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Fluctuations de l’EUR CHF : De la BCE à la BNS
Publié le 18 October 2024
Temps de lecture < 21 min.

Fluctuations de l’EUR CHF : De la BCE à la BNS

Bonjour à tous, Nous sommes ravis de vous retrouver pour notre analyse hebdomadaire, avec une équipe rédactionnelle au grand complet pour examiner les fluctuations de L’EUR CHF et les avis des experts.

Et ce, à la veille d’un week-end de répit car moins arrosé que ces derniers jours.

Hier, jeudi 17 octobre, la Banque Centrale Européenne était attendue sur une baisse de ses taux d’intérêts de 0.25%, avec pour horizon immédiat, une baisse de l’EUR CHF. Le scénario escompté par les marchés et les experts s’est réalisé en douceur.

Les taux se resserrent

A l’annonce du resserrement des taux d’intérêts directeurs de la BCE, la paire de devises EUR CHF a commencé à baisser légèrement jusqu’à perdre 30 pips, après une journée de baisse déjà entamée, dans la dynamique de la certitude de la décision annoncée de la BCE.

L’étaux se resserre

Sur le franc suisse

Mais de son côté, la Banque Nationale Suisse qui se réuni en décembre a annoncé ces jours-ci par la voie de son vice-président, son aisance à venir, pour baisser ses taux directeurs, au vu d’une inflation suisse aux alentours de 0,7% contre 1,7% en zone euro. La Suisse est encore en tête, après avoir été la première à franchir de seuil des 2% d’inflation, et à baisser ses taux d’intérêts en début d’année.

Si l’on considère la déclaration du vice-président de l’institution, le dépôt de liquidités libellé en francs suisses serait alors bien moins rémunéré qu’en euros, ce qui aurait pour effet de ramener le taux de change du franc suisse dans d’autres parages qu’à présent. Et ce, malgré les baisses de taux à venir des autres banques centrales, qui elles, ont de la marge. Dès lors, les frontaliers habitués à convertir leurs francs suisses en euros verraient peut-être un seuil, pour eux psychologique, être franchi. Il sera intéressant dès lors d’étudier le moment opportun pour changer vos francs suisses en euros ou vos euros en francs suisses.

Frontaliers : prêts ? changez !

Rien n’y fait. Comme nous l’avions rappelé il y a quelques semaines, les transactions de change des frontaliers de la Suisse ne pèsent pas grand-chose, perdues au milieu de l’océan de transactions des entreprises suisses et commerçants avec la Suisse, et face aux mouvements de régulation de la Banque Nationale Suisse.

Frontaliers : prêts ? changez !

Et l’USD CHF ?

Le taux de change à venir du dollar, lui, est la grande inconnue des semaines qui s’annoncent sur fond d’élection. Et tous les experts s’accordent à dire que les élections aux Etats Unis, auront un impact considérable sur les économies européennes, donc sur l’économie suisse. Notamment si la panique devait s’emparer de certains marchés financiers, sur fond de conflits géopolitique majeur et de désengagement américain. Le monde retient son souffle et pourrait bien entrainer les cours de change des principales devises étrangères en terre inconnue. Si l’un des candidats augmentait les droits de douane, l’inflation pourrait faire son grand retour ainsi qu’une morosité qui appellerait davantage d’investissements dans les valeurs refuge telles que le franc suisse, ou l’or.

La semaine de l’EUR CHF

Cours de change de l’EUR CHF

L’EUR CHF a commencé la semaine avec un cours de change de 0.9380 EUR CHF, à peu de choses près au taux de change où nous l’avions laissé. Lundi, à 16h00, la paire de devises a atteint son summum, avec un taux de 0.9427 EUR CHF. Puis le franc suisse s’est renforcé, en amont de la décision de politique monétaire de la BCE. C’est à la suite de l’annonce que le support technique de 0.9355 EUR CHF a été atteint. Mais le rebond a été immédiat, l’EUR CHF atteignant les 0.9382. Le franc suisse est resté très stable ces derniers jours, tournant autour d’un cours pivot à 0.9400 EUR CHF. Ne s’en éloignant que momentanément et de quelques dizaines de pips (parts in percentage). Nous avons connu cette année des périodes plus agitées et des écarts plus importants.

