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Election européennes : un franc suisse qui vaut de l’or !
Publié le 14 June 2024
Temps de lecture < 23 min.

Election européennes : un franc suisse qui vaut de l’or !

Bonjour à tous, Sans parler de krach, c’est un peu l’incertitude sur les marchés européens cette semaine et le franc suisse joue son rôle de valeur refuge. Le franc suisse a gagné jusqu’180 pips. La Banque Nationale Suisse qui se réuni la semaine prochaine interviendra-t-elle ? Le cours de change de la paire EUR CHF est lié à sa décision.

Le dollar et le franc suisses sont les grands gagnant de la situation complexe qui caractérise actuellement la situation politique en France sur fonds d’élections. Le président Macron, suite à la percée des partis dits de « droite extrême » a dissous l’assemblée Nationale à dessin de rebattre les cartes du pouvoir. La paire EUR CHF a plongé en début et en fin de semaine postélectorale, face à des perspectives qui inquiètent les marchés sur la stabilité politique et la dette de la France.

Les marchés financiers ont reculé cette semaine.  le CAC40 français ayant même dévissé hier, jeudi de 2%, 2,5 autres aujourd’hui, tout comme le DAX allemand, et l’EUR CHF qui semblait remonter hier vers les 0.9700 EUR CHF a vu son taux de change plonger tout à la fin d’après-midi. D’autres facteurs rentrent en ligne de compte, mais pour Yann Azuelos, gérant de portefeuille de la banque Mirabaud, la violence des replis est aussi due au franchissement de seuils techniques déclencheurs.

Des dettes et des déboires

La semaine aurait pu être ensoleillée sur les marchés avec la clarification par les banquier centraux américains de leur politique à venir. Une baisse de taux promise, deux baisses de taux espérées par les marchés, la FED avait redonné des couleurs aux marchés mercredi. Mais les craintes de dégradation de la note de la France, surendettée, et susceptible de le devenir plus encore du point de vue des analystes bancaires, assorties du renchérissement du taux d’emprunt de la dette souveraine de la France sur les marchés a découragé les investisseurs.

Le seul remboursement des intérêts de la dette de la France absorbe désormais la totalité de l’impôt sur le revenu des français, qui était destiné à financer les services publics du pays.

Un EUR CHF sensible aux urnes !

Est-ce un hasard si le « gap » séparant les rendements entre les emprunts d’états allemand et français a égalé son record de 2017, lorsque les marchés anticipaient une élection présidentielle voyant s’affronter Madame Lepen (alors front National) et Monsieur Mélanchon (LFI) au deuxième tour ? L’EUR CHF et l’EUR USD avaient alors réagi au scrutin final par une hausse du taux de change de l’euro sur plusieurs mois. Or la France reste la deuxième économie de l’Europe, et le moindre doute sur l’état de sa dette et de son économie effraie les investisseurs. Seuls les marchés américains ont progressé grâce aux valeurs de l’IA, avec des Apple, Microsoft et Nvidia au coude à coude dans la course en tête, battants des records de valorisation.

Opinion d’experts divisées sur l’EUR CHF

L’EUR CHF pour UBS

Si l’opinion des analyste d’UBS penche pour un maintien des taux de la BNS la semaine prochaine, ceux de Barclays et de HSBC au contraire prévoient une baisse des taux d’intérêts par la Banque Nationale Suisse, et par voie de conséquence, une hausse de l’EUR CHF.  UBS s’attend également à une hausse du franc suisse face à l’euro et au dollar américain sur une période d’un an. Mais depuis cette analyse, la FED, mercredi, n’a pas baissé ses taux, et le résultat des élections européennes en France a faussé la donne. Est-ce partie remise ? Le taux de change de l’USD CHF a bien subi une baisse de 80 pips jeudi, mais se maintenait un peu en dessous de ses moyennes de la semaine passée. Ce n’est plus le cas. L’action de la FED qui était attendue n’a donc pas eu d’effet. Bien plus grand est le suspens concernant la BNS, d’ici jeudi prochain. Pour UBS, la BNS ramènera son taux à 1%, mais dans le temps long. Pas de baisse en vue pour jeudi ? Peut-être au vu des derniers développements et de la dégringolade de l’euro, les analystes de la banque ont-ils changé d’avis.  Les obligations suisses, elles, se maintiennent à 0.70%, très en dessous de celle de la zone euro ou des Etats- Unis. Dont le rapport est certes plus faible, mais comporte une part de risque qui commence à se faire jour.

