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La poussée de fièvre du franc suisse

La poussée de fièvre du franc suisse

Newsletter du 1 Décembre 2023

Bonjour à tous,

Un peu de positivisme, pour attaquer ce premier week-end et premier jour de notre calendrier de l’avent, avec une paire EUR/CHF en grande forme. Le bulletin météorologique nous prépare un beau week-end ensoleillé. Surtout ce dimanche. Cela changera un peu de ces jours maussades, mais bien utiles pour nos légumes, n’est-ce pas ?

Et pour les plus joueurs d’entre vous, notre calendrier de l’avant va vous faire gagner de beaux cadeaux, avant et jusqu’à noël. Il commence aujourd’hui, vendredi, 1er décembre, avec une trottinette électrique à remporter. 10000 francs suisses de cadeaux suivent, au fil des jours qui viennent, en nous likant sur les réseaux sociaux. Suivez les instructions sur le site.

Nous fêtons également la réouverture du boulevard du pont d’Arve, où l’un de nos bureaux de centre-ville était enclavé depuis des mois dans le fracas des travaux de voirie. Pour fêter cet évènement et le retour à la normalité, le bureau de change Ben S du pont d’Arve vous offre 20 pips quel que soit le montant de votre change. Profitez de cette opportunité tout à fait exceptionnelle !

En bref

Dans l’actualité de la semaine, le taux de référence hypothécaire augmente en Suisse de 3%, ce qui nous ramènera à une possible légère hausse de l’inflation. La trêve au proche orient a pris fin ce matin, le shekhel israëlien qui avait dévissé a d’ailleurs retrouvé son taux d’avant la guerre, et le pétrole également.

Gagnez au change avec Ben S. Solutions de Change

Et pour retourner sur des notes positives, il y a 190 millions de francs suisses à gagner ce soir au jeu euromillions de la loterie romande. 200 millions d’euros au cours du jour. Mais vous aurez beaucoup plus de chances de remporter l’un des lots du calendrier de l’avent mis en place par l’équipe Ben S Solutions de Change.

La semaine de l’EUR / CHF

Cette semaine est une semaine pleine de rebondissements pour l’EUR/CHF. La paire de devises était très stable jusqu’à hier matin 8H, mais a soudain décroché de sa moyenne comprise entre 0.9650 EUR/CHF et 0.9625 EUR/CHF depuis quelques jours. Le franc suisse est monté tout au long de la journée d’hier, régulièrement. Puis le taux de change de la paire de devises EUR/CHF a soudain piqué jusqu’à 0.9480 EUR/CHF, avant de remonter au-dessus des 0.9500 EUR/CHF. La paire a alors repris une moyenne de taux de change se situant entre 0.9520 et 0.9540 EUR/CHF.

A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, le taux de change de l’EUR/CHF, se situe à 0.9525 EUR/CHF.

Avec un plus haut hebdomadaire, lundi, à 0.9625 EUR/CHF, et un plus bas jeudi donc, la paire EUR/CHF aurait dû subir les annonces de clôture mensuelle, avec une progression sur un mois de 8 à 9% des places financières. Les analystes s’attendaient à court terme à ce que le cours de change de l’EUR supplante la suprématie du cours du franc suisse.

UBS commente l’EUR/CHF

Mercredi 29 à 17h45, la banque UBS annonçait l’EUR/CHF à la hausse à ses clients, hausse modérée cependant. Elle s’appuyait sur les conséquences de l’annonce de l’indice des prix à la consommation des Etats Unis, du recul des prix de l’énergie en Europe et de meilleures performances de la croissance européenne. La hausse de l’EUR/USD reste sans commune mesure avec celle du cours de l’EUR/CHF. Il s’agit là d’une vision à court et moyen terme de la part des analystes de l’institution, et la chute brutale de l’euro qui s’en est suivi n’impacte pas nécessairement cette vision.

Toujours d’après la banque, les écarts de rendements réels des devises devraient se concentrer, ce qui devrait favoriser l’EUR/CHF. Si l’on en croit ses analystes, l’achat d’EUR/CHF serait une bonne opportunité à terme. Il sera intéressant de suivre en parallèle l’évolution de la communication en la matière, de la première banque suisse.

L’EUR/CHF se maintient donc 100 pips plus bas qu’en début de semaine.

De l’ambiance macroéconomique.

La reprise économique dans la zone euro semble prendre de l'élan, avec une amélioration récente des indicateurs tels que les indices des directeurs d'achat (PMI) et l'indice IFO allemand. Ces chiffres dépassent les attentes des économistes, affichant une embellie après une période de crise énergétique et une reprise plus lente en Chine. Cette amélioration est particulièrement bienvenue pour l'Allemagne, la plus grande économie de la région. Les perspectives économiques de la zone euro dans son ensemble devraient également bénéficier de la fin probable de la hausse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne.

Et annoncent la décrue des taux d’intérêts directeurs élevés de l’institution, qui face à une baisse de l’inflation aura de bonnes raison de les réduire. Quid des taux de change de l’euro face aux autres devises, en conséquence.