A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, l’EUR CHF s’échange à un taux de 0.9389 EUR CHF sur le marché des changes.

Depuis le début de l’été, le franc suisse est globalement en progression avec des écarts de cours de change considérables au début de l’été, et se réduisant de plus en plus cet automne. Ce qui pousse les experts de la BCV et de Pictet à dire que la paire EUR CHF évolue désormais sans tendance claire, autours de 0.9400 EUR CHF. Ils situent le support technique à 0.9334 EUR CHF. Niveau à partir duquel la paire EUR CHF pourrait atteindre un cours de change de 0.9307 EUR CHF.

A la hausse, Ils situent la résistance technique de l’EUR CHF à 0.9508 EUR CHF, ce qui est beaucoup plus éloigné du taux de change actuel et a moins de chances de se produire. Mais porterai tout de même notre paire de devises jusqu’à une nouvelle résistance à 0.9606 EUR CHF.

Cours de change de l’USD CHF

Cette fois, le franc suisse ne fait pas le poids face au dollar. Alors que les obligations d’état américaine remontent, ayant franchie de nouveau la barre des 4%, le dollar que nous avions quitté à un taux de change de 0.8576 USD CHF, a effectué depuis lundi, une belle remontada. Avec une résistance à 0.8670 USD CHF.  Comment en serait-il autrement avec une économie américaine toujours solide, une Allemagne, moteur de l’Europe qui a des ratés, et une France scrutées par les marchés, en proie aux instabilité politiques et budgétaires. Puisque l’inflation américaine reste encore dans le peloton de tête, ainsi que les taux d’intérêt de la FED, le billet vert vaut encore son pesant de papier, soit 1,67 grammes.

Au-delà du poids physique du dollar, la valeur que lui attribuent les experts pour les jours à venir correspond bien à ce que l’on observe cette semaine. Ils privilégient la hausse, suite à la clôture au-dessus de la zone de résistances située aux alentours de 0.8550, à 0.8562 EUR CHF. Les indicateurs de momentum (ligne qui sur un graphique, mesure la force de la tendance du taux de change de l’EUR CHF), s’élèvent en faveur du dollar américain. Selon Laurent Bongard, économiste de la Banque Cantonale du Valais, la poursuite de la hausse au-delà de 0.8614 USD CHF entrainerait un retour à des résistances techniques situées aux alentours de 0.8695 USD CHF.

A l’heure à laquelle nous terminons notre deuxième café/thé/chocolat, bref, ce matin si vous nous lisez ce vendredi, l’USD CHF s’échange sur le marché interbancaire (transactions en millions et milliards de dollars entre banque) au taux de change de 0.8663 USD CHF.

Commodités et valeurs boursières

Les investisseurs n’en finissent pas de privilégier l’action Nvidia, et ses consœurs de l’IA comme si elle devait monter au ciel. Mais de hausses spectaculaires en reculs effarants, la locomotive des marchés américains a pris une telle place en seulement 2 ans que chaque fois désormais qu’elle gagne 1%, elle génère un Swisscom et demi. Et chaque fois qu’elle perd 1%, elle écrase un Givaudan.

Après avoir délaissé la première place du podium qu’occupe désormais le géant à la pomme, l’action Nvidia est en passe de récupérer sa place de première capitalisation mondiale. Avec plus de 3520 milliards de dollars, soit l’équivalent de 10 années de budgets déficitaires de la France voisine, ou 110 Swisscoms.

Si les valeurs de la tech et de l’IA tirent les places financières vers le haut, le dow Jones n’a pas été en reste cette semaine, avec un record historique à 43000 points.

