EUR CHF : La petite bête qui monte, qui monte
A la veille d’un week-end ensoleillé de deux jours cette fois, avec des températures dépassants les 20 degrés si l’on en croit la météo, nous nous retrouvons pour une nouvelle analyse de la paire EUR CHF, en plein suspens.
Depuis bientôt 5 mois, l’EUR CHF a progressé de près de 7%. C’est une perte sèche pour le pouvoir d’achat des frontaliers et des Suisses qui partent en voyage ou ont l’habitude de faire des emplettes en France voisine. Mais est-il temps de changer ses francs en euros pour éviter de perdre sur le taux de change interbancaire de référence ? Le marché FOREX va-t-il reconduire la paire comme nous le promettaient certains experts il y a quelques mois, vers et bien au-delà de la parité ?
La question se pose.
On l’a vu, contrairement au cours du pétrole ces derniers temps par exemple, le cours de change de l’EUR CHF est sensible à court terme aux évènements géopolitiques et aux risques de crise financière entre autre. Mais il est aussi sensible à long terme à la reprise de l’économie, aux promesses de variation des taux d’intérêt directeurs des banques centrales, pour des raisons de différentiel de rémunération des devises en terme de ces mêmes taux d’intérêts. L’écart entre les taux d’inflation suisse et celui de la zone euro de même que la reprise prévisible de la zone euro plaide en faveur d’une hausse continue de l’EUR CHF.
Il faudra surveiller bientôt la prise de parole de Thomas Jordan, président de la Banque Nationale Suisse qui s’exprimera sur sa politique monétaire. Cet évènement pourrait considérablement influencer les cours de change du franc suisse avant la fin du mois.
Avis d’expert et EUR CHF
Daniel Hartmann, chef économiste de J.P. Morgan s’attend à un ralentissement de la croissance en fin d’année, ce qui favoriserait de nouveau le franc suisse dont il faut garder en tête qu’il repose sur l’image de fondamentaux d’une économie suisse solide, qui présente souvent des excédents budgétaires.
Perspectives encourageantes
L’inflation, la reprise chinoise insolente depuis quelques semaines qui fait suite à la prise en charge de la dette sur les logements vacants grâce, désormais à la garantie du pouvoir chinois, la bonne tenue des marchés et les perspectives de développement du secteur de l’intelligence artificielle qui draine les places boursières, ainsi que les perspectives et espoirs de baisses des taux d’intérêt et donc de développement de la croissance globale, laissent le franc suisse en retrait des investissements profitables et des besoins de valeurs de repli. Cette tendance générale peut toutefois s’inverser en cas de risque de conflit impactant les fournitures de matières premières, l’inflation, ou de Krach. Et ce ne sont pas les épées de Damoclès qui manquent, tout autour du globe.
Les taux d’intérêt font les taux de change
Alors que les commentaires de la FED, hier soir, ont secoué les illusions des marchés, les résultats insolents de Nvidia, valeur phare des places financières et de l’intelligence artificielle ont confirmé l’optimisme boursier. Le franc suisse est resté stable, hier, au lendemain de ces annonces qui s’entrechoquent. Les facteurs les plus déterminant dans l’évolution de la paire EUR CHF vers la parité seront les décisions des banques centrales suisse et européenne au mois de juin, et d’ici là, les moindres commentaires et indications que nous donnerons les autorités monétaires, seront susceptible de faire évoluer les taux de change par le biais du différentiel d’intérêt négatif avec la zone euro.
Le gout du risque
Ainsi l’indice des prix à la production entre autres indices, pour l’Allemagne dont les chiffres en données annuels étaient meilleurs qu’attendu. La baisse des tarifs de l’énergie a probablement aidé. Et le gout du risque des investisseurs est revenu en force. Tout cela favorise la marche en avant de la paire EUR CHF vers la parité. Paire qui cette semaine s’est fixée sur la résistance des 0.9900 EUR CHF et évolue peu depuis.
