Après l’ouragan vient le beau franc ( Suisse de préférence )
Les mauvaises nouvelles semblent s'accumuler sans relâche à travers le monde. Entre crises géopolitiques et catastrophes naturelles, l'incertitude règne.
En générale
Cette semaine a été marquée par une série de mauvaises nouvelles, sans répit. L'escalade continue du conflit au Moyen-Orient, qui semble s'intensifier à l'approche de l'anniversaire tragique du 9 octobre, nous rappelle que cette date a marqué le début de la montée des tensions après l'attaque terroriste perpétrée par le Hamas. Aujourd'hui, il semble qu'aucune force ne soit en mesure de freiner ou d'arrêter cette escalade. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, ne semble plus enclin à écouter les appels à la retenue de la part du président américain Joe Biden. Jusqu'où cette situation ira-t-elle ? Personne ne le sait vraiment...
Du côté de l'Europe, la situation reste également préoccupante. Alors que l'hiver approche, et s'annonce comme l'un des plus rigoureux, il reste à voir comment cela affectera le conflit en Ukraine. Le froid pourrait compliquer davantage la situation pour les populations civiles, et accentuer les difficultés militaires pour les deux camps. Pendant ce temps, aux États-Unis, l'attention se porte sur une autre série de catastrophes naturelles : une succession d'ouragans dévastateurs qui frappent la Floride, laissant la région dans le chaos et l'incertitude. Les marchés financiers, déjà secoués par tant de mauvaises nouvelles sur le plan géopolitique, doivent maintenant affronter les répercussions économiques de ces catastrophes naturelles.
Et à Genève, la situation n'est guère plus réjouissante. La semaine dernière, nous avons été confrontés à l'annonce d'une nouvelle hausse des primes d'assurance maladie, une nouvelle de plus qui pèse sur le moral des ménages. Bien que je choisisse volontairement de ne pas énumérer davantage de mauvaises nouvelles locales, il est indéniable que nous espérons tous des jours meilleurs.
Après tant d’événements négatifs, il serait vraiment réconfortant d'accueillir enfin des nouvelles positives. Il est de coutume de dire qu'après la tempête vient le beau temps. Nous espérons donc sincèrement que ce dicton se réalisera bientôt, et que des nouvelles plus optimistes nous parviendront dans les semaines à venir. Le monde pourrait alors commencer à reprendre son souffle et envisager un avenir plus serein. Il est essentiel de garder l'espoir que, même dans les moments les plus sombres, des jours plus lumineux se profilent à l'horizon, et que la paix et la stabilité finiront par triompher des crises actuelles.
La semaine de l'EUR/CHF :
Nous avions quitté la paire EUR/CHF sur le marché des changes à un taux de 0.9391 pour un euro. Depuis, cette paire de devises a connu une semaine marquée par des fluctuations importantes. En début de semaine, elle a évolué en dents de scie, progressant légèrement à la hausse. Le 6 octobre, la paire atteignait 0.93313 pour 1 euro, avant d’afficher un pic notable le 7 octobre à 0.93682, à 19h. Cette hausse s’est poursuivie le lendemain, atteignant un nouveau sommet à 0.94317. Cependant, depuis ce point, la paire a connu une phase de recul et se situe actuellement à la hausse ce matin sur le coup des 9 h 20 à 0,9377 pour 1 euro.
Il est probable que les semaines à venir soient tout aussi marquées par une forte volatilité. Cette volatilité est due à la multitude de facteurs économiques et géopolitiques importants qui influencent les marchés actuellement. Les investisseurs seront attentifs aux données à venir, telles que les décisions des banques centrales, les indicateurs économiques clés, ainsi que les événements géopolitiques qui auront un impact sur le marché des changes. Ces éléments seront essentiels pour déterminer la direction que prendra la paire EUR/CHF dans les prochaines semaines.
