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L’EUR CHF à portée de PIPs

L’EUR CHF à portée de PIPs

Newsletter du 2 Février 2024

Bonjour à tous,

Nous nous sommes quittés avec un franc suisse fort, très fort face à l’euro et au dollar.

Après les déclarations du dirigeant Banque Nationale, Monsieur Jordan, qui estimait les cours de change du franc suisse trop élevés désormais pour l’économie suisse. Se faisant l’échos de nombreux exportateurs suisses, la BNS parraissait déterminée à ne plus laisser sa devise se renchérir mais ne semble pas prendre de mesures pour le moment. Et contre toute attente, les taux de change du franc suisse conservent à présent la même moyenne de cours de change qu’en fin d’année dernière. L’euro contre franc suisse frôle les 0.9300 EUR CHF. A portée de pips de son record de 0.9255 EUR CHF.

Les bourses font une pause en ce début d’année, le pétrole ne flambe plus, ce qui est notable, mais les missiles volent toujours en mer rouge et noire (comme aurait dit Stendhal ?) sans que rien ne semble parvenir à les ralentir. Un pétrolier touché, un navire marchand, également. Le monde de la finance reste suspendu à l’évolution de la situation géopolitique globale.

Au chapitre des évènements marquants :

Les marchés s’inquiètent un peu, bien qu’un espoir de paix se profile discrètement au proche orient, et alors que la Chine se débat dans des déboires immobiliers. La Chine, qui a multiplié les sorties de marques de voitures électriques, de plus en plus performantes, de moins en moins chères, et de plus en plus qualitatives, au moment où Tesla, perd peu à peu son leadership sur fond de procès. Elon Musk, son bouillant propriétaire a perdu 56 milliards de dollars dans un procès au Delaware, et part en guerre contre cet état. Tout comme, après avoir réalisé de copieux bénéfices, il partit en guerre contre le bitcoin en 2021, dont il jugeait soudain le minage (la fabrication) trop polluant, trop énergivore. Mais le milliardaire est redevenu cette semaine l’homme le plus riche du monde.

Bon week end ?

Bon week end ?

Si vous aviez décidé de passer le week-end à Paris, et de partir en voiture, prenez plutôt un tracteur, vous ferez couleurs locales. Dans tous les pays d’Europe, la colère et la souffrance d’un grand nombre d’agriculteurs gronde. Rajoutant à l’ambiance générale. Plus que jamais, les valeurs refuges comme l’or ou le franc suisse se maintiennent à des niveaux de taux records.

Franc (suisse) comme l’or.

Dans un monde si agité, comment le cours du franc suisse pourrait-il fléchir ? Sans parler de la baisse des taux d’intérêts tant attendue en fin d’année dernière, sujette à la baisse de l’inflation qui se fait un peu attendre. Ainsi l’a sagement décrété Jerome Powell, le dirigeant de la FED, mercredi, lors de la réunion des banques fédérales. Les marchés l’espèrent pour mai désormais. Et veulent y croire. Le différentiel entre les taux des monnaies telles que l’euro, le dollar et le franc suisse rend l’achat de franc suisses plus intéressant et en Suisse désormais, on souhaite que le taux de change du franc suisse devienne moins attractif comme on l’a dit plus haut. La baisse des taux directeurs de la banque nationale pourraient encourager les flux des exportations. Encore faut-il que l’inflation de quitte pas sa position d’équilibre, sous la barre des 2%. Les augmentations des tarifs de l’énergie, des loyers, et d’autres biens de consommation pourraient gripper la machine et inquiètent le directeur de la banque nationale à Berne.

Les exportations glissent vers le bas de la pente.