Mais la valeur refuge n’a peut-être pas dit son dernier mot avec des élections polarisées à l’extrême, des tensions commerciales et protectionnistes, et la possibilité que certaines attentes des marchés soient déçues. Le franc suisse n’ira pas forcément beaucoup plus loin que la parité si la bulle menace de se dégonfler.
Euphorie et œillères
Pour l’heure, les marchés financiers dans leur grande majorité se laissent porter par l’ambiance euphorique au sommet de laquelle les valeurs de l’intelligence artificielle battent sans cesse leurs records, sans vouloir entendre parler des risques ambiants. A l’ombre de celles que l’on nomme les 7 magnifiques, toutes ne passeront pas l’épreuve de la rentabilité. Mercredi, confortés par les résultats du colosse Nvidia, qui a battu de nouveaux records avec une action qui se dirige allègrement vers les 1000 dollars, et une capitalisation boursière de 2350 milliards de dollars, soit plus de 4 fois celle du géant Tesla. Et le cours de l’action Nvidia a quasiment doublé en 4 mois. Toujours derrière Apple et Microsoft qui grâce à l’intelligence artificielle est devenue la première capitalisation mondiale. Mais parfois l’intelligence artificielle subie des échecs. Tel Google qui nous présente ses nouvelles fonctionnalités IA, et a suggéré à un internaute ayant raté sa recette de pizza, de mettre de la colle dessus pour la ratrapper, ou a affirmé à un autre, qu’un chien jouait en NBA. Si vous désirez rire une minute, https://www.theverge.com/2024/5/23/24162896/google-ai-overview-hallucinations-glue-in-pizza
En anglais dans le texte, mais l’intelligence artificielle vous le traduira si vous ne maitrisez pas la langue de Shakespeare.
Il y aura beaucoup de candidats et peu d’élu au chapitre de l’IA, ce qui rappelle une situation similaire d’il y a 25 ans, avec la crise des valeurs technologiques, surfant sur la vague internet, dans ses débuts. Cette vague-ci porte le navire de l’économie mondiale.
Et tant que les marchés financiers, qui attendent des baisses de taux et les résultats de sociétés comme ceux d'Nvidia avec une certaine sérénité, ne sont pas contredits par les évènements, la paire EUR CHF sur les semaines à venir n’a pas de raisons de ralentir son rythme.
La semaine de l’EUR CHF
L’EUR CHF
La paire EUR CHF parait cette semaine, prise dans un carcan.
L’EUR CHF a progressé de 15 à 20 pips autours d’un cours pivot situé d’abord en dessous en début de semaine, puis au-dessus en fin de semaine, de 0.9900 EUR CHF.
10 jours avec l’EUR CHF
Jeudi dernier après midi, l’EUR CHF se situait sur une moyenne de 0.9830 EUR CHF. Le lendemain, nous nous sommes quitté sur un taux de change de 0.9860 EUR CHF, et en une semaine, l’EUR CHF a progressé de 50 pips. Jusqu’à un maximum de 0.9914, hier, à l’ouverture des marchés. La dernière fois que l’EUR CHF a franchi ce palier, c’était en mai dernier, il y a un an et une semaine. Or, depuis début janvier, la courbe du taux interbancaire de l’EUR CHF oscille entre des limites hautes et basses sans cesse en progression de quinzaines en quinzaines. Si l’EUR CHF continuait sur la même lancée, il atteindrait 1.0200 EUR CHF avant la fin du mois de juin. Il suffit de tracer une courbe entre les crêtes les plus hautes et les creux les plus bas du graphique pour s’en persuader. Si l’on observe la courbe de l’évolution de l’EUR CHF, on voit une dynamique claire depuis le début de l’année. Interrompue brusquement autour du 15 avril, moment d’incertitude, date de l’attaque de missiles l’Iran contre Israël, qui avait fait craindre un embrasement général au moyen orient. Et un choc pétrolier en conséquences qui n’a pas eu lieu. Ce après quoi, la hausse de l’euro a repris face au franc suisse.