Les marchés vont devoir non seulement digérer, mais aussi évaluer et interpréter ces informations, créant ainsi une dynamique où l’incertitude restera probablement élevée. Nous ne manquerons pas de suivre de près l’évolution de la paire EUR/CHF et de vous fournir des analyses détaillées dans nos prochaines publications. Restez connectés et à l’affût de nos prochaines mises à jour afin de ne rien manquer des mouvements et des tendances qui influenceront les marchés des changes dans les jours et semaines à venir.
USD/CHF
Concernant la paire USD/CHF sur le marché des changes, les taux de change ont affiché une tendance globalement haussière au cours de la semaine. Pour rappel, nous avions laissé la paire à 0.8516 USD pour un franc suisse vendredi dernier. Le dollar a depuis continué à se renforcer, atteignant un point haut à 0.860866 le 10 octobre à 5h20. À l'heure où nous écrivons ces lignes, le taux de change se situe également à la hausse sur les 0,8576 pour 1 dollar.
Le principal facteur influençant l'évolution du dollar face aux autres devises, y compris le franc suisse, est sans aucun doute l'élection présidentielle américaine imminente. Cette échéance politique majeure, ainsi que les incertitudes économiques et géopolitiques qui l'accompagnent, suscitent une forte volatilité sur les marchés des changes. Selon les experts de Ben.S, cette volatilité pourrait s’intensifier à mesure que nous approchons du jour de l'élection, créant des fluctuations significatives pour la paire USD/CHF.
En outre, d'autres facteurs économiques clés, comme les annonces de la Réserve fédérale américaine concernant la politique monétaire, la situation économique globale et les rapports sur l'inflation, continuent de jouer un rôle majeur dans la dynamique de cette paire. La situation géopolitique mondiale, notamment les tensions commerciales et les politiques protectionnistes, peut également influencer les décisions des investisseurs sur les marchés des devises.
Nous surveillons de près l'évolution de cette paire USD/CHF et vous fournirons des analyses détaillées dans nos prochaines publications. Restez connectés pour suivre les dernières tendances et les mouvements à venir sur les marchés des changes.
Les Nouvelles Économiques
COTE SUISSE
· Investissements des PME dans l’intelligence artificielle (IA) en Suisse : Selon une enquête récente, les petites et moyennes entreprises (PME) suisses prévoient d’investir massivement dans l’intelligence artificielle au cours des deux prochaines années. Les montants prévus varient entre 10'000 et 15'000 francs pour chaque entreprise, et certaines pourraient aller jusqu’à 25'000 francs. Ces investissements visent principalement à automatiser des processus internes, améliorer l’efficacité opérationnelle, et créer des expériences clients plus personnalisées. D’après l’étude, 42 % des entreprises interrogées utilisent déjà l’IA, tandis que 95 % d’entre elles prévoient d’intensifier son utilisation à l’avenir. Les domaines d’application les plus courants sont les départements de vente, marketing, informatique et service client. Toutefois, des freins subsistent, notamment le coût, le changement d’habitudes au sein des équipes, et le manque de connaissances en matière d’IA. Une majorité des PME qui n’utilisent pas encore l’IA envisagent de s’y mettre prochainement, malgré les obstacles, notamment dans les secteurs manuels et de services où le financement et la protection des données posent encore des défis majeurs. L’estimation générale suggère que ces investissements pourraient représenter entre 3 et 3,5 milliards de francs à l’échelle nationale d’ici deux ans, et près de 700 millions de francs rien qu’en Suisse romande d’ici 2026