Bien qu’en forte hausse depuis le début de l’année, les performances des places financières européennes ont été grippé cette semaine par les mésaventures de ASML. Le fabriquant néerlandais fournit les machines-outils permettant de finaliser les puces de Nvidia et consort. Il a vu la moitié de ses produits d’exportations destinés au marché chinois frappé d’interdiction de livraison du fait des restrictions américaines à l’encontre de la Chine. Son président, Christophe Fouquet, s’est inquiété de la perte de chiffre d’affaire et l’action a perdu 20% en 2 jours.

En revanche, TSMC, principal fournisseur de ASML a effacé la contre-performance de ASML cette semaine et permis une belle remontée des valeurs porteuses du secteur. Pour ma part, je vous certifie que les présents écris le sont de mains humaines. L’analyse hebdomadaire de la paire EUR CHF dans son environnement, chez Ben S Solutions de Change, n’est pas rédigée pas l’IA.

Pour en revenir aux marchés, à part quelques entreprises comme Schneider, qui a su se repositionner astucieusement sur la production d’équipements électriques performants qui rendent le groupe incontournable pour le secteur des centres de données, la plupart des locomotives des places financières européennes sont en difficultés. Le secteur du luxe, LVMH en tête, et l’horlogerie suisse dans une moindre mesure sont impactées par la baisse de la consommation asiatique, notamment en Chine et au Japon.

En revanche, les résultats trimestriels des institutions financières ont permis de renforcer les indices avec entre autres la publication des résultats de Morgan Stanley qui a signé son record de cotation sur une hausse de 7% sur la semaine.

Tous ces résultats permettent à la BNS de ne pas intervenir pour refreiner la hausse des cours de change du franc suisse malgré une situation géopolitique extrêmement tendue qui porte les secteurs liés à l’armement. Le risque de riposte israélienne contre les installations pétrolières et gazières iraniennes, malgré la promesse faite par le dirigeant israélien au président des Etats Unis de ne pas toucher à l’infrastructure énergétique iranienne, reste une inconnue. Benjamin Netanyahou ne tient pas systématiquement les promesses qu’il fait au président Biden. La Chine qui connait des difficultés économiques reste le premier importateur de pétrole iranien à bas coût, car sous embargo, et serait très impactée en cas d’interruption des livraisons.

Pluie de Yuan

La Chine qui multiplie les plans de relances pour sortir son économie et son secteur immobilier surendetté du marasme. L’agence de presse officielle Caixin soulligne que les autoritées s’apprètent à emmètre des obligations d’état pour un montant de 850 milliards de dollar (6000 milliards de yuan remimbi) pour soutenir les investissements. Cela n’a pas pour autant suffi à relancer les marchés asiatiques, comme cela avait été le cas lors de la dernière injection du pouvoir chinois. La Chine a publié les chiffres de sa pire croissance, 4,6% en données annuelles au troisième trimestre. Beaucoup de pays se contenteraient de la moitié.

Va-t’en-guerre

Le candidat Donald Trump n’a pas aidé les places asiatiques à repartir de l’avant jusqu’à ce matin,  avec l’annonce de droits de douanes considérables cette semaine, ce qui a participé à la hausse du billet vert cette semaine et a fortement ralenti les performances des places financières en Asie. Notons au passage la hausse de 10% de Taïwan Semiconductors. En cette fin de semaine cependant, Shanghai et SZSE Components regagnent 3,6 et 5%.

Le candidat dont le programme, s’il retournait à la maison blanche, couterai un point de croissance à l’Europe en 2025, au vu des tarifs douaniers qu’il veut imposer et de leurs conséquences. Sachant que la plupart des économies Européennes prévoient 1% de croissance ou moins en 2025, Y compris la Suisse (1,2%), cela entrainerait une récession et probablement une hausse du dollar américain face aux principales devises. Dans un premier temps. Y compris le franc suisse dont de cours de change constitue pourtant une valeur refuge.

