Pas de Black Friday pour la dinde
Ce vendredi est un jour que beaucoup d’entre vous attendaient.
Black Friday
Le jour des promotions dans des millions de commerces et sur des millions de sites marchands. Hier, jeudi 28 novembre était également un jour important pour des millions d’américains qui ont dégusté la dinde en famille : Thanksgiving. En conséquence, pour permettre aux traders et aux banquiers de profiter des affaires du Black Friday, les places financières américaines seront fermées aujourd’hui à midi. La journée devrait être calme pour les marchés ainsi que pour le cours de change de l’EUR CHF. Quoi que… L’économie française, comme nous le verrons plus tard, pourrait bien subir un revers avec ses conséquences pour l’euro…
Black Friday, Saturday, Sunday…
Une journée calme pour les acteurs du change, sauf dans les bureaux de change Ben S Shop Change qui appliqueront la promo Black Friday aujourd’hui et tout le week-end, et pour tous ceux qui viennent convertir leurs francs suisses en euros par exemple ou n’importe quel montant en n’importe quelle devise : Des taux encore plus exceptionnels vous attendent. Mais refermons cette parenthèse pour vous en laisser la surprise et revenons à l’analyse de la paire EUR CHF.
Rien ne prédestinait cette semaine à des mouvements importants sur les cours de change de la paire EUR CHF. Pas de réunion majeure de banques centrales, pas de discours de leurs président. Tout au plus la nomination du futur secrétaire d’état au trésor américain qui a fait baisser le dollar. Comme quoi le moindre évènement peut influer sur les cours de change. De plus les statistiques sur l’inflation PCE américaine mercredi, ont rassuré les marchés.
Remous sur les taux de change
Depuis les élections américaines, l’EUR CHF a progressivement perdu 100 pips, en ce mois de novembre. Avec un recul bref mais violent le 22 novembre au matin à 0.9217 EUR CHF. Le cours de change s’est maintenu à la baisse sur le mois et une tendance se dessine qui semble porter le franc suisse de 0.9400 EUR CHF à 0.9300 EUR CHF. Le dollar américain a mené la dance avec une progression de plusieurs pourcents face à l’euro, dus aux prévisions inflationnistes du programme du candidat président Donald Trump qui promet selon les économistes de provoquer une hausse du cout de la vie et pourrait empêcher la FED d’appliquer son programme d’assouplissement monétaire. Donc de laisser le dollar stagner aux taux de change actuels ou céder du terrain. Et tous les experts qui voyaient l’euro à parité avec le dollar sont en train de revoir leur copie. C’était sans compter sur les derniers résultats macro-économiques et une inflation plus ou moins satisfaisante outre Atlantique. Les chances de voir la FED baisser ses taux en décembre commencent à s’imposer et le dollar qui avait progressé de 2% en a reperdu une bonne partie.
La BNS fait la pluie et le franc suisse
Les probabilités de voir la BNS franchir le seuil du taux d’intérêt jugé neutre se précisent et le cours de change de l’EUR CHF se jouera principalement jusqu’en fin d’année sur cette décision à la mi-décembre.
Martin Schlegel, Président de la Banque Nationale Suisse et successeur de Monsieur Jordan a affirmé que le franc suisse resterait une valeur refuge, et que le pays était parfaitement en mesure de faire face aux défis d’une monnaie forte. Faut-il y voir un message concernant un statut quo sur la décision à venir de baisser ou non les taux directeurs de la BNS ? Bien que les fonds propres de la BNS soient bas, l’institution dispose d’un « trésor de guerre » suffisant pour faire face à la hausse de sa monnaie. Il n’a pas commenté les rumeurs de taux négatifs qui se font jour, et provoqueraient l’effondrement voulu du franc suisse face à l’euro et au dollar.