· Inquiétude pour l’avenir des médias en Suisse romande : Lors du Forum des médias romands à Lausanne, le conseiller fédéral Albert Rösti a exprimé son inquiétude concernant l’avenir des médias suisses, en particulier en Suisse romande. Il a rappelé que les tirages des journaux ont diminué de moitié ces quinze dernières années, un phénomène qui met en péril l’avenir de la presse écrite. Selon lui, le journalisme joue un rôle fondamental pour la démocratie, et il est crucial de prendre des mesures pour éviter sa disparition. Le gouvernement est prêt à soutenir la presse par des conditions cadres favorables et des régulations adaptées, notamment face aux géants du numérique et aux défis liés à l’intelligence artificielle. Cependant, Rösti a souligné que la presse privée ne pourra pas être sauvée uniquement grâce aux subventions publiques. Bien que la Confédération prévoit des économies budgétaires à hauteur de 3 milliards de francs, l’aide indirecte à la presse ne sera que légèrement réduite, passant de 30 à 25 millions de francs. Cette aide permet principalement de diminuer les coûts de distribution des journaux, et Rösti a insisté sur le fait que personne ne remettait en cause son importance. Une nouvelle initiative d’éducation aux médias a également été lancée lors du forum, visant à sensibiliser les élèves à l’importance des médias et à renforcer leur esprit critique, en collaboration avec des partenaires comme la SSR et les médias régionaux
· Utilisation de l’argent liquide en Suisse : Selon une étude de la Banque nationale suisse (BNS), l’argent liquide reste le mode de paiement le plus accepté en Suisse, avec 98 % des entreprises qui continuent de l’accepter, notamment dans les secteurs de la consommation courante tels que le commerce de détail, la restauration, et les services. Cela s’explique par le fait que les clients préfèrent encore payer en espèces, et que ce mode de paiement est considéré comme fiable en période de crise, tout en étant plus économique que les paiements électroniques. Toutefois, certaines entreprises, particulièrement dans le secteur des transports publics, envisagent de réduire l’utilisation du numéraire à l’avenir, en raison des coûts élevés liés à la gestion et au transport des espèces. Plus de la moitié des entreprises de ce secteur ont déclaré vouloir limiter leur acceptation des paiements en liquide dans les prochaines années. En revanche, dans des secteurs comme la culture, les divertissements, et l’hôtellerie, une grande majorité des entreprises souhaitent maintenir, voire étendre, l’acceptation des paiements en espèces. La BNS souligne l’importance de garantir l’accessibilité et l’efficacité des infrastructures liées à l’utilisation de l’argent liquide, en collaboration avec les banques, la Poste et les transporteurs de fonds. Cela est essentiel pour maintenir la large acceptation des espèces en Suisse à l’avenir, tout en répondant aux besoins de l’économie et des consommateurs
Côté européen :
Le gouvernement allemand a récemment ajusté à la baisse ses prévisions économiques pour l'année 2024, anticipant une récession avec une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 0,2 %. Cela contraste avec l'estimation initiale qui prévoyait une croissance modeste de 0,3 %. Ce déclin économique suit une contraction déjà observée en 2023, où le PIB s'était réduit de 0,3 %. Cependant, les autorités allemandes restent optimistes quant à une reprise en 2024, tablant sur une croissance de 1,1 % pour l’année prochaine et de 1,6 % en 2026. Plusieurs facteurs pèsent sur l'économie allemande, notamment les répercussions de la guerre en Ukraine, la chute de la demande mondiale, et les tensions commerciales avec les principaux partenaires comme la Chine et les États-Unis. Le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a exprimé ses inquiétudes concernant les tendances protectionnistes, en particulier les barrières commerciales américaines sous l'administration Biden, et le risque accru si Donald Trump venait à être réélu. En outre, l'Allemagne fait face à des défis internes, tels que le vieillissement de sa population, une bureaucratie étouffante, et une transition écologique difficile. Malgré les mesures proposées, comme des allègements fiscaux, une baisse des coûts de l’énergie et des incitations pour prolonger la durée d’activité des travailleurs âgés, de nombreux experts, dont la Chambre de commerce et d'industrie allemande (DIHK), estiment que ces initiatives ne seront pas suffisantes pour relancer pleinement l'économie. L’industrie reste préoccupée par la lenteur de la reprise et les risques accrus liés à la mondialisation fragmentée.