Swiss Market Index

Le SMI ce matin a atteint les 12300 points, alors qu’il ne parvenait pas à franchir les 12200 la semaine dernière.

Ça ne pouvait pas durer pour la financière Richemont, -3.73% sur la semaine, avec une progression qui était de 10% sur le mois. Le groupe subit des prises de bénéfices.

Lonza à contrario signe la plus belle hausse de la semaine avec 5%.

Nestlé, en hausse de 2% prévoit une augmentation de ses ventes au 2ème trimestre mais l’agence de notation Jefferies craint une performance décevante au T3. Avec un EBIT en contraction de 80 points. Laurent Freixe, le CEO de Nestlé observe une réduction de la demande des consommateurs : Si le taux de change de l’EUR CHF reste à son niveau actuel, le bénéfice par action devrait rester stable contrairement à des prévisions qui étaient optimistes.

Pour les Hydrocarbures

Malgré une embellie due à un rebond technique ce jeudi, les cours du brut ont périclité cette semaine. La faible demande, et la promesse faite par les israéliens aux américains de ne pas viser les installations pétrolières iraniennes ont fait chuter la demande. Les experts du secteur considèrent que la crainte d’un blocus du détroit d’Ormuz lors d’un tel scénario, provoquant la menace d’un baril à 350 dollar en conséquence, (soit 5 francs le litre à la pompe par exemple) s’est estompée cette semaine.

Les cours du brut, brent en mer du nord sont donc passés de 78 dollars à 74.80 cette fin de semaine. Plus loin de nous, les cours du WTI américain sont à 71 dollars le baril. Ce qui pour un baril de 159 litres place le litre de brut non raffiné sur les marchés à 0,47 dollars le litre, ce qui converti en francs suisses, donne 0.41 francs suisses le litre. Même avec le raffinage, je suis sûr que vous vous demander pourquoi vous le payez 2 francs environ à la pompe : Les taxes constituent l’essentiel de la différence. Le cout du raffinage reste important dans cette équation. Les détaillants récupèrent une très faible part de cette marge.

Gaz : de 2,48 en début de semaine, à 2,34 dollars le MWh, le prix du gaz a perdu 6% cette semaine, suivant la tendance.

Or

2708 !

Oui vous avez bien lu ! C’est la prime de risque pour les craintes géopolitiques des marchés ! l’once d’or ce matin est à 2708 dollars. Mon CEO la semaine passée se demandait jusqu’où irait l’or.

L’or a pris 100 dollars en une semaine.

En l’absence de signal de renversement de la tendance haussière, celle-ci s’affirme. La consolidation d’il y a deux semaines avait touché 2604 dollars. Il s’agissait d’un support. Or (sans jeux de mot) les experts nous avaient dit la semaine dernière que la cassure d’une résistance au-delà de  2670 dollar contraindrait rapidement l’once au-dessus des 2700 dollars. Voilà qui est fait.

Le lingot côté à Londres, mais converti en francs suisses, vaut : 75150 francs suisses ! 80000 Euros si vous êtes de l’autre côté de la frontière, au cours de change EUR CHF d’aujourd’hui.

Le vreneli et le napoléon français valent ce matin 438 francs. En bon état. En mauvais état, leur 5.8 grammes d’or pèsent tout de même 435 francs, ce qui retire tout argument à la vente pour un bureau de change ou un bureau d’achat pour vous dire que vos pièces ne sont pas en bon état et donc valent beaucoup moins qu’avec la prime : A ce prix-là, le gramme est à 75 francs.

Heureux les propriétaires de lingots car ils seront assis à la droite de crésus (interprétation libre de l’évangile Selon Mathieu)

Pour les autres il reste le trading de crypto monnaies.

Crypto monnaies, donc

+12% pour le bitcoin en une semaine. Les NFT continuent leur progression, imperturbables, non en grimpant en flèche mais en affichant une régularité et en s’imposant.

