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Avez-vous fait le pont ?

Avez-vous fait le pont ?

Newsletter du 19 Mai 2023

Nous espérons pour ceux d’entre vous qui ont profité du jeudi de l’ascension, qu’il vous a été agréable et profitable. Hier était férié, dans de nombreux pays d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, mais pas en bourse, où les traders ont assuré la continuité.

Toujours en pointillés

Nous nous retrouvons pour faire le point sur l’actualité de la paire Euro CHF, toujours sous fonds de tensions et d’incertitudes économiques et financières à l’international. Mais les signes de consolidation de l’économie Suisse sont désormais tangibles.

Avec l’annonce, faite par le président des Etats Unis, affirmant que l’éternelle et redondante menace de cessation de paiement de l’administration fédérale n’aurait pas lieu, et que les pourparlers destinés à lever le plafond de la dette étaient en cours et en bonne voie, les bourses ont tout de même réalisé une performance honorable, hier jeudi. Et commencent bien la séance d’aujourd’hui.

31000000000000 USD

La dette, de 31000 milliards de dollars cette année, doit être renégociée par la chambre des représentants américains, et fait l’objet d’après tractations. Dans le cas peu probable ou ceux-ci ne parviendraient pas à un accord, le gouvernement ne pourrait plus payer ses fonctionnaires, ni quasiment aucun subside assuré par l’Etat fédéral, y compris les armées. La dette, qui ne pouvait dépasser 60% du PIB des USA à l’origine, a atteint 121% et est proche de ses limites consenties lors du denier relèvement. La crise devrait cependant être évitée au terme d’une longue cuisine interne.

Le franc suisse quant à lui, hésite à remonter.

Il a connu son plus bas de la semaine mardi 16 mai à 8 h30 avec un taux de change plancher à 0.9724 EUR CHF. Son plus haut, c’est hier à 14h50 qu’il l’a atteint, avec 0.9757 francs suisses pour 1 euro. C’est tout de même 80 pips de moins qu’il y a 2 semaines.

La BNS toujours derrière le cours du franc suisse ?

La BNS toujours derrière le cours du franc suisse ?

Monsieur Jordan, patron de la Banque Nationale Suisse n’avait pas exclu une remontée des taux directeurs de son institution au mois de juin. La politique monétaire actuelle ne suffit pas à atteindre l’objectif de stabilité compris au-dessous de deux pour cents, a-t-il expliqué, la semaine dernière. L’inflation est encore de 2.6%, ce qui pourtant démontre que la Suisse est très en deçà des taux d’inflation de ses voisins et partenaires.

Avec un franc suisse qui se porte aussi bien, la banque Nationale, d’après Phillipe Lhermie, trader formateur chez Traderchange.com, aurait fait le choix de tirer le franc suisse vers la parité d’ici la fin de l’été.

A l’instant T

Pour l’heure, et alors que nous rédigeons ces lignes, la paire EUR/CHF s’échange à 0.9740, sur les marchés au taux interbancaire. Le billet vert se négocie, lui, au taux de 0.9024 francs suisses pour un dollar. L’euro, indécis, tend donc à remonter vers ses fondamentaux d’il y a 2 semaines.

Pour ce qui est des marchés :

Le Swiss Market Index à la bourse de Zürich, parti de 11600 en début de semaine, décroche à 11550 points

Le baril de pétrole qui avait commencé la semaine à 73.50 dollars, la finit sur les 76.80 dollars le baril, soit une hausse de 4.5% cette semaine.

L’once d’or, à 1965 a décroché de 50 dollars depuis la semaine dernière, -3% : Si sûrs que sont, les investisseurs, que les autorités américaines ne laisseront pas le système, bancaire notamment, s’effondrer. Le Vreneli 20 CHF or, lui, cote 345 CHF.

