Le franc suisse en garantie

Des droits de douane à l’EUR/CHF

La Suisse sur le podium

    La Grande Bretagne a été la première à finaliser et entériner des accords douaniers et commerciaux qui ont été suivis par une « remontada » de la livre sterling, appuyée par la politique monétaire de la Banque d’Angleterre. Et la Suisse s’est vu confirmée cette semaine par Scott Bessent, le secrétaire au trésor de l’administration Trump, qu’elle pourrait rapidement être le second pays à monter sur le podium des négociations commerciales. Une très bonne nouvelle pour les autorités suisses qui cherchent avec détermination à laisser ce fardeau derrière elles, et qui ne manquera pas d’avoir un impact significatif sur les cours de change du franc suisse. La Suisse toujours,  chaleureusement remerciée par la Maison Blanche pour sa médiation dans le cadre des négociations Sino-Américaines :

    Service !

Swiss Made, or not Swiss made ? That is the question    

    Notre « grande petite » Suisse, dont les entreprises investissent massivement aux Etats-Unis, y est le 7ème investisseur avec 262 milliards de dollars, 219 milliards si l’on converti en francs suisses. Ce qui, souligne Monsieur Bessent est exceptionnel pour une nation de 9 millions d’habitants. Et toujours selon le secrétaire d’état américain au trésor, la Suisse peut espérer des conditions au moins aussi favorables que celles accordées au britanniques. Hélas l’Europe ne serait pas en aussi bonne voie dans ses négociations tarifaires et la Suisse a besoin d’un partenaire européen en pleine forme économique pour remplir ses carnets de commandes. Des négociations mal engagées entre l’Union et Washington, auraient un impact négatif sur les cours de change de l’EUR/CHF. Alors même que la Banque Nationale Suisse ne souhaite plus que la devise suisse connaisse des pics de valorisations comme ceux des crises récentes qui ont impacté les exportations. 

Une politique qui pèse sur les cours de change 

     Pendant que le président américain poursuivait sa tournée proche orientale et récoltait selon ses dires des centaines de milliards de dollars de commandes et de contrats, les marchés ont réagi aux déclarations inquiètes du patron de la FED, Jerome Powell, qui veut redéfinir la politique de son institution. Il craint en effet des chocs de production face aux politiques protectionnistes et parle d’adapter la politique monétaire de la FED aux nouveaux défis qui se présentent et menacent les économies. La cavalcade haussière des places financières s’est interrompue hier, et le doute revenant, le franc suisse est reparti à la hausse face aux principales devises. L’EUR/CHF a reperdu 60 pips, revenant au centre de la fourchette de taux de change de ces derniers jours. 

    Quand les taux de change suivent le mouvement

Les places financières continuent à réagir aux déclarations des dirigeants américains, et les devises étrangères comme le franc suisse à orienter leurs cours de changes et leurs cours de bourse en fonction de ces déclarations, en plus d’être sensibles aux données et résultats micro et macro-économiques. 

Equations et devises étrangères

    Avant ces derniers développements, les marchés se basaient sur l’équation consistant à penser que les droits de douane très inférieurs aux craintes amèneraient une croissance plus importante que prévu. Donc plus d’inflation a moyen terme, et moins de baisses de taux directeurs qu’espéré. C’est ce qui nous a valu la surprenante progression des rendements obligataire de cette semaine, et le maintient des cours de change élevés du franc suisse auxquels les experts de la BNS ne s’attendaient pas à si court terme.  A présent, l’euro et le dollar retournent à leurs taux de change de début de semaine face au franc suisse. Convertir des francs suisses en euros reste rentable malgré les fortes progressions des marchés actions cette semaine. Si vous avez converti vos francs suisses en euros ou en dollars en cette fin de semaine, vous avez pu profiter d’une fenêtre de tir avantageuse. Mais n’oublions pas la réunion de la Banque Nationale Suisse au mois de juin, qui selon tous les pronostics, devrait baisser ses taux directeurs et ses taux de rémunération des avoirs libellés en francs suisses  à 0. D’où l’on peut dire que c’est le seul 0 pour la Suisse, dont la gestion est enviée universellement.