D'un autre côté, un rapport de la Cour des comptes européenne met en lumière un taux d'erreur préoccupant dans les dépenses budgétaires de l'Union européenne (UE) pour l'année 2023. Le taux d’erreur estimé est de 5,6 %, une hausse significative par rapport aux 4,2 % enregistrés en 2022 et aux 3,0 % en 2021. Ce pourcentage élevé concerne 191,2 milliards d'euros de dépenses, et est principalement dû aux irrégularités dans les fonds de cohésion et dans les paiements effectués dans le cadre de la facilité pour la reprise et la résilience (FRR), un instrument clé de l’initiative NextGenerationEU (NGEU), conçu pour soutenir les pays membres de l'UE dans la relance post-COVID. Le rapport révèle que des paiements ont été réalisés sans que toutes les conditions requises aient été respectées, et que certaines faiblesses dans les systèmes de contrôle nationaux ont aggravé la situation. Les auditeurs ont également mis en garde contre la pression croissante exercée sur les administrations nationales pour dépenser rapidement les fonds européens, ce qui augmente les risques d'erreurs et d’irrégularités dans les dépenses. En conséquence, la Cour des comptes européenne a émis une opinion défavorable sur les dépenses budgétaires de l'UE pour 2023, tout en indiquant que les mêmes problèmes pourraient persister dans la gestion des fonds de la FRR. Le budget de l'UE est également confronté à une pression grandissante due à l'inflation, qui réduit le pouvoir d’achat de l'Union, et à l'augmentation de la dette, qui a atteint 458,5 milliards d'euros en 2023, soit une hausse de 32 % par rapport à l'année précédente. Les auditeurs soulignent aussi les risques liés à l'aide massive accordée à l'Ukraine, qui a doublé en 2023 pour atteindre 33,7 milliards d'euros, ajoutant une charge supplémentaire sur les finances de l'UE. Ces difficultés budgétaires posent des questions cruciales sur la capacité de l'Union à gérer ses engagements futurs tout en maintenant la stabilité de ses finances publiques (source : Allnews).
Du côté USA :
L'indice des prix à la consommation (CPI) a légèrement baissé en septembre, atteignant 2,4 % sur un an, contre 2,5 % en août. Les analystes s'attendaient toutefois à une baisse un peu plus marquée, à 2,3 %.
L'inflation, qui est au cœur de la campagne présidentielle aux États-Unis, a ralenti, mais moins que prévu. En comparaison avec août, où elle était à 2,5 %, elle est descendue à 2,4 % en septembre, d'après les données publiées jeudi par le département du Travail.
Sur un mois, les prix ont augmenté de 0,2 %, suivant la même tendance que les deux mois précédents, dépassant légèrement les attentes des analystes.
Pour l'année, les économistes prévoyaient une inflation de 2,3 %, et pensaient que l'augmentation mensuelle ne serait que de 0,1 %, selon les prévisions de MarketWatch.
La question de l'inflation est un enjeu crucial à moins d'un mois de l'élection présidentielle américaine, prévue pour le 5 novembre. Malgré des indicateurs montrant que l'économie est en bonne santé, de nombreux électeurs ressentent toujours la pression de la hausse des prix sur leur quotidien, notamment avec un pic d'inflation à 9,1 % en juin 2022, alimenté par la reprise économique post-Covid et la guerre en Ukraine.
À cela s'ajoutent les récents ouragans qui frappent le sud du pays et la gestion des catastrophes par le parti démocrate, un autre facteur qui pourrait influencer les élections à venir. La manière dont l'administration actuelle gère ces événements climatiques sera scrutée de près par les électeurs. Certains analystes estiment que cela pourrait avoir un impact sur la dynamique électorale, alors que d'après les derniers sondages, Mme Harris est légèrement en tête dans les intentions de vote.
L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a progressé de 0,3 % en septembre, comme en août, atteignant 3,3 % sur un an.
Par ailleurs, les prix de l'énergie ont continué à baisser fortement, reculant de 1,9 % sur un mois, avec une chute notable de 4,1 % pour les prix du carburant.
Cependant, les prix de l'alimentation à domicile ont augmenté de 0,4 % sur un mois, après plusieurs mois de stabilité, tandis que ceux du logement, qui avaient fortement augmenté ces dernières années, ont ralenti, avec une hausse de seulement 0,2 %.
Selon le département du Travail, la hausse des prix en septembre est principalement due aux secteurs du logement et de l'alimentation, qui représentent 75 % de l'augmentation totale des prix.