Rendant ainsi le sourire à toutes les entreprises suisses qui exportent le savoir-faire helvétique. Bien au contraire, le président de la BNS a certifié que la banque Nationale ferait le nécessaire pour maintenir l’inflation largement sous le seuil des 2%. Or pour y parvenir, baisser les taux sans mesure n’a jusque-là pas été la solution adéquate. L’on voit mal comment y parvenir avec des taux négatifs. Mais nous ne sommes pas dans le secret des cercles dirigeants de la BNS, et comme tous les experts, nous ne pouvons que déduire la direction que prendront les gestionnaires de l’institution. La BNS garde l’œil ouvert sur le risque de déflation autant que sur le risque d’inflation. Elle semble déterminée à faire prévaloir une politique de faible inflation. Mais d’une faible inflation à la déflation, il n’y a qu’un pas. Les deux étant toxiques pour l’économie.
Quelle politique monétaire pour quels taux de change ?
Se pose alors la question de savoir si la BNS va réduire ses taux et faire monter le cours de change de la paire euro contre franc suisse. Les entreprises suisses qui exportent ont besoin d’un franc suisse plus faible pour rester compétitive et dans beaucoup de secteurs, on ressent l’essoufflement de la croissance et l’on envisage des licenciements. Nous pouvons découvrir dans l’actualité que le couperet tombe de plus en plus souvent malgré l’optimisme des dirigeants.
Le franc suisse balloté selon les vents des politiques
Les cours de change du franc suisse par rapport à un panier de devises étrangères ne devrait pas rejoindre la parité, si l’on se fie aux déclarations de Monsieur Schlegel, à moins que les rumeurs de taux négatifs évoqués dans son précédent discours reposent sur des projections internes, qui s’adapterons à l’environnement international et aux des décisions d’autres banques centrales. La BNS accompagne les entreprises suisses. Mais la confédération souhaite ces jours-ci un accord de libre-échange avec les Etats Unis. Si la nouvelle administration y répondait favorablement, la balance des paiements de la suisse et les taux de change du franc suisse s’en trouveraient renforcé. L’EUR CHF couterait cher à maintenir à flot et la BNS aurait pour tâche de l’empêcher de transpercer la barre des 0.9000 EUR CHF. Toujours si l’administration Trump maintient ses hausses de tarifs douaniers contre l’Europe et la zone euro comme il l’a promis.
Le bateau France coule t-il ?
La zone euro et l’Europe qui traverse une crise majeure, avec une Allemagne, principale économie européenne au bord de la récession, et un champion toutes catégories de l’instabilité politique, économique et budgétaire, endetté jusqu’à la garde, la France. La France est en passe d’emprunter à plus de 3%. Et si le climat politique qui mine les entreprises françaises et les investissements, en manque de visibilité, ne s’améliore pas, le pays qui emprunte désormais à 3,03% pourrait voir le coût de remboursement de sa dette l’apparenter à terme à de la dette « pourrie ».
Le tribunal standards & Poors
Fitch, Moody’s, Standarts & Poors, autant d’agences qui notent les états et déterminent leur taux d’emprunt de la dette. Aujourd’hui, vendredi 29 novembre, la France retient son souffle en avant de l’annonce de la décision de notation de S&P. Si l’agence dégrade la France de AA- à A, le pays entrera dans une zone inconnue. En effet, l’évènement n’a rien d’anodin. Selon Charles-Henry Colombier, directeur de l’expertise chez Rexecode, société d’études conjonturelles, Norbert Gaillard, économiste, et Eric Dor, directeur d’études économique à IESEG, la crise politique hexagonale, son budget déficitaire de 6% et toutes les causes de cette crise françaises, si elles provoquaient la dégradation de la note de la France à « A » auraient des conséquences catastrophiques sur sa dette, et sa capacité à emprunter. Les règles d’investissement d’une majorité de fonds de placements limitent ou interdisent la détention d’obligations dont la notation est inférieure à « AA ». La dette de la France risquerait alors de devenir ce que l’on appelle de la « dette pourrie », telles qu’étaient considérés les subprimes à l’origine de la crise financière de 2008.
Nous parlons bien de la deuxième économie de la zone euro, et aujourd’hui n’est pas un jour anodin.