    Les marchés gardent à l’esprit que même avec les accords temporaires, les droits de douane sino-américains restent plus élevés qu’ils ne l’étaient depuis 1945. Environ 4 fois plus élevés d’après Austan Goolsbee, de la FED de Chicago. Ils restent un frein au commerce, et une manne pour le budget des Etats-Unis. 

    Pourquoi le taux de change du franc suisse reste élevé ?

     Le rebond des marchés américains en début de semaine a fait perdre 100 pips au franc suisse, et 5% au cours de l’or. Mais les détenteurs de produits obligataires ont gardé à l’esprit que le déséquilibre budgétaire des Etats-Unis n’est pas résorbé, et les risques d’inflation toujours présents. Les taux d’intérêts élevés grèvent les capacités d’emprunt des particuliers, des entreprises et des états. Tout risque de récession n’est pas écarté aux USA, même si la crise volontairement déclenchée par Donald Trump a de bonnes chances d’être solutionnée. Et l’inflation d’avril a beau être légèrement inférieure aux attentes, les rendements des bons du trésor américain sont en hausse cette semaine. 

Le CHF contre l’instabilité

    Les investisseurs ne sont donc pas encore sereins en cette fin de semaine et le franc suisse reste une devise prisée pour les prises de positions prudentes, permettant des prises de risques sur les marchés. 

La semaine de l’EUR/CHF 

    EUR CHF

     Nous nous sommes quittés avec un taux de change du franc suisse pour un euro à 0,9356 EUR/CHF. Les écarts tout au long de la semaine ont été importants, la semaine de l’EUR/CHF débutant à 0.9363 EUR/CHF, lundi, pour atteindre mercredi soir 0,9420 EUR/CHF. La résistance dont certains experts nous parlaient la semaine dernière, au-delà de celle des 0.9390 EUR/CHF. Puis parallèlement à l’humeur des marchés actions, le cours de change de ‘EUR/CHF s’est affaissé jusqu’à un taux de change de 0,9335 EUR/CHF. Christoph Abt de Wechsel St. considère que les chances de résolutions de la crise des droits de douane pour ce qui est de la Suisse pourraient entrainer l’EUR/CHF au-delà d’un taux de change de 0.9500 EUR/CHF, se distinguant ainsi du consensus. Il recommande de profiter de ce qu’il appelle la période yoyo, afin de prendre des positions courtes ou longues et de fixer des objectifs de cours de change. En bref il recommande le trading à très court terme.

    A l’heure à laquelle nous couchons ces lignes, le taux de change pour convertir un euro en francs suisses est de 0.9360 EUR/CHF.

Pour l’analyse technique :

    Le dollar américain ayant reculé, l’euro a repris du champ au franc suisse avant que celui ne regagne ses niveaux de semaine dernière. Un passage durable de la résistance des 0,9400 EUR/CHF pourrait provoquer une tendance à la hausse. Mais le biais intraday reste négatif. Le rebond à 0,9310 EUR/CHF pourrait lui provoquer un mouvement correctif. La cassure du support de 0,9298 EUR/CHF constituerait un test de la zone de support supposée de 0.9280 EUR/CHF. 

USD/CHF :

    Nous avions laissé le dollar américain face au franc suisse à un taux de change de 0,8316 USD/CHF. En début de semaine, ce taux de change s’est envolé jusqu’à atteindre une résistance à 0,8470 USD/CHF, 150 pips plus haut. Le dollar reperd tous ses gains depuis face au franc suisse. Mais non face à l’euro.

    En cet instant même, le cours de change interbancaire du dollar américain converti en francs suisses avoisine les 0.8363 USD/CHF, et celui de l’euro face au dollar est de 1,1200 EUR/USD.