Ces données sont les dernières avant l'élection présidentielle et la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed), qui s'appuie sur l'indice PCE pour ajuster sa politique monétaire. En août, l'indice PCE avait augmenté de 2,2 % sur un an, se rapprochant de l'objectif de 2 % fixé par la Fed.
Les marchés s'attendent à ce que la Fed abaisse ses taux directeurs de 25 points de base lors de sa réunion des 6 et 7 novembre, puis à une nouvelle baisse similaire lors de la réunion de décembre, selon les prévisions de l'outil FedWatch du CME.
Focus sur d'autres marchés :
OR
Le prix de l'or continue sa progression constante depuis plusieurs mois, malgré la pression sur les rendements réels en dollars, ce qui n'a pas freiné cette tendance à la hausse. Ce contexte favorable permet à l'or d'afficher l'une des meilleures performances parmi les actifs « traditionnels » en 2024.
L'ascension du métal jaune semble imparable, et certains experts envisagent même un objectif de 3000 dollars l'once. Est-ce un objectif réaliste ou simplement le reflet d'une euphorie passagère sur le marché ?
La Réserve fédérale américaine, en choisissant d'assouplir sa politique monétaire, alimente les anticipations d'une nouvelle baisse des taux d'intérêt dans les trimestres à venir. Bien que l'ampleur exacte de cette baisse reste à déterminer, il est raisonnable de penser que la direction générale prise par la Fed devrait satisfaire les investisseurs à moyen terme.
Ce soutien monétaire pourrait être renforcé par une évolution favorable des taux d'intérêt réels. Bien que l'inflation aux États-Unis ait commencé à ralentir plus vite que prévu ces derniers mois, il est probable que les mois à venir voient plutôt une stabilisation des prix plutôt qu'une poursuite de la baisse récente. Cela devrait contribuer à une réduction des taux d'intérêt réels, ce qui, combiné à la politique accommodante de la Fed, pourrait continuer de soutenir le prix de l'or.
La baisse à la fois nominale et réelle du coût d'opportunité de l'or pourrait donc maintenir la hausse des cours à moyen terme.
Historiquement, l'or a une corrélation inverse avec le dollar américain, mais cette relation semble s'être affaiblie récemment. Cela ne signifie pas pour autant que la hausse de l'or est menacée. D'autres facteurs, comme les événements géopolitiques et les stratégies d'investissement, jouent également un rôle important dans la dynamique actuelle.
Quant à l'avenir du dollar, il est sujet à des incertitudes, notamment avec le réajustement de la politique monétaire aux États-Unis. Si la BCE montre encore des signes d'hésitation et que la Banque du Japon resserre sa politique, le différentiel des taux pourrait se resserrer au détriment du dollar. Toutefois, la baisse du billet vert devrait rester limitée face à des devises comme l’euro, dont les fondamentaux ne sont pas non plus particulièrement solides.
Ainsi, même si une baisse marquée du dollar ne semble pas être un facteur décisif pour propulser l'or à 3000 dollars l'once, la désaffection des investisseurs pour les monnaies traditionnelles pourrait bien encourager une diversification vers des actifs plus sûrs, dont l'or fait partie.
De plus, les tensions géopolitiques, telles que la guerre en Ukraine ou la rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, continuent d'alimenter la méfiance à l'égard des devises des grandes puissances économiques, avec le dollar en tête. Dans un tel contexte, les investisseurs se tournent de plus en plus vers des valeurs refuges, et l'or figure parmi les premières options.
Enfin, certaines analyses suggèrent que les stratégies d'investissement basées sur le momentum, particulièrement les fonds CTA (Commodity Trading Advisors), pourraient accroître la demande pour l'or dans les prochains mois. Cela pourrait ajouter un autre facteur haussier au prix du métal précieux.
En conclusion, le contexte global actuel semble indiquer qu'un test du seuil des 3000 dollars l'once pourrait survenir dans un avenir proche. Cette perspective devrait guider les stratégies d'investissement sur l'or pour les 12 à 18 mois à venir.