Déjà, les résultats des entreprises exportatrices commencent à suivre la même courbe que le taux global d’enneigement hivernal. Tributaires de leurs partenaires, les entreprises suisses subissent la récession des économies de leurs voisins, bien qu’en bonne santé majoritairement elle mêmes. De moins mauvais résultats économiques en Europe, amènent cependant un espoir cette semaine. Des chiffres, il en sort toutes les semaines auxquels les marchés se raccrochent. Mais la situation est encore trop incertaine sur le front de l’inflation comme sur ceux des armées en conflits. Hier, les Etats Unis ont autorisé de nouvelles frappes contre des cibles iraniennes, en riposte à des attaques qui ont couté la vie à des soldats américains.

Ou s’arrêteront-ils ?

Les cours du pétrole et des couts de transport risquent-ils de repartir à la hausse? Ce petit résumé d’actualité participe à exposer le contexte qui fait que certaines des raisons qui maintiennent l’EUR CHF à son (presque) plus haut niveau sont difficilement maitrisables. L’économie a besoin de certitudes et de stabilité pour s’orienter. Malgré la mauvaise pente que prennent les exportations suisses, il y a des espoirs et des leviers possibles. Et des chiffres alarmants pour l’économie helvétique ne sont pas alarmants pour les taux de change du franc suisse face aux devises des pays qui importent les produits made in suisse.

La semaine de l’EUR CHF

La semaine de l’EUR CHF

L’EUR CHF

Que nous avions quittés en deçà de 0.9400 EUR CHF, a entamé sa semaine sur le marché des changes aux abords de 0.9380 EUR/CHF. Après une brève envolée à 0.9386, la paire de devises la plus échangée chez Ben S, comme chez nos confrères, s’est repliée vers une résistance, à 0.9308 francs suisses pour un euro, avant de venir tourner autour des 0.9320 EUR CHF, comme une planète autours d’un soleil. A l’heure à laquelle nous publions ces lignes, la paire EUR/CHF a pour taux de conversion actuelle 0.9315 EUR CHF. Elle est stable. Si vous devez convertir vos francs suisses, c’est peut-être le bon moment. Vous obtiendrez d’ailleurs le meilleurs taux de change en utilisant notre plateforme de change digitale : www.bens-digital-change.com, à des taux aux plus proche du taux de change interbancaire, ou en vous rendant dans l’un de nos bureaux de change.

L’USD CHF

Parti de 0.8690 USD CHF la semaine dernière, le dollar était en baisse cette semaine. Après un début de semaine à 0.8630 USD CHF, le billet vert a touché un taux de change plancher à 0.8550 USD CHF, mercredi 31janvier à 16h. La baisse soudaine de 80 pips coïncide avec la déclaration de politique monétaire de Monsieur Powell, qui n’a pas vraiment surpris les investisseurs. A tel point que le taux de change du dollar américain a regagné son taux initial, progressivement jusqu’au lendemain matin, jusqu’à son maximum de 0.8650 USD CHF. A l’heure à laquelle nous rédigeons notre bulletin hebdomadaire sur l’évolution de la paire EUR CHF, l’USD CHF, lui, se négocie 0.8560 USD CHF sur le marché des changes.

L’USD CHF

Bulletin de santé des marchés

Swiss Market Index

Ce matin les chiffres sont au vert. Mais beaucoup de rouge à la bourse de Zürich cette semaine. Les actions suisses cèdent globalement du terrain, emmenées par ROCHE, dont le chiffre d’affaires a reculé de 7% à 58,7 milliards de francs suisses. Les résultats de l’entreprise ont déçu mais Roche table sur une croissance à venir en 2024 de 5%. L’action du fabricant de produits pharmaceutiques a reculé de 5% cette semaine. Le groupe Lonza, lui, continu sa progression ainsi que le groupe Partners.

Parti de 11400 points, le SMI a culminé à 11460 points mardi à l’ouverture, avant de s’enfoncer dans un certain marasme, à l’aune de ses consœurs boursières, dès mercredi.

Pourtant, rien n’a vraiment surpris dans le discourt du président de la FED. Le SMI est désormais en hausse , à 11289 Points.