Dollar, le roi déchu ?

    Avant la crise des droits de douane, les banques centrales d’Europe, notamment, empruntaient des dollars à la FED, qui elle-même se refinançait auprès de la BCE. La Banque Fédérale Américaine pouvait ainsi compenser les pénuries de dollars, alors monnaie de réserve mondiale, et prévenir les répercussions sur l’économie américaine. Mais la méfiance provoquée par la remise en question des accords commerciaux et de défense avec ses alliés pourrait selon ces derniers menacer cet équilibre basé sur la confiance. C’est pourquoi la BCE demande aux banques européenne une évaluation de leurs actifs prêtés en dollars à leurs clients, ou de leurs investissements libellés en billets vert afin qu’elles s’assurent d’honorer leurs engagements. La BCE prie ces banques de réduire leur exposition aux financements en dollars.

    C’est l’une des raisons qui fait que, bien que la résolution de la crise des droits de douane soit en bonne voie, le cours de change du dollar américain peine autant à remonter à ses niveaux d’avant, 10% plus haut.

Marchés et commodités 

En vert et contre tous

    Le Stoxx Europe 600 conserve une avance dev 8% sur le S&P 500, son équivalent américain, et ce depuis le début d’année. Ce dernier en est tout de même à sa 14ème séance de hausse sur les 18 dernières. Les investisseurs massivement réorientés vers les titres à risque et les valeurs de la tech depuis quelques jours, s’orientent désormais sur des valeurs défensives telles que l’immobilier, très dépendant de la baisse des taux, ou l’armement. Les indices américains en fin de semaine ont été ralenti par les résultats décevants de plusieurs mastodontes au premier rang desquels META et Amazone. L’indice de mesure de la volatilité, le VIX, descend jour après jour. Les investisseurs espèrent désormais deux baisses des taux d’intérêt de la FED en 2025, afin de voir les taux obligataires diminuer et que cela facilite l’accès à l’emprunt.

    A ce propos, le président de la FED, hier, dans son discourt très attendu, a laissé entendre que la banque fédérale pourrait changer sa manière d’appréhender ses bases de décisions et laissait la porte ouverte à l’adaptabilité de la FED qui jusqu’alors se basait sur les chiffres de l’emploi et l’inflation pour rendre ses décisions. En clair, rien n’exclue des baisses de taux d’intérêt directeurs, (ni le contraire) et les marchés dans le doute se détendent. Donald Trump a signé pour des milliards de dollars de contrats avec les pays du golfe persique, et accordé l’autorisation d’importer 1 million de puces Nvidia de la dernière technologie, ce qu’il interdit à la Chine. D’où l’explosion du titre.

    Aujourd’hui, journée dite des trois sorcières, verra les contrats à terme arriver à échéance.

La journée a commencé dans le vert au Japon et en Europe, avec un DAX à +0,80% et un Euro Stoxx50 à +0,50%.

    Nvidia la semaine dernière était à 116 dollars, le titre a gagné 15% à 1343 dollars. Tesla suit la même tendance de 298 dollars à 343 dollars sur la semaine, soit 12% de hausse. Le 10 ans américain recule à 4,41%. Le CAC40 français a lui prit 100 points à 7890 points. 

SMI

    Avec tout d’abord la Compagnie Financière Richemont dont le titre a gagné 5,5% aujourd’hui, 12% sur la semaine. Le cours de l’action est actuellement de 164 francs suisses.   Le principal groupe suisse du secteur du luxe a publié d’excellents résultats annuels, se dénotant dans un secteur en perte de vitesse, notamment en France ou LVMH a perdu 40% de la valeur de son titre en bourse.

    Logitech qui avait cedé jusqu’à 20% par séance lors des journées consécutives au libération day, a recouvré 8% cette semaine. L’action s’échange à 72 francs suisses.