Selon Barclays l’EUR CHF peut se renforcer

Pour Barclays en revanche, c’est le bon moment pour acheter de l’EUR CHF. Selon les stratèges de Barclays, les positions à long terme sur la paire de devises devraient gagner en attractivité car ils sont persuadés que la BNS, une fois de plus, créera la surprise en abaissant son taux directeur à 1,25% le 20 juin. Le franc suisse a recouvré cette fin de semaine un niveau qui grève les comptes des sociétés exportatrices. Et si la tendance entamée en début de semaine par le taux de change de l’EUR CHF se maintient jusqu’à jeudi prochain, la BNS pourrait être tentée d’agir avec force pour pérenniser les modestes 1,1% de croissance annoncés, d’autant précise la banque, que le recul des hausses des coûts de la vie justifie cette dynamique.  Pour Barclays toujours, la dynamique inflationniste recule, et les différents postes de dépenses des entreprises et des ménages se stabilisent.  Le chiffre de 1,4% d’inflation au deuxième trimestre a été avancé, avec une perspective à 1% sur la fin d’année.

Carry trades ou elections ?

Toujours pour ces analystes, le franc suisse devait se déprécier dans les semaines à venir. Et de préciser que l’origine des baisses récentes de l’EUR CHF qui ont vu le franc suisse se rapprocher de 0,9600 EUR CHF, est en partie dû à l’épilogue de carry trades. Le carry trading, rappelons-le, consiste à emprunter (ou à vendre) des francs suisses à un faible taux d’intérêt, pour acheter un autre actif tel que des dollars américains ou des euros, rémunérés à un taux d’intérêt bien supérieur. Le franc suisse reste une devise de financement par excellence pour les traders des marchés FOREX. La banque recommandait, et nous nous garderions bien de le confirmer ou de le conseiller, un achat d’EUR CHF à un cours de change de 0.9680, (nous en sommes loin), avec pour objectif de cours, 0.9800. Et un stop-loss à 0.9640 EUR CHF (qui est déjà allègrement dépassé). La banque a ensuite redéfini ses calculs d’autant que depuis, les évènements ont contrecarré ses conseils et objectifs.

HSBC voit l’EUR CHF à la hausse

Les économistes de HSBC, confirment pour leur part une tendance de désengagement de la Banque Nationale Suisse sur le marché des changes, en se basant sur les déclarations des dirigeants de l’institution. Elle utilise habituellement ses réserves de change pour appuyer ses décisions de politique monétaire. Or l’institution qui reconstituait ses réserves en convertissant des francs suisses en euros et en dollars notamment, a vu baisser ces réserves de change de 3% au mois de mai. Rien ne prouve que la BNS ai inversé la tendance et rachète à présent des francs suisses, mais il est certain qu’elle a réduit ses prises de positions en devises étrangères. Les opérations de portages basées sur le franc suisse restent trop importantes, et fragilisent le franc, ce qui ne permet pas à la BNS de laisser dévaluer sa devise autant qu’elle le souhaiterait. Les récents développements cette semaine lui permettront peut-être une certaine liberté pour vendre et acheter des devises étrangères.

Cours du franc suisse : La BNS aux commandes

La Banque Nationale Suisse a cessé d’acheter des francs suisses fin 2023, après 18 mois de lutte contre l’inflation importée consistant entre autres, à convertir une partie de ses réserves de devises étrangère et différents actifs pour racheter des francs suisses. C’est ce qu’a annoncé son président dès le mois de mai. Depuis, les réserves de devises étrangère de l’institution ont été reconstituées. Il semble que la BNS utilise ce levier, comme le souligne Martin Schlegel, son vice-président pour renforcer les effets de son action sur les taux d’intérêt. Et comme son président affirmait récemment vouloir un franc suisse à des taux de change moins élevés, il ne serait pas surprenant que la BNS brule l’une de ses cartouches jeudi prochain en abaissant ses taux directeurs. L’EUR CHF reprendrait alors de la vigueur, mais à contrario, en fonction du résultat des élections législatives en France, l’effet d’une telle option risquerait d’être de courte durée.