Ailleurs en Europe, les marchés ont été surpris par les fortes baissent du secteur bancaire et financier. BNP Paribas, le géant français qui fait figure d’exemple par son habituelle stabilité, a perdu 9% en une séance, à la suite de la publication de ses résultats, entrainant tout le secteur bancaire européen avec lui.

Pétrole, au goutte à goutte.

Le cours du baril de brut, brent en mer du nord, après une hausse impressionnante atteignant les 84 dollars le baril, a chuté cette semaine, comme les espoirs de baisse rapide des taux d’intérêts. Les perspectives de ralentissement global de la consommation influent sur les cours. Le baril de brut, a perdu 7% dans la semaine et nous voyons déjà les prix à la pompe se tasser dans les stations-service du groupe Ben S. Une bonne nouvelle pour les consommateurs. Moins bonne pour certains groupes pétroliers comme le groupe OMV d’Alfred Stern, qui subit une baisse de 50% de son bénéfice, à cause des cours en baisses en 2023, mais également des tensions géopolitiques. Les perspectives de croissance mondiales, les difficultés de l’usine du monde (la Chine), et la situation au proche orient sont beaucoup de facteur contrariants pour les producteurs et les distributeurs. L’or noir performe moins bien que l’or.

Or

Tout ce qui brille n’est pas or, mais quand ça l’est, ça rassure, tout comme le cours du franc suisse, les cours de l’or sont un refuge pour tous ceux qui veulent conjurer les prises de risques rémunératrices par gros temps (boursier).

En chiffres, en dollars et en francs suisses :

L’once cote actuellement 2055 dollars à la bourse de Londres (1760 francs suisses, au cours de change de 11h), avec un kilo d’or pur à 56000 francs suisses, en hausse de 1.4% par rapport à la semaine dernière. Le Vreneli, la pièce en or de 20 Francs suisses cote 331 francs suisses et son cousin français, le napoléon, ou coq, ou louis d’or, selon les noms des différentes pièces regroupées sous l’appellation napoléon cote 333 francs suisses. Cette semaine, la valeur de l’or pur contenu dans ces pièces a quasiment rejoins la valeur primée des pièces ce qui fait qu’une pièce en mauvais état, vaut presque le même prix qu’une pièce en parfait état. L’année dernière, les spécialistes prédisaient que le cours de l’once d’or atteindrait 2600 dollars.

Attendons de voir…

Néanmoins, après un désamour la semaine dernière, qui avait vu chuter le cours de change de la pièce de 20 dollars or, à 1830 francs suisses (2137 dollars américains), cette dernière a été très demandée. Profitants de cette baisse, les investisseurs se sont bousculés pour en acquérir, précipitant le cours de la pièce à 2094 francs suisses (2440 dollars américains), soit plus de 12 % d’augmentation en une semaine.

Nos félicitations aux heureux acquéreurs.

Gageons que le cours de la pièce de 20 dollars or va se dégonfler dans les jours qui viennent. Bien que la pièce soit très demandée. Les cotations avaient été suspendues pendant quelques jours l’an passé, faute de vendeurs. C’est aussi le cas du bitcoin très demandé lui aussi cette semaine. Mais pas aussi rare.

Crypto monnaies

La référence des crypto monnaies remonte la pente à 43150 dollars, 39900 francs suisses au cours de change de 11h00 ce vendredi. Selon ABC bourse, le bitcoin parait avoir atteint son potentiel haussier, et les achats saturent. Le site spécialisé recommande de prendre ses bénéfices, pour le moment. Le bitcoin a pris 8% en une semaine. L’ethereum en a gagné 5 à 1984 francs suisses. Le Solana, parmi les plus connus des altcoins a pris 15% en 7 jours. Solana permet une réduction des frais dans les transactions et est plus rapide à traiter qu’ethereum. La cryptomonnaie se veut aussi plus écologique à la fabrication qu’ETH, et infiniment plus que le bitcoin qui se veut énergivore. C’est pourquoi le bitcoin est miné (fabriqué) principalement dans des pays offrants un faible cout énergétique à leurs utilisateurs.