    Swiss RE, le réassureur suisse voit ses bénéfices trimestriels en hausse de 17% malgré d’importants dégâts causés par le changement climatique, grâce à des investissement solides dans un environnement instable. Mais l’action n’a pas progressé sur la semaine.

     Partners Group a pris 7% sur la semaine, après la décision de prise de contrôle d’un centre de calculs singapourien, mais pas pour rien. Il ambitionne une stratégie régionale. Le contrat de 408 millions de dollars, 340 millions de francs suisses suit 4 milliards de francs d’investissement dans le monde pour l’acquisition de centres de données.  

    Roche, quant à lui se plaint toujours des conséquences des décisions de l’administration Trump sur son secteur. C’est l’un des seuls titres cette semaine à ne pas progresser. Le groupe qui devait investir 50 milliards de dollars aux USA, n’est plus sûr à présent de l’opportunité de cette dépense.

    Le SMI est à 12356 point ce jour, soit 250 points de mieux que lors de notre dernière analyse. J’espère qu’avec le soleil, ce palier vous aura rendu le sourire.

Marché des hydrocarbures

    Entre la hausse surprise des stocks américains avec un excèdent de 3,5 millions de baril, (combien de plein ?) et la perspective des accords avec l’Iran, gros producteur sous embargo depuis des « lustres » et qui pourrait inonder le marché, le prix du baril est en très petite forme. Les cours n’ont pas suivi la tendance et restent loin des 80 dollars de moyenne que nous avons connus récemment.

    Le WTI américain vaut 61 dollars le baril et le gaz naturel affiche un cours de 4,15 dollars, immobile en ces beaux jours. 

Or

    A 3200 dollar l’once, vous pourriez regretter d’avoir acheté de l’or la semaine dernière. Le lingot a perdu 1200 francs à 86100 francs suisses la barre de 999 grammes. (+1grammes d’alliage pour faire tenir le tout). Vreneli et napoléon ont plongé sous les 500 francs à 484 francs suisse l’unité. Le lingot est en train de perdre notre course traditionnelle face à l’or digital, le bitcoin.

Crypto monnaies

    Le bitcoin qui vaut lui aujourd’hui 103700 dollars, soit converti en francs suisses, 86656 francs suisses. Soit 500 francs de plus qu’un lingot d’or d’un kilo. Le marché des crypto monnaies pèse désormais de nouveau 3300 milliards de dollars soit 1,4% de la masse monétaire mondiale en circulation dans le monde. Certains le voit comme un trou noir dans l’économie mondiale en somme. L’ethereum, à 2610 dollars, 2175 francs suisses au taux de change du jour, a encore gagné 11% cette semaine. A l’heure à laquelle les scandales se multiplient au sujet des liens entre Donald Trump et son entourage et leurs prises de positions sur le marchés cryptos, et les enlèvements crapuleux liés aux propriétaires de ces juteux avoirs, osons conseiller de ne pas crier « sur les toits » que vous en détenez pour une fortune. Sauf aux autorités bien sûr si nécéssaire. Pour ma part, je n’en ai pas. Je le jure. Ou si peu…

    A bon entendeur,

    Vous pourrez toujours les changer en francs suisses si besoin. Son cours de change est stable. Son taux de change aussi d’ailleurs. D’où la transition grossière mais nécessaire :

Taux de change et cours de change

    Quand peut-on parler de cours de change et quand parlera t’on de taux de change ? Si l’on se base sur la monnaie de référence, pour nous le franc suisse, on parlera de taux de change au certain, c’est-à-dire la quantité de devises étrangères obtenu pour convertir un franc suisse. Ce sera le CHF/EUR par exemple.

    Mais l’on parlera de cours de change à l’incertain, si l’on exprime la quantité de francs suisses obtenu pour convertir des devises étrangères. Ce sera l’EUR/CHF.

