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Le Franc Suisse Comme de l’Or – Quand la stabilité devient un luxe

Le Franc Suisse Comme de l’Or – Quand la stabilité devient un luxe

Publié le 04 October 2024 Temps de lecture < 14 min.

Mes chers lecteurs, accrochez-vous bien, car l’actualité économique de cette semaine est un véritable tour de montagnes russes. On navigue en eaux troubles, avec des secousses géopolitiques qui secouent les marchés mondiaux comme une tempête dans un verre d’eau. Mais, si vous vous sentez un peu déboussolés face à tant de chaos, sachez qu'il y a un phare dans cette nuit noire : notre cher franc suisse, qui brille avec la même constance que l’or – ou peut-être même un peu plus. Installez-vous confortablement et laissez-moi vous expliquer pourquoi, cette semaine encore, le franc suisse est le meilleur compagnon d’infortune de tout investisseur rationnel !

Un monde en ébullition… et le pétrole en flamme !

L’événement phare qui a retenu l'attention de tous les marchés cette semaine est sans conteste l'attaque de missiles iraniens contre Israël. Voilà qui n’a rien arrangé à une situation géopolitique déjà tendue au Moyen-Orient. Comme souvent dans ces situations, les marchés ont immédiatement réagi : les prix du pétrole ont flambé. Le Brent et le WTI ont pris respectivement 2,9 % et 3,5 %, laissant présager une hausse des coûts de l’énergie pour le commun des mortels. Et ce n’est que le début, car si Israël venait à frapper les installations pétrolières iraniennes en représailles, on pourrait assister à une envolée des prix encore plus spectaculaire.

Pour ceux qui ont suivi le cours des événements, il est difficile de ne pas voir le pétrole comme l’éternelle diva des marchés. À chaque secousse géopolitique, hop, il prend la tête de l’affiche et fait grimper les prix à des niveaux stratosphériques. La question qui reste en suspens est : jusqu’à quand ? Si le conflit s'intensifie, il faudra se préparer à des factures d'essence qui vont faire grincer des dents. Et ce ne sont pas les tentatives de diversification vers des énergies renouvelables qui vont, à court terme, enrayer cette dépendance mondiale au précieux or noir.

La Suisse, l’oasis de stabilité

Pendant que le monde s’agite et que les cours s’envolent, la Suisse, de son côté, reste comme toujours une oasis de calme dans ce tourbillon. L'inflation en Suisse est un modèle de modestie : +0,8 % en septembre, un ralentissement bienvenu par rapport à août (1,1 %) et juillet (1,3 %). Ce repli est principalement dû à la baisse des prix des produits importés, en particulier les produits pétroliers. Pour la Suisse, cette baisse s’inscrit dans un contexte plus global de maîtrise des prix, mais attention, certains économistes commencent à évoquer un mot redouté : déflation.

Une déflation en Suisse ? Oui, vous avez bien lu. Ce phénomène économique, qui peut paraître un brin exotique dans un monde où l'inflation est généralement le souci principal, se profile à l’horizon. En cause, le franc suisse qui, plus il se renforce face au dollar et à l’euro, fait chuter les prix des produits importés. Cela semble génial, non ? Moins cher à l’importation ! Mais attention, une baisse généralisée des prix peut ralentir l’économie, car les consommateurs et les entreprises pourraient être tentés de différer leurs achats, en espérant des baisses supplémentaires. La Banque nationale suisse (BNS) est donc sur le qui-vive, prête à dégainer des baisses de taux d’intérêt si la situation se complique.

Le casse-tête des loyers suisses

Si certains prix sont en baisse, il y en a au moins un qui continue de grimper joyeusement : les loyers ! Eh oui, mes amis, +4 % cette année, ce qui n’est pas rien. Cela met en lumière une problématique récurrente en Suisse : la difficulté d’accéder à un logement abordable dans certaines régions. Le coût élevé du logement est devenu une véritable pierre d’achoppement pour de nombreux ménages. Alors, même si l’inflation est sous contrôle, les Suisses doivent jongler avec des loyers qui ne cessent de croître, et cela, en pleine période de stabilité relative sur les autres fronts économiques.

Aux États-Unis, place au grand cirque électoral !

Et si vous croyez que la politique suisse est un théâtre calme, regardez de l’autre côté de l'Atlantique, où la campagne présidentielle américaine bat son plein. Kamala Harris affronte Donald Trump, et on peut dire que l’ambiance est aussi tendue qu’un meeting de catch ! Les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages, et bien que Harris ait pris les rênes après le retrait de Joe Biden, elle peine encore à s’imposer dans les « swing states » décisifs comme l’Arizona et la Géorgie. Ce duel, sous haute tension, promet des rebondissements jusqu’au jour de l’élection.