La totalité du volume des cryptomonnaies absorbe 1.65 trillion de dollars (1412 milliards de francs suisses) récupérant ainsi des liquidités qui s’étaient volatilisées ces dernières semaines.

Après avoir investi aux Etats Unis et en Israël, l’un des principaux leaders de la technologie des cryptos monnaies, Bitmain Technologies, une entreprise chinoise, avait rejoint en 2018 la Crypto Valley dans le canton de Zoug. Le géant produit notamment des ordinateurs spécifiques à la protection des réseaux. En revanche, au vu des tarifs de l’énergie, peu de minages ont lieu en Suisse.

La Suisse dont l’industrie souffre d’un recul de son commerce extérieur.

Le cours de l’EUR CHF ne reflète plus l’économie suisse

C’est acté : L’indice PMI mesurant l’activité manufacturière de la Suisse, fait état d’un repli de l’activité sur l’année passée. Les paroles rassurantes au sujet de l’économie suisse ont fait long feu. Beaucoup d’emplois sont désormais menacés. En cause, la contraction de la demande extérieure. Maxime Botteron, économiste chez UBS estime que « les indicateurs conjoncturels se situent à un niveau qui correspondait dans les crises passées à la disparition de 5000 emplois, mais que la pénurie de personnel qualifié devrait limiter le nombre de suppressions d’emploi ». A ceux-ci s’ajoutent les milliers de suppressions de postes annoncées par UBS, car en doublons par exemple, dans le nouveau groupe UBS-Crédit Suisse en 2024.

Taux du franc suisse, variable d’ajustement ?

Dans ces circonstances, malgré l’appétence pour le franc suisse, et alors que les indicateurs économiques des voisins de la Suisse se redressent, il convient de renforcer les fondamentaux de notre économie pour qu’elle demeure compétitive. L’une des variables pour y parvenir est le taux de change du franc suisse. Même s’il est agréable de sortir du pays avec un fort pouvoir d’achat, quelques centaines de pips de baisse du franc Suisse face à l’euro et au dollar notamment, feraient le plus grand bien à la pérennité de nos emplois, et ne videraient pas le caddy des adeptes du shopping frontalier ni des frontaliers eux-mêmes.

De la mer rouge au marché des changes

Toujours selon Monsieur Botteron, le reroutage des navires marchands attaqués en mer rouge ne devrait pas impacter l’inflation comme nous le redoutions. Tant que le conflit ne s’envenime pas. Selon l’économiste, les secteurs des machines-outils et des métaux risquent d’en souffrir, alors que les secteurs chimiques et pharmaceutiques ne devraient pas trop pâtir de la situation. Contrairement à Monsieur Jordan, Président de la BNS, l’économiste d’UBS ne croit pas que le taux de change élevé du franc suisse ai un impact sur l’économie.

Pour le moment, à l’heure où nous parlons, seule l’industrie horlogère voit croitre ses exportations avec 27 milliards de francs suisses en 2023, en forte progression.

Pour le moment, à l’heure où nous parlons, seule l’industrie horlogère voit croitre ses exportations avec 27 milliards de francs suisses en 2023, en forte progression. La diversification de l’industrie suisse s’étend dans tous les principaux secteurs, vers toutes les régions de la planète. La baisse la plus notable des exportations suisses est celle des échanges avec et vers le Japon : -18%. Le cours de change du yen n’a jamais été aussi faible, nicelui du franc aussi fort. De là à y voir un rapport de cause à effet… Ce serait réducteur.

Podium

Mais ce sont les Etats Unis qui représentent la principale source d’exportation de la Suisse avec un volume de 49 milliards de francs suisses. La deuxième économie du monde, elle, pèse tout de même 20 milliards de francs suisses, en recul de 3,5% sur l’année passée.

