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L’EUR CHF avant la BNS
Publié le 06 December 2024
Temps de lecture < 24 min.

L’EUR CHF avant la BNS

A une semaine de la réunion de la Banque Nationale Suisse, la censure du gouvernement français était d’après la plupart les experts, censé entrainer les places financières européennes vers un abime. Beaucoup s’attendaient, à un recul de l’euro face au dollar, car la deuxième économie de la zone euro pèse lourd sur le reste du bloc européen. L’EUR CHF n’a même pas vacillé.

N’espérez pas attraper des coups de soleil ce week-end. Après avoir fait votre change et converti vos francs suisses en euros ou d’autres devises qui vous sont indispensable en cette période de salaires, vous pourrez vous balader sur les marchés de noël avec un parapluie par prudence, si le soleil ne fait pas son apparition. Le folklore genevois dont vous trouverez la narration en bas de cette analyse, pourra distraire les plus courageux d’entre nous.

Sur les marchés financiers (de noël):

Les investisseurs ont horreur du doute et du manque de stabilité.  Mais la confiance semble perdurer à en voir les performances au surlendemain de la motion de censure, et au lendemain de la démission du gouvernement français. Et ce, après que la France, notée par Standards & Poor a pu conserver sa notation AA-. L’optimisme tient.

L’euro a réfuté les craintes des meilleurs analystes

La stabilité du cours de change EUR CHF sur le mois passé et notamment à partir du 6 novembre, lendemain de l’élection de Donald Trump a été suivi par la chute souple et plus ou moins régulière à quelques soubresauts près de la paire EUR CHF.  Le gouvernement français a remis sa démission, et malgré les nombreuses inconnues concernant le budget extrêmement déficitaire de la France, il n’y a donc pas eu de crise de confiance de la part des investisseurs, ni d’accélération dans le processus de chute de l’euro. Le taux de change de l’EUR CHF semble s’être stabilisé.  La Banque Nationale Suisse n’aura finalement pas eu à intervenir sur les marchés devises.

Et prouvé la solidité de son cours de change

Le cours de change de l’EUR CHF a beau être relativement bas, un nombre croissant de sociétés exportatrices couvrent leurs positions en euros et vendent leurs recettes. Ce mouvement est perceptible.  Et a pesé sur le cours de change. Le dollar est lui historiquement haut, et les titres américains paraissent surcotées, au regard de leur place dans le monde. L’économie américaine absorbe une part des capitaux bien supérieure à ce qu’elle représente.

Alors que les BRICS + cherchent depuis longtemps une devise de substitution au dollar américain, la Russie en tout premier lieu prônant un monde multipolaire, le président Trump a menacé de taxer à 100% les importations des pays qui adhéreraient à cette nouvelle monnaie d’échange. Ce monde, pour ce qui est en tout cas de la finance, reste pour le présent unipolaire. Il ne prend pas la voie souhaitée par la Russie et ses alliés, alors que tous les regards et tous les capitaux affluent vers les Etats-Unis. Dont les places financières ne cessent de rapporter prises de bénéfices et dividendes.  Ce qui porte le cours de change du dollar américain, alors que rien n’empêche le trésor américain de faire fonctionner la « planche à billets », sans grandes conséquences sur les cours de change du dollar. 

Il était question des cours de change :

A l’autre bout de notre planète bleue, la Corée vient de vivre des heures folles. La devise coréenne, le won, a chuté lorsque le président sud-coréen a décrété la loi martiale. Déjà entaché par des scandales, le dirigeant a dû faire face à tout son gouvernement et au parlement, avant de faire machine arrière. Le won coréen déjà mal en point a chuté de 9% dans la nuit devant cette crise de démocratie. Il s’est repris, mais continu à perdre du terrain face au franc suisse et au dollar US. C’est la première fois en 50 ans que l’état d’urgence est décrété en Corée du sud, au prétexte d’une menace nord-coréenne supposée.

Taux de change stable

Le franc suisse se maintient cette semaine et les traders se préparent à la réunion de politique monétaire décisive de la semaine prochaine à Berne. La Banque Nationale Suisse doit se prononcer sur sa décision de baisser ou non ses taux d’intérêt directeurs. Actuellement ce taux  d’intérêt est de 1% et l’inflation est maitrisée malgré une légère augmentation en novembre : De 0,6% à 0,7%. Ce qui laisse toute latitude à la BNS pour baisser son taux à 0,75%. Le franc suisse mécaniquement perdrait alors de la valeur face à l’euro et au dollar américain puisqu’il serait moins bien rémunéré. Attention tout de même au retour de flamme s’il était utilisé lors d’opérations de carry trade.