La (folle) semaine de l’EUR CHF

EUR CHF

Nous avions quitté la paire EUR CHF à un cours de change de 0.9700 EUR CHF. Le mois dernier, les 400000 frontaliers de la suisse convertissaient leurs francs suisses en euros à un taux proche de la parité et beaucoup craignaient que leur prochaine transaction de change se fasse à 1 franc suisse pour un euro. Les volumes de transactions étaient inférieurs aux volumes habituels, car une partie de ceux qui le pouvaient avaient différé la conversion de leurs francs suisses. Bien leur en a pris. Depuis hier au soir, le franc suisse a passé le seuil des 0.9595 EUR CHF jusqu’à toucher 0.9530 EUR CHF ce matin.

Au plus haut de la semaine, l’EUR CHF hier à 7h40, avant l’ouverture des marchés quottait 0.9684 EUR CHF. Mais dans le cours de l’après-midi, la paire a entamé une chute de 90 pips, après la publication des chiffres du chômage, en hausse, et de l’indice des prix à la production aux États-Unis. Ces chiffres laissent entrevoir une possibilité accrue pour la FED de baisser ses taux plus tôt que prévu, ce qui explique en partie le maintien des indices boursiers américains à l’instar de ceux de l’Europe.

A l’heure à laquelle nous écrivons ces lignes, le taux de change de l’EUR CHF a atteint 0.9550 EUR CHF !

USD CHF

La paire USD CHF qui avait entamé la semaine sur un taux de change moyen de 0.8940 USD CHF, a subi un revers mercredi, lors du discourt « dovish » des dirigeants de la FED. La promesse d’une baisse des taux d’intérêt et l’adaptabilité de la politique monétaire américaine allait de pair avec la promesse d’une réduction de l’écart entre la rémunération des avoirs en dollars et celle des avoirs en francs suisses. La sanction a été immédiate pour le taux de change de l’USD CHF. En quelques minutes, le dollar a chuté de 0.8955 USD CHF à 0.8900 USD CHF face au franc suisse.

Il s’est repris depuis et se maintient à une moyenne de change un peu inférieure à celle du début de la semaine à 0.8940 USD CHF. Actuellement, le taux de change d’un dollar en francs suisses est de 0.8933 USD CHF, après un plus bas ce matin à 0.8933 USD CHF.

Petit aparté :

Il est question ces jours-ci et cela sera discuté lors de la réunion du G7, d’utiliser les avoirs gelés de la Russie pour fournir des moyens supplémentaires à l’Ukraine. Depuis le début du conflit, les pays non alignés sur les positions occidentales, Russie en tête, cherchent à promouvoir une devise de remplacement au dollar omniprésent. Le gel des avoirs russes en dollars convainc de nombreux pays de la nécessité de se replier sur une devise ou une valeur insaisissable telle que l’or, ce qui explique une partie de la hausse spectaculaire du cours du métal jaune. Mais ce n’est pas si simple et si les avoirs en dollars détenus par les banques centrales avoisinaient effectivement 70% en 2000, il en reste presque 60% dans leurs caisses. Ce recul est dû notamment à la diversification de réserves en franc suisse et autres devises étrangères, en or,  l’euro restant la deuxième devise de réserve.  Le yuan renminbi chinois qui devait par exemple supplanter le dollar ne représente que 2.5% des réserves des 70 principales banques centrales et l’économie chinoise toussote, à l’heure à laquelle l’Union Européenne s’apprête à taxer la marée des importations de véhicules électriques chinois.

Si le dollar a perdu 99% de sa valeur faciale depuis le début du 20ème siècle, (1 dollar offre 100 fois moins de pouvoir d’achat constant qu’à l’époque) il reste la devise étrangère de référence dans le commerce mondial avec 42% des transactions contre tout de même 32% pour l’euro. L’ambition des BRICS+ d’échapper à l’influence américaine en substituant une monnaie d’échange au dollar reste pour l’heure dans les cartons.

Tempète sur les marchés financiers et sur les commodités

Les marchés européens en Berne, sauf à Berne et à Zürich

(La bourse de Berne, c’était pour le jeu de mot, il s’agit d’une place financière très secondaire au niveau macroéconomique si jamais)

Roche, ABB et Holcim (qui sépare sa division nord-américaine pour créer une entité dont la capitalisation pourrait atteindre 30 milliards de dollars américains) permettent à la bourse de Zürich de garder le cap avec 0.9% de baisse depuis vendredi dernier, alors que les valeurs européennes sont en pleine déconfiture suite aux élections de dimanche, avec une mention spéciale pour le CAC40 qui fait les frais de la dissolution de l’Assemblée Nationale française.