A l’heure à laquelle nous écrivons ces lignes, Le taux de change de la paire de devises est parvenu à 0.9920 EUR CHF.
La volonté de la BNS pour l’EUR CHF
On ne parle plus des interventions de la Banque Nationale Suisse, qui ne semble plus disposée à intervenir sur les cours de change du franc suisse puisque la dépréciation du franc suisse qu’elle appelait de ses vœux s’est faite naturellement. Boostée par l’énorme surprise qu’a provoqué la baisse de son taux directeur à 1,5% trois mois plus tôt qu’attendu. L’inflation ne fait plus parler d’elle en Suisse. Ce n’est peut-être pas le ressenti qu’ont les Suisses, mais les chiffres des statisticiens fédéraux sont là. Alors la question qui se pose : Est-ce que la BNS accompagnera la BCE dans sa baisse de taux de juin, ce qui pourrait si ce n’est déjà fait, faire baisser le franc suisse jusqu’à la parité face à l’euro ? Ou gardera t’elle des cartouches pour la rentrée ? Au cas où l’inflation ressurgirait de sa boite ? Les experts d’UBS penchent pour une décision de la BNS de ramener le taux d’intérêt è 1,25% en juin et 1% en septembre, lors des réunions de politique monétaires ce qui affaiblirait considérablement le franc suisse face à l’euro.
Le taux du contrat à terme Saron, (Swiss Average Rate Over Night, taux d'intérêt servants de référence sur les marchés interbancaires) montrent à travers le léger ralentissement de l’économie que les chances d’assouplissement de la politique monétaire en juin destinées à soutenir l’économie suisse sont assez élevées. Cependant, l’effet d’annonce aura possiblement déjà eu des effets sur le cours de change du franc suisse, devançant les prises de positions de la BNS.
Et le franc suisse à volonté
Le franc suisse est désormais volontiers utilisé pour des opérations de portage à court terme. Et de plus en plus d’investisseurs profitent de ce que la BNS ne soutient plus sa devise pour risquer des options et des ventes à découvert contre le franc suisse.
L’EUR CHF en baisse régulière toute la semaine, de 80 pips.
USD CHF :
Jeudi dernier également, le franc suisse a connu un regain de vigueur face au dollar. Le cours de change de la paire USD CHF a rebondi sur une résistance à 0.9000 USD CHF avant de reprendre de la hauteur, brutalement d’abord en moins de 2 jours jusqu’à 0.9100 USD CHF, puis plus lentement jusqu’à aujourd’hui. Le dollar a atteint son summum mercredi soir avec un taux de change de 0.9158 USD CHF, taux en deçà duquel il se maintient depuis. Le dollar, sorti pourtant renforcé des discussions de la FED, avait profité la semaine dernière de l’annonce des plus mauvais chiffres de la production industrielle depuis 2020. La chute de la production du secteur secondaire de 3,3% annuels publiée par l’OFS, ainsi que celle du chiffre d’affaire des entreprises industrielles, ont accompagné une progression de 0,2% du PIB de l’économie suisse. Des chiffres décevants qui marquent un recul de la croissance attendue et ont accentué le recul du franc suisse face à l’euro et au dollar, dont les zones respectives connaissent une croissance encourageante. Mais comme les réductions de taux devraient être plus importantes aux Etats Unis qu’en Suisse, on doit s’attendre à des conséquences en fin d’année sur la paire USD CHF.
A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, le taux de change du dollar est de 0.9150 USD CHF
La baisse du cours de change du franc suisse face à l’euro et au dollar a un impact sur l’inflation. Mais dans le cas de la Suisse, il ne faut pas le surestimer. La baisse des taux en Suisse rend improbable toute hausse du taux de référence, ce qui amènerait une relance de l’inflation. La baisse du franc suisse d’une part et le fait que le taux de référence ne soit pas relevé annihilent les effets de l’un et l’autre.