Dans la boule de cristal des experts d’UBS

Les analystes d’UBS ont déclaré s’attendre à ce que l’institution baisse ses taux le 12 décembre, et à plusieurs reprises en 2025.  Le but de la BNS est d’assurer la stabilité des prix. L’économie suisse a besoin d’argent pas cher et d’un cours de change du franc suisse moins onéreux, pour l’exportation. Nombre de suisses et de frontaliers préfèreront sans doute un statut quo maintenant le franc suisse aux cours de change actuels pour convertir leurs francs suisses en euros et en dollars. La réunion de politique monétaire du 12 décembre risque de les décevoir.

Après avoir abaissé ses taux en septembre, de 0,25%, la BNS avait contradictoirement indiqué que rien ne l’obligeait à abaisser ses taux en décembre, par la voix de son vice-président, et que des baisses de taux supplémentaires pourraient intervenir dans les trimestres à venir pour assurer la stabilité des prix sur l’année 2025 par d’autres canaux. Les prévisions d’inflation étaient de 1% pour le quatrième trimestre. Les données réelles sont bien inférieures aux prévisions et donnent toute latitude à la BNS pour agir à sa guise. Ce qui amène les analystes d’UBS, dans leurs publications à prévoir une baisse de 0,25% du taux nominal, à 0,75% la semaine prochaine. Ces mêmes experts prévoient une nouvelle correction en mars qui mènera ce taux à 0,50%.

UBS prévoit une chute de l’inflation à 0,50% sous l’effet de l’évolution des prix de l’énergie. 10% selon la banque. Provoquant un considérable écart de 0,2% sur le taux d’inflation sous-jacente et importée, en Suisse. Ce qui pourrait de nouveau  amener la BNS à réduire encore ce taux. Reste à voir si après la dernière réunion des membres de l’OPEP, qui sont finalement parvenu à un accord, l’abondance d’hydrocarbures actuelle perdurera…

En économie, rien n’est jamais joué

Montagnes russes pour l’EUR CHF ?

Le spread entre les taux d’intérêts à court terme rémunérant un dollar fort et un franc suisse fort pourrait alors rapprocher les deux devises de la parité. En revanche, pour l’euro, cela dépendra en grande partie de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. Si la morosité l’emporte sur les marchés européens, la BCE n’aura d’autre alternative que de baisser les siens. Les taux d’intérêts de la zone euro étants bien plus élevés que ceux de la Suisse, la BCE aura bien plus de marge pour agir. Le franc suisse serait alors susceptible de baisser dans un premier temps, puis de progresser dans le courant de l’année 2025. Rappelons que la BCE rend son verdict concernant ses taux directeurs ce 12 décembre, le même jour que la Banque Nationale Suisse. Il faut donc s’attendre à un séisme dont la magnitude pourrait se compter en centaines de pips.

De la politique à venir de la BNS

La croissance de l’Europe, entravée par la hausse des droits de douane promise par l’administration Trump, questionne les analystes d’UBS. La zone euro risque de passer selon l’opinion consensuelle de la plupart des experts, d’un taux de croissance de 1%, prévu avant l’élection américaine à un taux de croissance atone. Ce nouveau recul de la part de  l’Europe dans l’économie mondiale pourrait alors aller de pair avec un recul significatif des cours de change de  l’’euro.

Le potentiel de croissance de l’économie suisse serait alors grevé par la baisse de commandes de son partenaire immédiat. La Banque Nationale Suisse, profitant d’une « longueur d’avance », aurait dès lors, de bonnes raisons de mener une politique monétaire agressive, abaissant ses taux, ce qui mécaniquement ferait remonter le taux de change de l’EUR CHF et faciliteraient un accès plus large à l’emprunt et à l’investissement en Suisse. Selon UBS, les taux directeurs suisses se rapprocheraient alors des anticipations des marchés. Mais les analystes du pole prévisionnel d’UBS ne croient pas au retour d’un taux d’intérêt négatif. Sauf, toujours selon la banque, si le franc suisse continuait à s’apprécier au-delà de ce que la balance des paiements de l’économie suisse peut encaisser, dans le cas d’une forte récession en Europe.