La bourse de Paris a perdu 5% depuis notre dernière analyse. Les bourses américaines accrochées aux valeurs technologiques continuent de progresser, malgré la panique qui se dessine en Europe. Le mois à venir et le résultat des élections en France auront un impact sur les valeurs et sur le cours de change de l’EUR CHF. Impact que l’on peut déjà observer aujourd’hui.   En conséquence, cette semaine, à 3,16% sur dix ans le rendement des obligations souveraines françaises place désormais le coût de la dette de la France au niveau de celle du Portugal, mais sans le soleil et sans les pasteis de nata.

Le rendement de la dette américaine est à l’inverse en baisse à 4,26%. C’est bien plus pour la première économie mondiale, plus à même d’encaisser le choc…  Pour le moment.

Les bourses sont en fort repli, donc, en Allemagne en France.  Les valeurs les plus touchées en Europe sont les sociétés du secteur de l’automobile. Les institutions de l’Europe ayant annoncé des droits de douanes pouvant aller jusqu’à 38% sur les importations de véhicules électriques chinois, pour cause de dumping ce qui avec les effets des résultats des élections représente une double peine pour ces industriels. Les constructeurs allemands sont très présents sur le marché chinois qui représente une bonne part de leurs chiffres et ils s’attendent à des mesures de rétorsion de la part de la Chine.

SMI

A Zürich, Lonza, UBS, Nestle, Swiss Reassurance et Richemont (propriétaire du groupe Van Cleef & Arpels qui a cédé une rivière de diamants aux enchères pour 2,2 millions de francs cette semaine), sont les grands perdants de ces dernières séances à la bourse de Zürich.

Le SMI perd donc 0,80% cette semaine à 12000 point à l’instant auquel nous rédigeons ces lignes.

Dans l’actualité de la semaine, UBS, toujours, cède à un fond d’état chinois les activités de la filiale locale de Crédit Suisse. La restructuration des actifs du groupe est en cours. Alors que SIKA, dont l’action a perdu 3% sur la semaine, ouvre un site de production en Chine ce qui pousse les agences de notation à recommander l’action.

Face à tous ces évènements, le franc suisse demeure résilient et l’écart qui se creuse entre les résultats des places boursières suisses et européennes assorti à la chute de l’euro plombe la paire EUR CHF. La valeur refuge « franc suisse » refait surface au plus grand bonheur de ceux qui doivent convertir leurs francs suisses en euros. Et ce dans une conjoncture de croissance du PIB de 1,1% assortie d’une lente amélioration des exportations attendues d’ici 2025 avec un prévisionnel de PIB 2025 à 1,4%. A moins d’un krach de l’économie européenne. Ce qui ne peut être exclu actuellement.

Marchés pétroliers

Les prix du baril sont en léger recul aujourd’hui. Passés de 80, à 82,50 dollars le baril, les cours du brut ont gagné du terrain cette semaine suite à une perspective de hausse de la demande. Mais la hausse s’est heurté à l’annonce d’une part, de l’état des réserves de brut américain plus importantes que prévu, et a été soutenue à l’inverse par la baisse de l’inflation US, et par les perspectives encourageantes pour l’économie de la baisse des taux d’intérêt américains.

Les analystes de City banque prévoient quant à eux une baisse de 20% des cours du pétrole d’ici un an et un baril à 60 dollars. La banque calcule que l’excédent à venir sur le marché mondial et ce malgré les réductions de production des membres de l’Opep+ mènera à une production trop importante pour la demande. La banque conseille aux investisseurs de se positionner sur des positions baissières et de profiter des hausses à court terme. City recommande également aux producteurs de se couvrir contre ces baisses de cours potentielles. (Il ne s’agit pas là d’un conseil d’investissement de notre part. Nous ne faisons que relater des avis d’expert qui n’engagent qu’eux même).

Or

Mais où est donc la valeur refuge traditionelle ? Le franc suisse couvre plus que l’or aujourd’hui qui est même en léger repli sur la semaine. Il faut rappeler ici que les bourses américaines, elles, se portent bien, contrairement aux bourses européennes et qu’elles font un peu la pluie et le beau temps. Donc l’or les suit.