Cela ne signifie pas qu'une correction à court terme n'est pas envisageable. Si des prises de bénéfices ramènent le prix de l'or vers les 2450 dollars à brève échéance, cela pourrait représenter une opportunité d'achat en vue d'un nouveau test du seuil des 3000 dollars l'once dans une phase ultérieure (source : Allnews).
ACTION
Alors que de plus en plus de tensions militaires se développent à travers le monde et que la planète montre des signes de détresse, le marché boursier continue d'afficher une performance impressionnante, indifférent à ces préoccupations. Les indices Dow Jones et S&P500 ont atteint de nouveaux sommets historiques, avec le S&P500 enregistrant son 44e record de l’année. La récente réunion de la Réserve fédérale a révélé qu’une majorité de ses membres soutenait une baisse des taux d’intérêt de 50 points de base. Cependant, aucun engagement sur un calendrier précis pour d'autres réductions n'a été pris.
Les actions technologiques ont affiché des résultats contrastés. Google (Alphabet) a chuté après que le département de la Justice a suggéré que l'entreprise pourrait être obligée de vendre certaines de ses activités. Cela a affecté l’ensemble du secteur des communications. En revanche, d'autres secteurs, comme la santé et l'industrie, ont bien performé. Boeing a enregistré une baisse notable, en raison de négociations difficiles avec un important syndicat. Dans le secteur du tourisme, Norwegian Cruise Line a bondi de 10,9% après que Citi a relevé sa recommandation, et d'autres compagnies comme Carnival et Royal Caribbean ont également terminé la journée en hausse. Arcadium Lithium a vu son action s’envoler de 30,9% suite à son rachat par Rio Tinto pour 6,7 milliards de dollars.
De son côté, le Nasdaq100 reste en dessous de son record historique, bien qu’il ait renforcé son niveau de 20'000 points. Le Russell2000, qui représente les petites capitalisations, se maintient tout juste au-dessus de 2200 points, un seuil important pour les investisseurs. En Europe, la situation est plus difficile. L’indice Stoxx Europe 600 peine à suivre la cadence américaine, notamment en raison de l'austérité budgétaire, particulièrement en France et au Royaume-Uni. Le Swiss Market Index (SMI) a néanmoins réussi à retrouver sa moyenne mobile à 100 jours en clôture.
La volatilité sur les marchés a légèrement diminué, avec l’indice VIX en baisse de 2,6%. Cependant, le marché obligataire reste tendu, le rendement des obligations américaines à 10 ans atteignant 4,07%. Les investisseurs attendent avec impatience la publication des chiffres de l'inflation, qui pourraient influencer les décisions de la Fed lors de sa prochaine réunion. Si les chiffres de l'inflation sont conformes aux attentes, cela ne devrait pas trop perturber les marchés. En revanche, des chiffres plus élevés pourraient provoquer des turbulences, en particulier sur le marché obligataire.
En parallèle, la saison des résultats des entreprises pour le troisième trimestre commence, avec des banques comme JP Morgan et Wells Fargo en tête. À long terme, l’élection présidentielle américaine en novembre et la prochaine réunion de la Fed le 7 novembre devraient apporter davantage de volatilité aux marchés. Les investisseurs s'attendent à une baisse des taux d’intérêt de 25 points de base lors de cette réunion, suivie d'une autre en décembre. Malgré les incertitudes, les indices S&P500 et Nasdaq progressent de près de 22% cette année.
Sur le plan international, la Banque Populaire de Chine a lancé un programme de 500 milliards de yuans pour soutenir les entreprises cotées et injecter des liquidités sur le marché. En France, Michel Barnier présente son projet de loi de finances à l’Assemblée Nationale, cherchant à économiser 60 milliards d’euros pour réduire le déficit budgétaire, un défi considérable dans un contexte de scepticisme des marchés obligataires.