Donc pour revenir à ce que nous disions dans l’introduction, par rapport au calme sur les marchés, en rapport aux dindes si vous avez suivi, La dégradation de la note de la deuxième économie de la zone euro pourrait bien provoquer un mini tsunami sur les marchés européens et sur les taux de change du franc suisse et de l’euro.
Nous aurons plus de perspective dans le courant de la journée.
La semaine de l’EUR CHF
EUR CHF
La paire EUR CHF a entamé la semaine sur les marchés interbancaires à un taux de change de 0.9331 EUR CHF à l’ouverture des marchés. Les écarts du spread de l’euro contre franc suisse se sont échelonnés entre 0.9276 et 0.9338 EUR CHF. Soit une cinquantaine de pips. La BNS, selon l’étude de Mr Fürtwingler de Weschelst. Parvient par son intervention sur le marché des changes à freiner les hausses et les baisses de l’euro. En convertissant tour à tour, des francs suisses et des euros, la banque Nationale parvient à maintenir le taux de change de l’EUR CHF autour de 0.9300 EUR CHF. Nous sommes à deux semaines du rendu de sa décision de politique monétaire et les soubresauts des cours de l’EUR CHF n’en dénotent pas moins une certaine stabilité dans les courbes techniques qui encadrent la paire de devises. Avec un cours de change moyen de 0.9300 EUR CHF contre 0.9400 EUR CHF en début novembre, on peut considérer que le franc suisse n’a pas suivi les péripéties de la paire EUR USD.
A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, le taux de change de l’euro contre le franc suisse est de 0.9300 EUR CHF au cours interbancaire. Nous restons attentifs à toutes évolutions dans la journée impliquant le poids de la note de la France sur les marchés obligataires. La parole est à l’agence S&P.
Les taux de change du franc suisse évoluent dans un environnement économique et géopolitique interconnecté, et de l’aveu même du président de la BNS, le franc suisse est une devise refuge en période agitée. Or la stabilité n’est pas à l’ordre du jour pour les partenaires de la suisse.
USD CHF
Nous nous sommes quitté avec un dollar contre franc suisse à 0.8893 USD CHF. Le billet vert a commencé ses cotations de la semaine sur le marché de changes autour de 0.8900 USD CHF. Son taux de change le plus bas a été atteint mercredi en fin d’après-midi, avec un cours de change de 0.8802, 100 pips plus bas. A cette heure, la paire est retournée dans les parages de 0.8800 USD CHF. Les perspectives beaucoup plus favorables à une baisse de taux d’intérêts américains ont fait suite aux annonces des résultats de l’inflation aux Etats-Unis et à des résultats qui s’égrènent en cascade. Il n’en fallait pas plus pour faire baisser les cours de change du dollar américain.
A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, la paire USD CHF se négocie 0.8805 USD CHF sur le marché des changes. Le taux de change du dollar contre euro et franc suisse reste suspendu à la décision attendue de la Réserve Fédérale et aux lèvres de Monsieur Jerome Powell.
Si le cours du dollar remontait à 0,9000 USD CHF, les sociétés exportatrices suisses dont les revenus sont libellé en dollars US, pourraient se prémunir d’un mauvais niveau de couverture. Mais l’USD CHF semble s’éloigner de ce cours de change qui constituait une résistance technique (0.9015 USD CHF)
S. Bessent égal -100pips pour le dollar.
La politique du futur nouveau secrétaire américain au trésor étant plus modérée que celle de son président, les marchés ont jugé qu’elle serait moins inflationniste et donc promettait une maitrise du calendrier d’assouplissement des taux de la Fed. C’est la principale raison qui a permis la baisse de dollar américain cette semaine. Et donc de l’USD CHF.
Marchés et commodités essentielles
La nomination de Scott Bessent, donc, à la tête du trésor américain a rassuré les marchés et était très espérée. La couleur de l’administration américaine importe moins aux marchés, que le rallie de fin d’année sur les places boursières. Le futur secrétaire d’état au trésor américain fait exception dans le nouveau cabinet de la présidence. Ancien collaborateur de George Soros, qui est la bète noire du mouvement MAGA, fin connaisseur des marchés, Monsieur Bessent dirige actuellement un fond spéculatif (KSG) et colle à la politique douanière antidumping mais pas que, de Donald Trump.