Du côté de Trump, c’est un véritable feuilleton. Non seulement il reste une figure incontournable de la politique américaine, mais ses partisans, loin de faiblir, se sont encore renforcés après deux tentatives d’attentat à son encontre. En Pennsylvanie et en Floride, ces événements ont contribué à forger l’image de martyr de Trump, une aura qui lui permet de rallier encore plus ses supporters. Avec ce duel électoral sous haute sécurité, il est clair que les résultats pourraient provoquer des secousses majeures sur les marchés mondiaux, notamment sur le dollar américain.

En France, serrons-nous la ceinture

Pendant ce temps, en Europe, la France se prépare à des moments difficiles avec un effort budgétaire colossal de 60 milliards d'euros pour 2025. Le gouvernement français prévoit des réductions de dépenses de 40 milliards d’euros, couplées à des hausses d’impôts de 20 milliards. Parmi les mesures phares, on note le report de l’indexation des retraites et une taxation accrue des transports polluants. Michel Barnier, le Premier ministre, met les pieds dans le plat en soulignant l’importance de ces réformes pour éviter que la dette publique, actuellement à 112 % du PIB, n'entraîne la France dans une véritable crise budgétaire.

Cependant, ces annonces ne se sont pas faites sans résistance. À l’Assemblée nationale, le gouvernement, sans majorité absolue, s’attend à des débats houleux. Le climat social pourrait se détériorer encore, en particulier si ces mesures touchent directement le pouvoir d'achat des ménages.

Le marché du pétrole : toujours aussi imprévisible

Sur le marché de l'énergie, l’évolution des prix du pétrole reste l’une des préoccupations majeures. Alors que le monde se prépare à une baisse générale des prix due à des perspectives économiques en berne, les tensions géopolitiques viennent tout bouleverser. Avec l’Iran dans le viseur, les marchés anticipent déjà une hausse prolongée des prix, surtout si les sanctions américaines contre les exportations de pétrole iranien sont rétablies. Ajoutez à cela les récents plans de relance économique de la Chine, qui pourraient stimuler la demande de pétrole, et vous avez un cocktail explosif.

L’or brille toujours

Dans ce monde d’incertitudes, l’or continue de briller. Avec une hausse de 45 % en un an, il atteint presque son record historique. Ce n’est pas une surprise, car l’or reste l’un des actifs les plus prisés en temps de crise. Les banques centrales, notamment en Chine, continuent d’acheter massivement de l’or, renforçant encore sa valeur refuge.

La semaine de l'EUR/CHF :

Nous avions laissé la paire EUR/CHF sur le marché des changes à 0.9433 pour un euro. Effectivement, la tendance à la baisse continue de se confirmer dans un contexte de tensions accrues, principalement liées à l’escalade inquiétante du conflit au Moyen-Orient, sans pour autant éclipser la persistance du conflit russo-ukrainien. Cette semaine, l'EUR/CHF a atteint un point bas de 0.934655 le 2 octobre au matin, avant de toucher un pic de 0.942064 le 3 octobre à 7h00. Le marché reste extrêmement fragile, et le franc suisse semble prêt à se renforcer à la moindre nouvelle négative supplémentaire. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le taux de change sur l’EUR/CHF dans le marché interbancaire se situe à 0,9391.

La fin de l’année s'annonce difficile pour l'euro, ainsi que pour la plupart des autres devises face au franc suisse, qui joue pleinement son rôle de valeur refuge. Cela s'avère particulièrement pénalisant pour les exportateurs suisses, qui peinent à remplir leurs carnets de commandes, notamment face à la faiblesse persistante du marché européen. Rappelons que ce dernier est le principal partenaire commercial de la Suisse, mais il reste aujourd’hui complètement atone. La volatilité actuelle sur les marchés pourrait donc perdurer, exacerbée par les incertitudes géopolitiques et les pressions économiques mondiales, laissant les entreprises suisses face à un dilemme difficile à résoudre.

Le franc suisse, en tant que valeur refuge traditionnelle, se renforce systématiquement dans ces périodes de crise, mais cela se fait au détriment des industries exportatrices du pays. En conséquence, les perspectives pour la fin de l'année semblent sombres, avec un euro potentiellement sous pression continue, et des marchés internationaux peu enclins à offrir des opportunités de rebond à court terme.

USD/CHF

Concernant la paire USD/CHF sur le marché des changes, les taux de change ont affiché une tendance plutôt haussière cette semaine. Pour rappel, nous avions laissé la paire à 0.8469 USD pour un franc suisse vendredi dernier. Au cours de cette semaine, le taux a atteint un point haut à 0.85334 le 3 octobre à 7h10. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le taux de change sur l’USD/CHF dans le marché interbancaire se situe à 0,8516.

Cependant, il est probable que le dollar américain subisse des pressions à l’approche des élections présidentielles aux États-Unis. Ces élections, prévues pour début novembre, devraient peser sur le marché, générant de l'incertitude qui pourrait affecter le comportement de la devise américaine.