La FED et les taux

D’ailleurs la Fed qui se réunit le 13 décembre va sombrer dès les prochains jours dans le mutisme, auquel sont soumis ses membres afin d’éviter toutes spéculations sur les valeurs boursières et financière. Un mot d’un grand banquier central peut orienter le cours de change de l’EUR/CHF, et celui de l’USD/CHF et amener les acteurs des marchés à convertir leurs devises en amont d’une annonce. Toutefois, le suspense est infime, tant le consensus est persuadé que la FED ne bougera pas un cil.

Déjà, les principales banques centrales font face à des remises en question quant à leurs politiques monétaires ultra-accommodantes adoptées depuis la crise financière de 2008.

Influence des banques centrales sur les taux de change

La période de maintien de ces politiques a conduit à une complaisance à l'égard de l'inflation, basée sur des modèles prévisionnels qui ont montré des économies développées loin de leur pleine capacité. Cependant, les perturbations telles que la pandémie de COVID-19 et la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine ont rapidement transformé l'environnement économique, suscitant des craintes d'hyperinflation. Les banquiers centraux cherchent maintenant à éviter une nouvelle poussée inflationniste, tout en justifiant leurs décisions de maintenir des taux d'intérêt élevés plus longtemps que prévu. Les investisseurs, cependant, se concentrent sur des faits tels que la chute des prix des matières premières et des prix à la consommation, anticipant des baisses de taux l'année prochaine. Cela renforce les perspectives positives pour les classes d'actifs traditionnelles, notamment le marché obligataire et le dollar américain dont le taux est pourtant en forte baisse face aux principales devises, telles que l’euro, le franc suisse ou le yen. Ainsi, l’USD/CHF a vu son cours de change passer de 0.9110 USD/CHF, à 0.8750 USD/CHF en un mois, et l’EUR/USD de 1.0525, à 1,1010 EUR/USD en quelques semaines seulement.

Black Friday, pas que chez Ben S

Pour ce qui est de la santé de la première économie de la planète, nous suivront les actualités économiques aux États-Unis. Il est intéressant de noter que les ventes en ligne du Black Friday ont atteint 9,8 milliards de dollars, enregistrant une hausse de 7,5 % par rapport à l'année précédente. Cette augmentation reflète la santé financière des consommateurs américains, avec un faible taux de chômage et un pouvoir d'achat solide. Mais ne bénéficient pas entièrement aux entreprises américaines bien entendu. On pourrait en attendre un dollar plus fort qu’il ne l’est, et sa chute devrait s’estomper dès avant la fin de l’année.

Et la bonne humeur qui nous vient d’outre atlantique et semble communicative, voit les chiffres plutôt positifs se succéder en Europe, depuis un mois.

Tout cela nous amène à penser que les fondamentaux qui justifiaient le taux de l’EUR/CHF, notamment, sont en contradiction avec cette soudaine flambée de la devise suisse. Faut-il y voir une action brutale de la Banque Nationale Suisse qui voudrait maintenir haut le taux de change de sa devise? Quelques milliards de francs de devises vendus sur ses réserves de change ? Pour ramener le taux à son niveau de mi-octobre et juguler une tendance inflationniste par le biais d’un cours de change du franc suisse fort ? Ce sont là des supputations.

Quid des besoins immédiats des entreprises suisses, en difficulté naissante en cette fin d’année.

Les Fondamentaux de la semaine du 27/11/2023

SMI

Les marchés actions ont progressé cette semaine, électrisés jeudi par les chiffres de l’inflation, en baisse en Europe et aux Etats Unis. Les marchés veulent désormais croire que les banques centrales vont baisser leurs taux dès les premiers mois de 2024 et laisser s’envoler la relance.

Paris clôture la semaine à 0.60% de hausse, avec une belle reprise consécutive à une forte chute en milieu de semaine, Frankfort, en revanche, se démarque, avec une progression de 2 %. Londres évolue moins brillamment avec un léger recul sur la semaine et des cours en dents de scie. Le Footsie est plombé par les décisions récentes de la BofE, et par les cours du pétrole. Enfin, le prix de la meilleure performance 2023 va au Nikkei dont les valeurs ont le vent en poupe. 28% en 11 mois, contre -11% pour l’indice de Hong Kong. La Chine a laissé la place de premier mondial aux Etats Unis 10921 points. C’est l’envolée.

Le SMI a quant à lui, a plongé en milieu de semaine, avant de suivre la même trajectoire que Paris. Il se situe donc au même niveau que celui où nous l’avions laissé la semaine passée. Mais les gains sur le mois de novembre ont de quoi rassurer les derniers investisseurs qui ne l’étaient pas encore. Avec une hausse de 1.4% pour la bourse de Zürich. Cela reste peu comparé aux 8% de performances du Dow Jones sur le mois de novembre. Et aux 11% de progression du Nasdaq composite drainé par l’engouement des investisseurs pour les valeurs de l’intelligence artificielle.