    Pour compliquer les choses, il est admis traditionnellement que lorsque l’on parle de l’EUR/CHF, dans une publication financière en général, on parle des deux sens de conversion, EUR/CHF et CHF/EUR. Et donc aussi bien de taux de change que de cours de change. C’est pourquoi vous aurez remarqué que nous alternons les deux expressions à l’envie. Comme la plupart de nos confrères. Si vous désirez convertir des francs suisses en euros et vice et versa, en utilisant un convertisseur de devises, alors, les acteurs du monde du change, aussi bien les bureaux de change, de change digital que les établissements bancaires emploieront les paires de devises en positionnant en premier, la devise de référence décomptée en unité, et en second, son équivalant devise vers laquelle vous convertissez le montant que vous détenez. Par exemple, si vous détenez 1000 dollars à convertir en francs suisses, le convertisseur vous présentera l’USD/CHF soit 1/0,8334 USD/CHF.  Avec 1000 dollars à ce taux de change au certain vous obtiendrez 833,40 francs suisses.

Une aspirine ?

    En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à nos experts. Quant à savoir si les taux de change d’une devise ou d’une autre vont évoluer dans un sens ou dans l’autre, vous pourrez vous baser sur l’expertise des publications sur le sujet. Pour peu qu’elles soient établies avec l’avis des experts financiers. Au regard de la volatilité des marchés des devises, il est courant que même les prévisions des experts des plus grandes institutions financières et bancaires soient  « à côté de la plaque », tant les marchés des devises comme celui de l’EUR/CHF sont tributaires d’évènements d’actualité économique, géopolitique ou autres. Avec un avantage pour tout ce qui concerne les taux de change du franc suisse, le fait qu’il soit prisé comme valeur refuge en période d’incertitude.

    Nous espérons que ces disgression vous auront été utiles. Avant de vous quitter, voici 3 suggestions pour agrémenter votre week-end.

A faire à Genève et alentours ce week-end

    Que vous soyez convaincu ou pas, un spectacle d'hypnose, vous plongera dans un univers mystérieux et vous permettra de partir partez dans un voyage fascinant dans les méandres l'esprit humain. Samedi à 20h30 au Bar Floky la loutre, vous pourrez satisfaire votre curiosité. La soirée sera pleine de surprises. Rue de Carouge 44. 1205, Genève.

Si vous n’ètes pas intéressés, la nuit des musées vous offre un spectacle également distrayant.

Des musées de Genève restent ouvert pour une nuit de contes, de karaokés, de couleurs, et d’ambiances musicales. Un lien : https://nuitdesmusees-geneve.ch/musee/meg-musee-dethnographie/ pour participer de 18h00 à minuit.

    Envie de sortir de Genève ? Les 26ème médiévales d’Alby-sur-Chéran vous présenterons la vie des chevaliers des 12ème 13ème et 14ème siècles. Animations musicales, marché médiéval, tout sera fait pour vous ramener dans l’ambiance d’alors : conteurs, artisans, et ripailles de guerriers accompagneront celles de vos estomacs. De grandes ripailles sont aussi promises qui sauront réjouir vos estomacs ces samedi de 12h00 à 18h00, et dimanche de 10h00 à 17h30, au bourg médiéval, 74540 Alby-sur-Chéran.

    Il reste à toute l’équipe de la rédaction de Ben S Solutions de Change et à moi-même à vous souhaiter un excellent week-end sous le soleil de mai. Nous vous rappelons l’ouverture de nos nouveaux bureaux de change à Chancy, où vous êtes nombreux à vous rendre, et dès lundi à Moillesullaz, route de Genève 144, 1226 Thônex, où vous pourrez transférer de l’argent vers plus de 100 destinations dans le monde, en plus de faire du change. Nous vous offrons 1 heure de parking au P+R à côté. Ce qui vous permettra éventuellement de faire du shopping alentours. 

Profitez bien de votre week-end.

X .C.