Le spectre des élections américaines soulève de nombreuses questions parmi les investisseurs et les analystes économiques. Les résultats pourraient avoir un impact majeur sur le dollar, en fonction de l'issue du scrutin. Est-ce que l’Oncle Sam basculera du côté rouge républicain, marquant un virage conservateur, ou restera-t-il du côté bleu démocrate avec potentiellement l'élection de la première femme présidente de l’histoire des États-Unis, ce qui serait un événement historique sans précédent ? Cette incertitude électorale contribue à la volatilité du marché et pourrait engendrer de nouvelles fluctuations importantes dans la paire USD/CHF au fil des semaines à venir.

Le dollar, souvent perçu comme une valeur refuge en temps de crise, pourrait paradoxalement se trouver affaibli dans cette période de transition politique. La politique monétaire américaine, sous l’influence des résultats électoraux, sera certainement scrutée de près par les marchés. En fonction de l’évolution des tensions géopolitiques et des décisions économiques prises après les élections, il est possible que l'USD continue à subir des variations importantes par rapport au franc suisse, qui, de son côté, conserve son statut de valeur refuge, notamment dans le contexte actuel de crises multiples à l'échelle mondiale.

Ainsi, nous restons attentifs aux développements autour des élections américaines, car ceux-ci pourraient influencer non seulement la trajectoire du dollar américain, mais aussi celle de nombreuses autres devises sur le marché des changes. Le franc suisse pourrait bénéficier de cette instabilité, renforçant encore davantage son attractivité pour les investisseurs, au détriment des monnaies plus.

Conclusion : vers où allons-nous ?

Alors, où en sommes-nous ? En cette fin d'année 2024, les marchés ressemblent à un terrain miné. Entre l'escalade des tensions au Moyen-Orient, l’élection présidentielle américaine qui s'annonce mouvementée, et les incertitudes économiques en Europe, il est difficile de prédire ce qui nous attend. Mais une chose est certaine : le franc suisse continue de jouer son rôle de refuge, tout comme l'or. Dans cette tempête mondiale, la Suisse reste une valeur sûre. Pour l’instant, nous attendons les prochains rebondissements avec une tasse de café bien chaud à la main, tout en espérant que la fin d’année ne nous réserve pas d’autres mauvaises surprises. Affaire à suivre !

Que faire dans le Grand Genève ce week-end ?

Genève Fête du Théatre : 5-6 octobre :

Ce week-end, Genève s'anime avec la Fête du Théâtre, un événement phare qui met en lumière la diversité et la richesse des arts de la scène. Attendez-vous à une expérience fascinante, avec des spectacles de théâtre allant du contemporain au classique, sans oublier des performances de rue qui captiveront les passants. Les familles seront comblées grâce à des spectacles spécialement conçus pour les enfants, ainsi qu'à des activités de cirque et de magie qui enchanteront petits et grands.

Sous le thème engageant “L’Art de la Rencontre”, cette fête est bien plus qu'un simple rassemblement artistique ; elle constitue une plateforme pour découvrir de nouveaux talents et tisser des liens avec d'autres passionnés. En participant à des ateliers interactifs et à des rencontres inspirantes, chacun aura l'opportunité de plonger dans l'univers créatif local et de partager sa passion pour le théâtre.

Savoie Retro Games Festival : Salle Cap Periaz, Seynod ( à proximité d’Annecy )

Le Savoie Retro Games Festival s'annonce comme un événement incontournable pour les passionnés de culture geek et de jeux vidéo. Prévu pour les 5 et 6 octobre à Seynod, ce festival accueillera plus de 70 exposants, mettant en avant des simulateurs automobiles et des zones dédiées à la réalité virtuelle pour une immersion totale dans l'univers du jeu vidéo.

Les participants auront l'opportunité d'explorer le monde fascinant du gaming et du retrogaming grâce à un accès à plus de 100 machines différentes, tout en s'affrontant lors de tournois d'e-sport. En outre, un espace sera réservé au cosplay, offrant une plateforme pour les fans de s'exprimer à travers des costumes créatifs. Le programme inclut également des conférences animées par des experts du secteur, ainsi que des stands regorgeant de produits collectors et d'artisanat geek. Ce festival est véritablement une fête de la pop culture, conçue pour divertir et ravir les visiteurs de toutes générations.

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Aujourd’hui, jeudi 23 novembre, est le jour de Thanksgiving outre atlantique. Bonne chance à toutes les dindes ! Et demain ?

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Bonjour à tous, Sans parler de krach, c’est un peu l’incertitude sur les marchés européens cette semaine et le franc suisse joue son rôle de valeur refuge. Le franc suisse a gagné jusqu’180 pips. La Banque Nationale Suisse qui se réuni la semaine prochaine interviendra-t-elle ? Le cours de change de la paire EUR CHF est lié à sa décision.

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