La semaine de l’EUR CHF

EUR CHF

La courbe mesurant l’évolution de l’EUR CHF cette semaine ressemble à celle d’un sismographe. L’euro reste solidement néanmoins sur ses positions malgré des indices d’activité en berne, et la démission du gouvernement français. L’indice PMI composite HCOB, au plus bas depuis plus d’un an a chuté à 48.3 pour la seule France, mettant en évidence la plus grande contraction d’activité du secteur privé européen de l’année. 

L’EUR CHF a maintenu son cours de change autour de 0.9300 EUR CHF pour la deuxième semaine consécutive, après un pic à 0.9250 EUR CHF le 22 novembre. Mais la tendance générale est baissière. Les marchés attendent fébrilement les réunions des deux banques centrales. Toujours est il que l’EUR CHF a connu cette semaine un pic à 0.9287EUR CHF, hier matin dans la nuit, et un plus haut à 0,9322 EUR CHF pour le taux de change le plus haut de la semaine.

A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, la paire de devises s’échange sur le marché interbancaire à 0.9288 EUR CHF. Gageons que la semaine prochaine, ce taux pourrait n’être qu’un souvenir.

USD CHF

Le dollar index, DXY, considéré comme le baromètre de la santé économique des Etats-Unis, continu de se consolider face à un panier de 6 devises étrangères. Aux Etats Unis pourtant, les statistiques démontrant la vigueur de l’économie américaine contrastent avec les résultats décevants, voir inquiétants en Europe, qui s’accumulent.  Les indices américains qui montrent clairement la croissance de l’activité ont été légèrement moindre qu’attendus. Notamment les chiffres de l’emploi et des services, mais ces statistiques ont atteint un plus haut de 3 ans.    Il faut se préparer à un retournement de tendance, après l’investiture, et dès la fin de semaine prochaine si la BNS abaisse ses taux.

Tout ceci explique qu’après avoir franchi une résistance à 0,8890 USD CHF, le dollar s’est contracté de 100 pips face au franc suisse après les publications des indices susnommés. La livre sterling et l’euro ont également progressé face au billet vert, et seul le yen japonais décroche face à toutes les autres devises étrangères. Sans parler du won coréen qui n’est pas une devise de tout premier plan sur le marché des changes.

A cette heure, le dollar s’est replié à 0.8777 USD CHF, mais ce taux de change est susceptible d’évoluer en fonction des décisions de la FED avant noël, et de la BNS, le 12 décembre.

Principaux marchés et commodités

Les interventions avant la date de Jerome Powell et de Christine Lagarde auront permis aux cambistes, en plus des nouvelles données macro-économiques, de prévoir un coup d’avance sur leurs conversions de devises présentes et à venir, en fonction des annonces de politiques monétaires. La Banque Nationale suisse, comme à son habitude, se montre plus discrète.

Le mois de novembre a donc été prolixe sur les places financières américaines. L’élection de Donald Trump a capté les capitaux et permis des progressions comprises entre 6% et 11%, avec +7,4% pour le Dow Jones.

A l’inverse, l’Europe a suivi de loin, engluée dans les aléas de l’industrie allemande et la crise politique française, avec la chute du gouvernement Barnier. Surendetté, le pays a échappé à la veille du week-end dernier à la dégradation de sa note, actuellement AA-. Du fait de la motion de censure et les difficultés à faire passer un budget dont le déficit atteint des sommets, le pays inquiète les investisseurs, qui accélèrent le report de leurs capitaux outre Atlantique. Le CAC40 français a cédé près de 2,5% depuis l’élection américaine, alors même que les places financières du continent étaient en légère progression. Rappelons, comme nous l’avons craint lors de notre dernière publication que si la France avait perdu son double A, de nombreux fonds de pension et autre institutionnels  auraient refusé de prêter au pays à un taux qui égale déjà celui de la Grèce.

Ce matin, la plupart des places financières européennes sont dans le vert, y compris,  le CAC40, qui enchaine une 5ème séance consécutive dans le positif, déjouant tous les pronostics. Les investisseurs et les agences de notation tablent l’arrivée d’un gouvernement français qui évitera de gros dégâts au tissu sociaux-économique.

Nous en arrivons au traditionnel rallie de fin d’année. Il n’y a pas que les enfants qui ouvrent leurs cadeaux de noël, traditionnellement, car les traders également :  Sur un siècle, 72% des mois de décembre ont connu une envolée des cours.