L’once cote 2320 dollars (2070 francs suisses au cours de change de cet instant), en baisse de 20 dollars depuis notre dernière analyse. Le lingot de 1 kilo gagne 100 francs suisses à 65300 francs. Le vreneli, pièce suisse de 20 francs or et le napoléon son cousin de même valeur faciale et de même caractéristique sont stables, à 377 et 387 francs suisses. Les cotations des pièces de 10 dollars or et 10 francs napoléon sont suspendu faute de vendeurs.

Les banques nationales achètent moins d’or cette semaine, et l’intérêt soudain que suscite le dollar américain peut aussi expliquer cette faiblesse de l’or pour les investisseurs qui se reportent sur des valeurs plus en vogue.

Crypto monnaies

Les marchés des crypto monnaies accompagnent les revers boursiers. Le bitcoin recule cette semaine, à 66870 dollars américains, (59780 francs suisses tout de même, au cours de change actuel)  alors que les fonds auxquels il est adossé connaissent des déconvenues. -6% pour la semaine du bitcoin, -8% pour l’ethereum. Les ETF américains ont subis des retraits de 250 millions de dollars, signe peut-être d’un désamour des investisseurs institutionnels pour la reine des cryptos. Cela représente pourtant bien peu face aux 2440 milliards de capitalisations des marchés mais tout le monde a désormais les yeux braqués sur les ETF, récemment promus et autorisés, qui ont donné une légitimité à la valeur des bitcoins, malgré qu’ils ne s’appuient que sur une petite part du marché.

La SEC, le gendarme américain de la bourse devrait, lui, autoriser des ETF Ethereum cet été, ce qui pourrait entrainer un report des investissements et booster le cours de l’ethereum. Selon JP Morgan, l’évènement pourrait capter jusqu’à 20% des investissements actuel sur l’ETH.

Pour l’heure, un altcoin (alternative coin, tout ce qui est alternatif au bitcoin) le TON de Telegram est le seul parmi les principaux altcoins  à grapiller 6% au milieu des -11 et des -13%.

Dans ces remous tumultueux, la paire EUR CHF continue son ascension au fur et à mesure que nous rédigeons. Adossée à une économie suisse résiliente.

De l’économie suisse

Si les déboires des autres places financières pèsent actuellement sur l’économie suisse, celle-ci, au calme d’une bonne gestion et d’une inflation bien maitrisée profite d’une croissance modérée, à l’ombre de la Banque Nationale Suisse. L’économie du pays, dopé par l’immigration, la consommation et un taux de chômage de 2,3%, en hausse, soutient sa devise. Le taux d’occupation des entreprises est soutenu par plusieurs secteurs avec en tête, la rénovation énergétique. Le secteur du bâtiment est en fort recul ce qui implique une hausse légère mais notable du chômage.

En plein cœur d’une Europe tourmentée, la Suisse attire les investisseurs, les travailleurs frontaliers, et jouie d’une relative sécurité financière dirigée par de bons capitaines qui savent maintenir le cap. Attendons à l’abri du navire la fin de la tempête. Cap 2025.

A faire à Genève et dans la région ce week-end

-Amateurs de saucisses, côtes de bœuf et autres spécialités carnassières, ce rendez-vous n’est pas pour nous : Ce week-end se termine la Veggie week, De grands chefs, (avec un e, sinon cela fait chf) et de grande cheffes vous feront profiter de leurs talents pour, je cite « redécouvrir les saveurs végétales au travers de leurs créations gastronomiques inédites » (temps libre.ch). De nombreux établissements renommés participent.

-Au Genève Arena, la Star Académie est de passage jusqu’au 19 juin. Avis aux amateurs.

Egalement,

-Demain à 10h, vous pourrez rencontrer les agriculteurs avant de passer à l’apéro. réservations :

https://ma-terre.ch/events/visite-immersive-du-champ-a-lapero-3

D’autres animations vous attendent sur le site de la ville de Genève : https://www.geneve.ch/agenda

Quant à nous, nous vous souhaitons un agréable week-end en espérant nous retrouver avec une actualité économique plus sereine et une paire EUR CHF plus stable.

X.C.

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