Selon UBS,
la faible activité économique des pays européens pèsera sur le secteur manufacturier helvétique et sur l'économie. Mais la consommation est stable l’institution prévoie toujours à une croissance du PIB suisse de 1,3 % en 2024.
En revanche, une amélioration de l’activité des pays européens en 2025 auront l’effet inverse. Seule une inflation pourrait gripper la croissance et empêcher le PIB sur de progresser de plus d’un et demi pourcent. Car les banques centrales n’auraient alors plus la latitude nécessaire pour réduire les taux. UBS prévoit 1,2% d’inflation en 2024 et 1% en 2025.
Commodités influentes dans l’économie globale
Si Nvidia termine en hausse de 9%, l’autre valeur qui fait parler d’elle est Boeing, qui perd encore 7% et confirme qu’il ne reviendra pas hors de la zone rouge cette année. Boeing en chute libre, c’est inquiétant pour l’avionneur, qui enchaine les soucis techniques et les incidents de vol graves, à tel point que de plus en plus de passagers s’assurent qu’ils ne vont pas monter dans les appareils incriminés.
Sur les marchés cette semaine, le pessimisme est apparu mercredi alors que les derniers indices PMI font craindre un regain d’inflation qui repousserait la baisse des taux de la FED au delà de septembre. Les investisseurs n’ont pas apprécié. Du coup le dollar américain est monté face à un large panier de devises étrangères, le cours de l’once d’or a fortement baissé, et les rendements obligataires ont regagné du terrain. Une série de résultats économiques intéressants sont attendus cet après-midi pour confirmer ou inverser la tendance.
SMI
C’est un SMI avec une courbe en dents de scie comprise entre 11930 et 12050 points. Qui revient plus ou moins sur ses positions de lundi matin. Une semaine pour rien ? Pas pour Logitech, spécialiste des outils technologiques qui a rendu publique mardi la mise au point de nouveaux outils pour les salles de réunion. Avec notamment la caméra de nouvelle génération 'MeetUp 2', dont le précédent exemplaire avait battu tous les records de vente avec 1 million d’exemplaires vendus (à 1000 francs l’exemplaire, soit 1 milliard de dollars, 905 millions de francs suisses au cours du jours)
L’action Logitech a gagné 6% depuis mardi et confirme cette hausse ce matin. L’entreprise lançant également de nouveaux logiciels de réservation de salle, et d’accès à distance, avec de nombreuses fonctionnalités innovantes.
Le reste des valeurs de la place financière Zurichoise a vu ABB et Alcon progresser de 3%, et Lonza et Nestlé reculer d’autant.
Roche pour finir, a obtenu de la FDA un blanc-seing pour une mise sur le marché d’une molécule expérimentale ayant des résultats sur les thérapeutiques de certaines formes de cancer du sein. L’action n’est pas montée pour autant. (-1,5% sur la semaine)
Raiffeisen enfin connait des difficultés suite à son exposition, et particulièrement à son implication sur le marché russe.
Marchés pétroliers
Suite à un pic en début de semaine à 84,40 dollars, le cours du baril de pétrole brut, brent en mer du nord a perdu 4% cette semaine à 81 dollars, ce qui ne manquera pas de ravir les automobilistes qui ne sont pas encore passés à l’électrique. Mais la Russie s’est engagée à compenser sa surproduction d’avril et annonce vouloir se conformer aux quotas de l’OPEP.
En attendant, le département d’état de l’énergie aux Etats-Unis mettra en vente un million de barils pour maintenir les prix à la pompe en baisse, à la veille du « chasser-croiser » du memorial day. Le gouvernement américain prend soin de ses électeurs à 6 mois de l’élection. Peut être pourrait-on faire de même en Europe à la veille des week-end ? (lol)
Selon Bart Melek de TD Securities, l’économie américaine ne ralentie pas suffisamment pour permettre à la Fed de baisser les taux d’intérêts. Et des taux trop élevés sont dissuasifs pour les consommateurs et pourraient faire reculer la demande. D’où la baisse des cours du pétrole cette semaine selon l’analyste. Gageons que vous aurez déjà remarqué le résultat à la pompe.