Ce dernier a annoncé la liste des premiers pays visés par les taxes douanières qui ont déjà répliqué par la promesse de réciprocité. Et les nominés sont : le Mexique le Canada et la Chine, dans le désordre pour ne vexer personne. La Chine qui a cédé un peu moins de 10% depuis l’élection de l’ancien nouveau président, reprend du poil de la bête ce matin avec l’annonce de la baisse des réserves obligatoires des banques afin de leur permettre de prêter. Et d’insufler la relance.
Les places américaines ont progressé de 4 à 8%, alors que les indices européens sont globalement en recul. Il faut dire que les péripéties que traverse la France condamnée à emprunter à 3,06%, comme la Grèce désormais, contre 2.18% pour la dette allemande, n’aident pas les places financières du continent que l’on qualifie de vieux.
Pour ce qui est des valeurs, la star Nvidia reprend un petit pourcent sur la semaine, à 135 dollars, loin de ses records post électoraux. Dans une configuration équivalente, Tesla perd 6% à 333 dollars, contre 354 en début de semaine. La non rentabilité du secteur de l’aveu même de Elon Musk reprend le cours des réalités.
SMI
Au chapitre des sociétés suisses, Swiss Com rachète Vodaphone Italia pour un milliard et demi de francs. Nestlé patine, avec une progression annoncée de 4% de croissance organique sur l’année. Mais les estimations de Morgan Stanley et des investisseurs sont de 25% inférieurs et ne voient pas les objectifs atteints avant 2027. D’où la stagnation du cours qui aurait du s’envoler lors de cette annonce. Le seul bémol de la semaine boursière suisse est le groupe Alcon, -6,5%, suite à de mauvaises notations par des analystes. (Encore eux). Logitec grâce à la notation d’UBS qui reste méfiant dans un cadre de forte concurrence, notamment chinoise, gagne 1,5% aujourd’hui mais reste neutre sur la semaine. Enfin, l’alliance récente entre le suédois Boliden, spécialiste de l’extraction du zinc à faible emprunte carbone, et ABB, leader mondial suisse (parmi les) de la fabrication de biens d’équipements industriels a permis de renforcer la visibilité du groupe suisse. L’action toutefois ne bénéficie que d’une petite progression d’environ un pourcent.
Marchés des Hydrocarbures
Brent brut en mer du nord
Avec une baisse de la production de brut américain, on aurait pu attendre une baisse des cours significative. C’est sans compter sur le cessez le feu intervenu au proche orient qui éloigne la perspective d’un choc pétrolier, et sur le report de la réunion de l’OPEP+, de sa réunion concernant la réintroduction ou le report de 2 millions de barils quotidiens sur le marché, dont le retrait avait boosté les cours il y a un an. La Russie, elle, fait peser un risque géopolitique accrue sur le marché, empêchant les cours de repasser sous les 69 dollars le baril.
Les Emirats Arabes Unis et le Kazakhstan, qui ont mis à jour de nouveaux gisements, ne sont plus d’avis de réduire la production et escomptent l’augmenter bien au contraire. A quelques semaines de l’investiture de D. Trump, voilà qui devrait faire baisser les cours et les prix à la pompe. Comme nos bureaux de change, le cours du baril fait son black Friday week-end.
Les membres de l’organisation se réuniront le 5 décembre pour décider ou non de la prorogation d’une réduction des cours. Rendez-vous jeudi prochain.
Gaz naturel
Le prix du gaz naturel a lui perdu un peu de terrain aujourd’hui mais n’a pas varié beaucoup depuis son envolée de la semaine passée. Le cours se maintient à 3,31 dollars.
Or
Monseignor, il est l’or, l’or de se lever (extrait de la folie des grandeurs avec Louis de Funès et Yves Montant). Le cours de l’or ne sait plus s’il doit monter ou se replier.