Le SMI a quant à lui, a plongé en milieu de semaine, avant de suivre la même trajectoire que Paris. Il se situe donc au même niveau que celui où nous l’avions laissé la semaine passée. Mais les gains sur le mois de novembre ont de quoi rassurer les derniers investisseurs qui ne l’étaient pas encore. Avec une hausse de 1.4% pour la bourse de Zürich. Cela reste peu comparé aux 8% de performances du Dow Jones sur le mois de novembre. Et aux 11% de progression du Nasdaq composite drainé par l’engouement des investisseurs pour les valeurs de l’intelligence artificielle.

Brut, Brent en mer du nord.

Les membres de l’OPEP se sont réunis cette semaine dans une ambiance de dispersion. Ce qui est fâcheux pour une réunion. Le cartel a finalement entériné une baisse supplémentaire de la production par rapport à ses capacités initiales de 1110000 barils par jour. Cet été, la baisse programmée devait être de 1228000 barils. L’Arabie saoudite maintient la baisse initiale jusqu’en mars, et la Russie, dans un ultime effort, remonte sa baisse de production, (ce ne me semble pas être une faute de syntaxe, si ?) de 200000 barils par jour, pour atteindre 500000 barils. Avec 6 pays producteurs supplémentaires, les nouvelles réductions de production n’atteignent pas le million de barils par jour, affectant la crédibilité que leurs portent les marchés. D’autant que certains pays membres ne se plient pas aux réductions de production établies, ce qui réduit l’ampleur des baisses et provoque le scepticisme des marchés. Source : R. Haworth analyste chez United States Bank Asset Management Group.

Ainsi, le cours de clôture d’hier soir était de 80,57 dollars le baril, stable sur une semaine haussière mais en forte chute suite à la réduction annoncée par le cartel. Le baril de WTI, a lui terminé en légère hausse sur la semaine, à 75.74 dollars le baril.

C’est une surprise, alors qu’une forte hausse était attendue, et espérée par les pays de l’OPEP qui cherchent à maintenir la stabilité des prix du marché. Warren Paterson d’ING pense que la baisse est due au fait que la baisse de production est artificielle mais que le surplus de production n’aura pas été résorbé avant l’été.

C’est également bien sur une bonne nouvelle par rapport à l’inflation.

Or

2040. Ce n’est pas une année mais le cours de change en dollars pour une once d’or. Ce qui est remarquable dans une période haussière qui induit la reprise des principales économies, la Chine mis à part. 2040 dollars l’once, c’est encore et toujours comme nous vous l’avons expliqué, le résultat de la diversification opérée par les particuliers, les institutions et les états, ces derniers cherchant à assoir les taux de change de leurs devises respectives sur une valeur tangible et reconnue comme telle.

Notre Vreneli cote actuellement, au son des cloches de Big Ben, (à ne pas confondre avec Big Ben S), 356 francs suisses, et le Napoléon coq, 353 francs. Il vous faudra débourser un peu plus de 57280 CHF pour un lingot d’or pur 999/1000èmes, si vous êtes un établissement financier, et encore un peu plus si vous êtes un particulier. Rappelons que dans le cadre de notre calendrier de l’avant qui débute aujourd’hui, 1er décembre, une pièce d’or pur, état supérieur, dans un bel écrin, sera à gagner dans quelques jours. Le lot du jour remporter vaut sensiblement plus cher puisqu’il s’agit d’une trottinette électrique. Qui n’est pas en or malheureusement.

Cryptomonnaies

Le Bitcoin continue sa progression à 38260 dollars soit 33458 CHF au cours de change du jour. La capitalisation totale du marché continue d’augmenter avec 1.44 trillions de dollars. Tous les plus gros coins sont dans le vert, avec un Etherium qui atteint à présent les 2100 dollars. C’est une progression de 5% en une semaine pour la deuxième capitalisation du marché. Sur laquelle bruissent des rumeurs qui voudraient, que l’ETH, beaucoup plu fluide et rapide dans les transactions, remplace le bitcoin en tête de peloton.

Soft landing

Ainsi, les marchés favorisent-ils un scénario de softlanding pour les principales économies de la planète.

Bien que la désinflation reste persistante, les banques centrales préfèrent rester prudentes avant de réduire leurs taux. Seul demeure l’incertitude du moment opportun et de l’ampleur de ces réductions. La commission Européenne se préoccupe des dérapages budgétaires en Europe. La France et 3 autres pays risquent une procédure de déficit excessif. Ce serait alors une bonne nouvelle pour le franc suisse, dont le taux serait encore une fois impacté.

Pour conclure

Nous vous attendons tous sur nos réseaux sociaux, pour participer au calendrier de l’avant Ben S. Et souhaitons dans cette dernière ligne droite avant noël, que les marchés soient aussi prolifiques en bonnes surprises, qu’elles l’ont été au mois de novembre.

Nous nous retrouverons donc vendredi prochain, alors que 7 lots auront été gagnés, pour faire le point sur l’environnement et l’évolution de la paire EUR/CHF

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