Janvier sera peut-être moins généreux, avec les barrières douanières et la consommation américaine, qui pourraient relancer l’inflation.

Quelle sera la conséquence pour l’EUR CHF ?

La paire de devise, subira les répercussions de ces hausses mais la plupart des experts prennent en compte les risques géopolitiques, et les soldes de positions de change des entreprises et des grands acteurs qui affinent leur bilan. L’année passée, on avait vu un mouvement semblable pendant la période des fêtes qui avait fait chuter le taux de change de la paire EUR CHF près de ses records, provoquant une ruée pour convertir les francs en euros et d’autres devises étrangères. Avant de voir l’EUR CHF se reprendre avec un taux de change très au-delà de la parité en début d’année.

Sur les marchés asiatiques, une légère hausse a suivi l’accélération des exportations en chine, avec de bons indicateurs sur le mois malgré l’absence de nouveau plan de relance.

Aux Etats Unis, on attend les chiffres de l’emploi à 14h30. Ils exerceront sans nul doute une influence sur les baisses de taux à venir de la FED. Le taux obligataire américain à dix ans, lui, recul à 4,17%.

SMI

Swiss RE, le réassureur a subit dans son bilan à ce jour, un total de 134 milliards de francs suisses de réassurance, contre 115 l’an passé. 125 milliards étaient dus à des catastrophes naturelles, en augmentation sur les 5 dernières années. Les inondations en Espagne, ailleurs en Europe et aux Emirats, comptent pour 12,5 milliards à elle seules. L’action a tout de même progressé de 95 à 132 francs suisse depuis le 1er janvier.

Le groupe Holcim annonce la scission de sa filiale nord-américaine, afin de la protéger des mesures coercitives du nouveau gouvernement dès mai prochain. Elle adoptera ainsi les normes locales.

Avec un SMI à 11778 points, la bourse zurichoise n’a pas vraiment progressé cette semaine. Seul se distingue le titre du joailler Financière Richemont, avec une action à 6,5% plus chère que la semaine passée.

Marchés pétroliers.

Réunion de l’OPEP+

Les pays producteurs et exportateurs de pétrole sont finalement parvenus à un accord sur la continuation de la réduction quotidienne de 2,2 millions de barils pour les 3 prochains mois. Le prix du baril de brut s’est ainsi momentanément envolé atteignant 74 dollars le baril avant de régresser à 71 dollars. La production des pays de l’OPEP+ est déjà inférieure à ses capacités, alors que l’Amérique du nord produit au maximum des siennes, ce qui plombe le prix de l’or noir. Les automobilistes n’étants pas passés à l’électrique ne vont pas s’en plaindre.

L’Arabie Saoudite a besoin d’un pétrole plus rentable pour financer son projet « vision 2030 »… quand la Russie a besoin d’écouler le sien pour financer la guerre en Europe.

Or

Ce n’est pas qu’une conjonction de coordination

Si vous devez acheter ou vendre de l’or à Genève, il est important de comparer les offres. Pour en avoir fait l’expérience cette semaine, j’ai constaté des écarts considérables. L’or est cependant comme le bon vin : Un produit de garde. L’once, cette semaine, à 2640 dollars se maintient posément. Le kilo de métal jaune côte à la bourse de Londres 66360 GBP soit 74350 francs suisses. Le vreneli et le napoléon progressent de 3% à 432 francs suisses. L’or a depuis l’élection perdu la course avec l’or digital dont nous parlerons plus bas.

Bitcoin et crypto monnaies

100000 ! C’est fait. La monnaie digitale prisée par l’entourage de Donald Trump a allègrement franchi ce seuil de 100000 dollars, et a enchainé les milliers de dollars de prise de valeur. La course que nous avions établie fictivement cette année dans nos analyses entre le lingot d’or de 1 KG, et le bitcoin a élu ce dernier allègrement vainqueur ! Alors que l’or stagne, rien ne semble freiner la course du bitcoin « vers la maison blanche ». Ce passage au-delà des 100000 dollars a mené la reine (ou le roi)  des crypto monnaies jusqu’à 103700 dollars, ce qui converti au taux de change du jour, représente 91130 francs suisses.

Les plus malins auront pris leurs bénéfices, ce qui aura ramené la crypto monnaie à 97950 dollars, à cette heure.