Les performances boursières de la Chine, empêtrée dans ses pérégrinations immobilières, et les indicateurs ternes de son économie sont ces derniers temps aussi rouges que son drapeau. L’usine de la planète, malgré une multitude de plans de relance gouvernementaux, ne parvient pas à relancer sa croissance. D’où la baisse de commandes vers l’industrie Suisse, qui ne semble effectivement pas avoir de rapport avec les taux de change du franc suisse contre le Yuan Renmimbi. La devise chinoise qui a baissé ces derniers temps.

Evergrande devient Eversmall

En Asie, si les places financières japonaises ont progressé d’un généreux 7% au mois de janvier, ce n’est pas le cas de la Chine, qui se débat avec des résultats de plus en plus mitigés et voit le spectre de la dette immobilière se préciser.

Evergrande, le plus volumineux géant immobilier chinois survivait depuis 2021 en tentant bon an mal an d’honorer ses dettes. Mais les défauts se sont accumulés, et le géant a subi le couperet de la justice de Hong Kong cette semaine. Un tribunal a donc prononcé la liquidation. L’entreprise chinoise était endettée à hauteur de 330 milliards de dollars, ce qui correspond, converti en francs suisses au taux du jour, à 283 milliards de francs suisses.

Le séisme ne laisse pas indifférent en Chine, alors que les autorités chinoises investissent plan de relance sur plan de relance. Evergrande laisse derrière elle d’innombrables immeubles inachevés, partout dans le pays, et des millions de propriétaires qui ont payé leur logement, souvent à crédit, ne l’occuperont jamais. Et bien d’autres activités dont les salariés viennent désormais s’ajouter à la foule des sans-emploi qui croit en Chine.

Pour le moment, à l’heure où nous parlons, seule l’industrie horlogère voit croitre ses exportations avec 27 milliards de francs suisses en 2023, en forte progression.

Une crise chinoise des subprimes en somme ?

Nous vous en avions souvent parlé, la dette intérieure chinoise dans le secteur de l’immobilier pèse 10000 milliards de dollars (8500 milliards de francs suisses au taux de change actuel). On ne peut s’empêcher de penser à la crise des subprimes, si ce n’est qu’il s’agit cette fois d’une crise intérieure. Crise dont les répercussions ne semble pas plus inquiéter les marchés, qu’ils ne l’étaient à la veille de la crise du coronavirus par exemple. Pourtant les symptômes sont là.

10000 milliards de dollars de dette intérieure, pour la deuxième économie du monde, c’est proportionnellement le même ordre de grandeur que les 13000 milliards de dollars de l’insondable dette des Etats Unis, qui pose de plus en plus question elle aussi.

Comme nous l’avions vu il y a peu, des positions défensives telles que des put ou des warrants peuvent être une sage précaution dans un portefeuille boursier, alors que les indices des places financières battaient tous les records jusqu’à présent.

Des solutions pour la Suisse

Des solutions pour la Suisse

Face à ce recul des importations chez certains de nos partenaires, les politiciens suisses pourraient par exemple assouplir leurs positions sur les conditions cadres avec l’Europe, principal partenaire commercial des entreprises de notre pays. Les accords bilatéraux 3 sont-ils l’occasion de rehausser le volume des exportations et sauvegarder les emplois ? Une intervention de la BNS sur le cours de change de l’EUR CHF et sur celui de l’USD CHF, augmenteraient les chances de booster les exportations suisses. Enfin, le Conseil Fédéral a pris la mesure de la situation en multipliant les accords de libre-échange, avec l’Inde en janvier, et l’AELE récemment dont les accords ont été ambitieusement revus.

En attendant l’Hypothétique baisse des taux de change du franc suisse, Ben S digital Change et Ben S shop and Change se tiennent à vos côtés pour optimiser vos transactions de change et espèrent vous retrouver nombreux pour notre prochaine analyse hebdomadaire de la paire EUR CHF, dans deux semaines. Nous aurons alors beaucoup à nous dire après cette courte pause.

Toute l’équipe Ben S se joint à moi pour vous souhaiter un beau week-end ensoleillé

X.C.

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