Or
L’or a moins la cote puisque la sienne recule cette semaine de 100 dollars en une semaine, de 2440 à 2338 dollars.
Le lingot d’un kilo vaut 68817 francs suisses. Le vreneli 20 frs or 404 francs suisses, et le napoléon, 20frs repasse la barre des 400 à 399 francs suisses. Il est intéressant de noter qu’en Suisse, il n’y a pas de taxe sur l’or, alors qu’en France, l’or que vous vendrez vous sera payé uniquement par chèque et assorti d’une taxe sur les métaux précieux de 11,5% ou d’une plus-value. Et ce conformément à la loi.
Marché des crypto-monnaies
Il y avait de l’argent à se faire cette semaine sur le marché des crypto-monnaies. Lundi, la SEC , le gendarme de la bourse américaine a prié le NYSE le Nasdaq et le CBOE, trois principales places financières américaines de quotation de préparer leur demandes pour l’inscription des ETF ethereum au comptant à la cotation. Tous tend à prouver que la SEC est favorable à ces demandes. L’ethereum a bondi de 20% entrainant tout le marché avec lui, mais au cours de la semaine, le ballon s’est dégonflé. Après un record de 71300 dollars soit 65250 francs suisses au taux de change actuel, le bitcoin s’est également replié sous les 67000 dollars (61300 francs suisses après conversion). Voilà un moment que le marché des bitcoins vogue entre 60000 et 70000 dollars en moyenne, et s’adosse aux marchés traditionnels.
EUR CHF : Le suspens de la parité
Le franc suisse est plus résistant qu’il n’y parait. Mais le cours de change de l’EUR CHF est suspendu aux commentaires et aux actes des banques centrales. La Banque Centrale Européenne doit composer avec d’importants écarts de croissance. C’est pour elle une situation inédite lorsque des pays comme l’Allemagne, jadis si dynamique, voit son activité et sa croissance stagner, et l’Espagne au contraire en pleine croissance. Cette dernière conserve le taux de chômage le plus élevé en Europe, stabilisé à plus de 12% pour la péninsule Ibérique contre désormais 2,3% au mois d’avril en Suisse, et 4,2% à Genève.
Quoi qu’il en soit, la BCE abaissera très probablement ses taux en juin. Réduisant le différentiel du taux de change de l’EUR CHF. Ce qui permettra si elle l’estime nécessaire à la Banque Nationale Suisse de ramener son taux d’intérêt directeur à 1,25% en septembre, au lileu de juin.
La croissance globale nécessite cette action et les marchés ne redoutent plus une nouvelle crise de la dette en Europe. Ni un scénario comparable à la crise dite de PIGS qui épouvanta les marchés au début de la décennie précédente.
Il est temps pour nous de nous quitter pour se préparer à partir en week-end pour les uns, et assurer la relève pour les autres. Quelques idées d’activités dans la région vous seront peut-être utiles ?
Fetes de la nature à Vevey cette semaine vous permettra lors d’une ballade de découvrir les merveilles de la nature en Suisse. Réservation conseillée
[email protected] Mais vous pouvez réserver directement sur le site https://www.tempslibre.ch/gen-ve/manifestations/424669-f-te-de-la-nature-2024-en-suisse-romande
Pour les familles, sur le thème des œuvres de Disney à l’Alhambra de Genève, vous verrez ou reverrez quelques courts métrages.
Plus chaud, le dance show à Manor, avec la présentation des maillots de bain, au 2ème étage, espace lingerie, à 15h et à 16h. Vous y découvrirez la collection printemps été.
Enfin si vous n’avez pas encore découvert les bisses du Valais nous vous recommandons les Bisses de Suisse. Le plus connu dont nous vous avons déjà parlé est le bisse de Savièse, ou Bisse de torrent neuf.
Il nous reste à vous souhaiter un excellent week-end et à vous retrouver vendredi prochain pour une nouvelle analyse de la paire EUR CHF.
X.C.