Cela montre la volatilité de ce marché, qui attend son heure, le 20 janvier…

Un peu plus de chômeurs en Suisse

L’économie suisse est saine et résiliente. Mais le nombre de chômeurs a légèrement progressé en novembre au pays du plein emploi, avec près de 199000 demandeurs d’emploi. Le taux de chômage est passé à 2,6% selon le Secrétariat d’Etat à l’économie. On observe selon l’institut une nette augmentation sur 1 an, surtout chez les hommes et chez les populations ne bénéficiant pas de la nationalité suisse. Pour rappel, les hommes partent à la retraite un an plus tard que les femmes. Galanterie suisse oblige. L’institut distingue les chômeurs, au nombre de 121000, et les demandeurs d’emploi, 199000. Seule la république Tchèque en Europe présente de bien meilleurs résultats, avec un taux de chômage négatif à Prague.

Ceci pour rebondir sur:

le chômage des frontaliers

L’affaire avait fait grand bruit : Le gouvernement Barnier, considérant que les frontaliers français de la Suisse lui coutait 800 millions par an  et cherchant à faire 20 milliards d’euros d’économies (186 milliards de francs suisses), avait décidé de ne plus verser leur chômage aux frontaliers à partir du 1er janvier sur la base de leur salaire suisse mais sur la base d’un salaire dans une entreprise française à un poste équivalent. Ce qui à 57% du salaire brut perçu aurait réduit leurs revenus des trois quart de ceux perçus lors de leur précèdent emploi.

La Tribune de Genève, entre autres, relate le communiqué de presse de la députée de Moselle, Isabelle Rauch, qui a rapporté sa conversation avec la ministre du travail. Celle-ci lui a confirmé l’abandon du projet. Ce projet était inconstitutionnel (sic).

Et d’ajouter que la future présidence polonaise de l’Europe, comptait régler ce dossier afin que la charge des risques pèse sur le pays de domiciliation de l’entreprise de l’employeur à l’avenir. Car les frontaliers cotisent dans le pays dans lequel ils travaillent, selon les lois européennes actuelles. La Suisse pourrait bien dès lors régler la facture. Rappelons que la confédération n’a fait qu’appliquer les règles européennes et qu’aucun dirigeant français ne s’était jamais inquiété de ces milliards cotisés hors de France, mais reversés par la France, et jamais réclamés.

Le président du Groupement Transfrontaliers, René Deléglise qui avait lancé une pétition très suivie, et le sénateur de haute Savoie Cyril Pellevat rappellent tous deux que le problème n’est pas réglé et incitent les gouvernements français à venir, à négocier avec les pays voisins employant des travailleurs frontaliers. Gouvernements eux-mêmes en CDD au passage.

110000 frontaliers français travaillant en Suisse seront sans doute soulagés.

A faire à Genève et environs ce week-end

Samedi, à partir de 9h et dimanche dès 9h30 se tiendra la 46 ème course de l’escalade. Les hauts savoyards n’y participeront pas volontiers puisqu’elle symbolise la victoire des genevois sur les savoyards, quoi qu’il s’agisse d’une légende et que de l’eau a passé sous les ponts.  Des coureurs de tous horizons, parmi lesquels de grands sportifs participeront pour l’occasion à cette course prestigieuse. Ce qui nous permet de rebondir sur les marmites de l’escalade, dont nous vous parlions la semaine précédente. La marmite en chocolat, aux armes de Genève se trouve dans la plupart des rayons des chocolatiers chaque fin d’année. La tradition : Un bon coup de marteau et à vos palais chocolatés.

Marchés de noël :

Noël au quai, toujours, au bord du lac de Genève, vous accueille dans une ambiance féérique. Le marché de noël du Mont Blanc dans la rue du même nom, distillera une même ambiance.

St Julien,et son marché de noël vous accueille avec une patinoire.

Festijeux, samedi et dimanche, de 11h à 18h, les plus petits pourront apprendre à faire la cuisine et confectionner des figurines en bois, au marché de noël, sur la place de l’hôtel de ville d’Annemasse.

Il est pour nous l’heure de nous quitter pour mieux nous retrouver dans notre prochaine analyse de la paire EUR CHF. Il y aura certainement beaucoup à dire. Toute l’équipe de la rédaction se joint à moi pour vous souhaiter un excellent week-end. Et n’oubliez pas de télécharger l’application si vous venez nous voir pour changer dans nos bureaux de change. Vous gagnerez au change.

X.C.

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