Le Bitcoin, lui conserve les alentours des 27000 dollars. Rappelons qu’il en valait moins de 20000 en début d’année. Au taux du franc suisse, cela représente 24360 francs suisses

Des stats au chevet du dollar

Les statistiques américaines annoncées cette semaine sont meilleures que prévu. Indice manufacturier et chômage. Ajouté à cela les déclarations d’un banquier centrale de la FED, et le dollar a effectué une remontée face au franc suisse et à l’euro. Face au franc suisse, il en avait bien besoin. On se souvient de la parité USD/CHF en octobre dernier, avant une dégringolade en novembre, qui l’a menée récemment à 0.8840, son plus bas en un an.

Et en Suisse ?

Mais si la BNS inverse sa politique, après un dernier coup de semonce contre l’inflation fin juin, et alors qu’elle touche au but, la parité pourrait bien être atteinte entre le franc suisse et l’euro d’ici la fin de l’été. Sauf si l’objectif d’une inflation à moins de 2% n’était pas atteint. Ce qui ne semble pas être la tendance prévisionnelle.

Scoop ! et tout s’explique…

Qui plus est, nous apprenons ces jours-ci que le Crédit Suisse était proche des seuils minimums autorisés, de liquidités, quelques jours avant son acquisition contrainte par la banque UBS. Cette grave entorse aux règlements montre que la banque a risqué le défaut de paiement ! C’est la FINMA, le régulateur des marchés financiers suisses qui en a fait l’annonce cette semaine. Ce n’était donc pas seulement l’annonce du président de la banque centrale saoudienne, conjugué aux faillites de banques américaines, mais également un défaut structurel de la gestion de Crédit Suisse qui a entrainé les mesures de sauvetage de toute urgence. Ainsi que la réévaluation de la valeur de ses parts actions. Et la dépréciation par la FINMA de près de 15 milliards de francs de notes « additional Tier 1 » s’explique à présent au vu des dures conditions du sauvetage.

La Suisse de par ce fait, n’est plus tout à fait la grande nation bancaire qu’elle était.

Pourtant, nombre d’économistes considèrent que les investisseurs continueront d’acquérir des francs suisses lors des crises futures, malgré que le secteur bancaire ne pèse plus que 5% dans le PIB désormais. Les banques du pays n’ont créé « que » 36 milliards de francs suisses de richesses, loin désormais, derrière d’autres secteurs. (dixit : Secrétariat d’Etat à l’Economie)

Les secteurs en pointe.

Ce sont désormais les industries chimiques et pharmaceutiques, florissantes avec 6.5% de parts, qui portent le PIB de la Suisse. Bien plus que les banques. Nous pouvons citer, en pleine croissance, les géants Novartis, Roche, et Lonza groupe, qui génèrent des bénéfices impressionnants. Ou des groupes tels que Firmenich et Givaudan.

Les industries horlogères ont, quant à elles, dépassées bien des attentes, avec 25 milliards de francs d’exportations pour l’année passée.

Hormis les banques, ce sont désormais les compagnie d’assurances, pour 4% du produit intérieur brut, loin derrière les sociétés suisses de négoce qui à elles seules pèsent entre 8 et 9% du PIB de la Suisse.

Le secteur bancaire est à présent en stagnation…

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Pour Conclure

Précisons que ce bulletin d’information hebdomadaire sur la paire EURO CHF n’a toujours pas été rédigé par Chat GPT, puisque nous l’avons préparé depuis hier. Peut-être s’y cache t’il quelques fautes, bien humaines, auquel cas vous pouvez vous prendre à jouer au jeu des 7 erreurs si le cœur vous en dit.

Nous n’avons pas chômé ce jour férié, puisque nous avons eu le plaisir de rédiger ces lignes, mais nous avons tout de même profité d’un rayon de soleil et d’un bon barbecue cette fois-ci.

Nous vous donnons donc rendez-vous la semaine prochaine, pour un nouveau point sur l’évolution de la paire EUR vs CHF et ses perspectives. D’ici là,

Bon week end à tous

XC

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