Sur les marchés asiatiques, les indices ont terminé en hausse. Tokyo a progressé de 0,26%, Hong Kong de 2,7%, Shanghai de 1,32%, et Séoul a gagné 0,19%. Pendant ce temps, l'Europe a ouvert en légère baisse. Le dollar reste stable, tandis que l'euro s'échange autour de 1,0940 USD. Le pétrole est à 73,69 dollars le baril de WTI, et l’or s’élève à 2616 dollars l'once, freiné par la hausse des rendements obligataires et la force relative du dollar.
Enfin, Tesla présentera aujourd’hui son nouveau robotaxi, une voiture autonome en auto-partage qui pourrait concurrencer Waymo. Même si son homologation prendra probablement des années, cette présentation reste très attendue (source : Allnews).
Crypto :
Le marché du Bitcoin traverse actuellement une phase marquante : les réserves de Bitcoin sur les plateformes d'échange sont à des niveaux historiquement bas. Alors que le prix du Bitcoin reste stable aux alentours de 62 300 dollars, la diminution des réserves soulève des questions sur les impacts futurs de cette évolution pour le secteur tout entier. Ce retrait massif pourrait indiquer un changement dans la dynamique du marché, potentiellement annonciateur de perturbations majeures.
Une chute historique des réserves de Bitcoin
Les réserves de Bitcoin sur les plateformes d'échange centralisées représentent la quantité de BTC disponible pour les transactions rapides et la liquidité immédiate. Traditionnellement, lorsque les réserves baissent, cela signifie que les investisseurs retirent leurs actifs pour les stocker de manière privée, souvent en prévision d'une hausse des prix. Certains vont même jusqu’à prédire des bouleversements pour des plateformes comme Binance.
Selon les données de Glassnode, les réserves de Bitcoin sur les principales plateformes d’échange ont chuté à environ 2,58 millions de BTC, un niveau jamais vu depuis 2018. Pourtant, malgré cette baisse des réserves, le prix du Bitcoin a plus que doublé depuis le début de l'année. Cela amène à se demander ce qui explique cette baisse soudaine. Certains analystes pensent que les détenteurs de Bitcoin, qu'il s'agisse de particuliers ou d'institutionnels, préfèrent conserver leurs actifs plutôt que de les vendre.
Les investisseurs se préparent-ils à une hausse importante de la demande ? Ces sorties massives de Bitcoin des plateformes pourraient également indiquer un désir de se protéger de la volatilité des marchés centralisés. Cela pourrait aussi refléter un changement d'état d'esprit, où les détenteurs de Bitcoin cherchent à assurer une plus grande sécurité et une gestion plus autonome de leurs actifs.
Le rôle des investisseurs institutionnels
Un autre élément expliquant la raréfaction du Bitcoin sur les plateformes est l'augmentation des investissements institutionnels. L'arrivée des ETF Bitcoin, qui représentent environ 4,6 % de l'offre totale, démontre l'intérêt croissant des grands acteurs financiers pour cet actif. Des entreprises comme BlackRock et Fidelity, en stockant de grandes quantités de Bitcoin, contribuent à une demande accrue au sein du secteur institutionnel.
Que faire dans le Grand Genève ce week-end ?
Genève – Votre Rallye du Chocolat
Participez au Rallye du Chocolat ce samedi 12 octobre, à partir de 9h30. Armé de votre passeport numérique, parcourez les chocolatiers de la ville à votre rythme jusqu'à 17h00. Dégustez des chocolats et votez pour votre préféré. Préparez-vous à une aventure gourmande où chaque chocolat pourrait être votre prochain coup de cœur ! Des prix alléchants attendent les gagnants, dont un atelier chocolat pour deux. Téléchargez votre parcours ici et savourez chaque instant !
La Roche-sur-Foron – Foire de la Saint-Denis
Venez célébrer plus de 700 ans de tradition à la Foire de la Saint-Denis, qui se tiendra le dimanche 13 octobre. Profitez des concours de races bovines, chevalines et de fromages savoyards. Un véritable festival pour les amateurs de gastronomie et de belles bêtes ! Les enfants auront également leur lot d'animations. Explorez le centre-ville où 250 commerçants exposent des produits locaux et des équipements agricoles, tout en savourant des délices savoyards. Ne ratez pas le coche – ou la vache !