Le bitcoin est passé de 55000 dollars la semaine passée, à 62700 dollars soit 54300 francs suisses au cours de change actuel.

Le gouvernement italien a pourtant augmenté les taxes sur les revenus des crypto monnaies à 42%. Cela n’a pas découragé les investisseurs du secteur.

Taux de change du franc suisse et fin d’année

Nous avons entendu de la bouche d’Antoine Martin, vice-président de la BNS, que celle-ci a tourné la page de l’inflation. Lors de son allocution, il a même déclaré que le retour à des taux négatifs ne serait pas un problème. (Sauf pour les frontaliers qui convertissent leurs francs suisses en euros dans les bureaux de change ou changent leur salaire en ligne avec Bens Digital Change.)

EUR CHF jusqu’à la parité ?

Monsieur Martin a évoqué la possibilité (probabilité) que la BNC abaisse ses taux à la fin de l’année. Une faible croissance économique, et une faible inflation pourrait, surtout en cas d’élection de Donald Trump, amener la BNS à agir avec vigueur. Il est partisan d’accélérer la croissance suisse en utilisant le levier des taux directeurs afin de faciliter l’accès aux financements. L’édile s’exprimait face à un pare-terre d’analystes financiers. Le cours de l’EUR CHF n’a pas réagi face à ces déclarations qui restent au conditionnel mais nul ne doute qu’une baisse des taux directeurs aurait un effet considérable sur les taux de change de l’EUR CHF, agitant même la possibilité d’un retour à la parité.

Réponse mi-décembre.

Espèce d’espèces en l’espèce

La BNS, toujours, a enquêté sur la façon dont les entreprises acceptent l’argent liquide malgré les couts de manipulation et de convoyage. Les secteurs des transports envisagent de réduire l’utilisation des liquidités numéraires alors que la plupart des entreprises suisses continueront à accepter les espèces. Hôtellerie restauration en tête, 98% des entreprises suisses font un bon accueil aux espèces. Les espèces sont très bien acceptées car beaucoup de clients préfèrent régler en espèces.

Sans les frais générés par les autres moyens de paiement, les espèces rassurent dans la perspective de crises à venir.

La conclusion de l’autorité financière suisse, à contrario de nos voisins, est que les considérations des entreprises en la matière doivent être prises en compte par les entreprises des secteurs financiers. Elle souligne l’importance d’un réseau de distribution rentable et bien réparti pour assurer l’avenir des espèces. La totalité des espèces libellées en francs suisses représente aujourd’hui plus de 80 milliards de francs.

A noter parmi les nouveauté d’octobre, l’abaissement de la franchise d’achat pour les suisses qui font leurs courses de l’autre côté de la frontière, à 150 francs par passage au 1er janvier 2025. Au-delà de cette somme, nous apprend la tribune de Genève, les « touristes d’achat » devront s’acquitter de la TVA . Gageons que beaucoup joueront au jeu du chat et de la souris.

A faire ce week-end à Genève et aux environs

Si vous n’avez vraiment rien à faire, Janus, la tortue bicéphale vous attend au bio parc à partir de ce week-end.

Samedi et dimanche de 10 à 17h, si vous n’êtes pas en sucre ou en verre, vous pouvez venir tester votre équilibre au musée d’histoire des sciences. 128 rue de Lausanne à Genève. Plans inclinés, pendules, gyroscopes et toupies mettrons votre oreille interne à l’épreuve.

Le Festival Global Local (payant) dénicheur de talent vous attend tout le week-end, jour et nuit : www.globalelocale.ch/ expos, perfs, concerts, rock, rap ou electro, etc. Avis aux fêtards.

Pour les sportifs : Bourse ux skis à Annecy. Au boulodrome boulevard du fier. Dépôt et vente de matériel, attention aux horaires. Samedi et dimanche.

X.C.

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