L’once d’or cote actuellement 2660 dollars, en net repli, mais le lingot, à 75000 francs suisses perd 1200 francs. Le Vreneli et le napoléon, à 435 francs suisses sonnants et trébuchants perdent 11 francs.
Comme pour toutes les valeurs, les acteurs des marchés de l’or sont déboussolés. Le métal jaune pour ceux qui l’ont acheté il y a quelques années reste un très bon investissement à long et moyen terme, puisqu’en 7 ans, le kilo d’or pur s’est valorisé de 230 %.
Bitcoin et crypto-monnaies
Le chouchou de Donald et Mickey pardon, Elon, reprend son élan afin pense-t-on de franchir les 100000 dollars, d’où notre titre de la semaine passée sur le sujet. A 96400 dollars, (84900 francs suisse au cours de change d’aujourd’hui) le bitcoin a touché un plus bas à 91000 dollars cette semaine. La capitalisation totale du marché dépasse encore 3,35 trillions de dollars soit 1,5 fois sa valeur d’il y a un mois.
Selon Mr Giancarlo, ancien patron de la CFTC, la commission de régulation des produits de trading (commodity futures trading commission) le président Trump est un adepte des crypto-monnaies. Pressenti pour diriger l’équipe du président, chargée de superviser l’industrie des blockchains et la reconversion d’une partie de la finance traditionnelle. Selon lui, le président compte mener une politique ambitieuse de régulation et faire des Etats Unis la capitale mondiale de la crypto. L’état américain ferait l’acquisition d’une grande quantité de valeurs crypto, et l’on peut s’attendre à des cours très au-delà de 100000 dollars pour la principale monnaie numérique.
Il reste cependant très mesuré pour ce qui est des crypto monnaies étatiques et aux risques que les monnaies numériques font peser sur les citoyens en concentrant des données sensibles.
C’est une nouvelle qui ravira même les plus petits détenteurs de crypto-monnaies. Et peut donner des idées à d’autres, à leurs risques et péril bien sûr.
En attendant le weekend
Voilà pour notre analyse de la semaine de la paire EUR CHF. Nous attendons la publication des chiffres de l’inflation en Europe, et la décision de S&P. Mais aux dernières nouvelles, la note ne devrait pas être dégradée au-delà du seuil critique. La Chine vient de baisser les droits de douane des produits en provenance des Etats Unis, dans un effort de conciliation, et les bourses asiatiques ont fort bien pris la chose. Les menaces de D.Trump semblent produire leur effet. Signalons au passage que les USA importent de Chine, du Mexique et du Canada, des frites surgelées, des framboises, du pétrole, des smartphones etc… Autant de produits qui se retrouveront surtaxés et que les américains paieront plus cher après le 20 janvier si le nouveau président met sa menace à exécution (selon l’excellent article du Wall street journal . Personnellement, je ne sais pas comment je pourrais me passer de framboises.
A faire à Genève ce week-end
Le Repair Café revient, au musée d’ethnographie ce dimanche 1er décembre à 11h00. L’activité est gratuite et vous pouvez vous présenter avec votre grille- pain votre aspirateur, votre vêtement ou votre machine à café au boulevard Karl Vogt 65. L’idée consiste à réparer plutôt que jeter. Vous mettrez les mains dans la machine, assisté de spécialistes, et de techniciens sur place.
Un grand geste pour vous, un petit geste pour la planète disent les organisateurs.
Pas frileux ? C’est déjà un peu noël au quai du Mont-Blanc, jusqu’au réveillon. Les chalets du marché de noël de Genève nous accueillent entourés d’illuminations féeriques. Une balade nocturne et gourmande, sur les rives du lac. Les organisateurs mettent en avant la fondue de Genève, dans l’un des kiosques de la place. Je ne l’ai pas gouté mais je recommande chaleureusement celle du restaurant du bain des Pâquis. Ou vous pourrez vous baigner en été, et en hiver pour les plus courageux.
Reste à vous souhaiter à tous un bon week-end et le cas échéant, de bons achats. Toute l’équipe de la rédaction se joint à moi et vous dit : A la semaine prochaine pour une nouvelle analyse de la paire EUR CHF.
X. C.