
EUR/CHF et USD/CHF profitent des dividendes de la paix
L’instabilité politique en France et le shut down qui paralyse les Etats-Unis ont récemment profités aux valeurs refuge. Or et franc suisse en tête. La paix signée hier est un soulagement pour des millions de personnes, et pour les marchés qui hier avaient légèrement pris leurs bénéfices. L’EUR/CHF reste encore stable alors que le dollar profite déjà des lauriers hypothétiques d’un « futur prix Nobel ? » Cette paix au proche Orient et l’espoir d’une nomination en France parait ramener mécaniquement l’EUR/CHF quelques dizaines de pips au-dessus de ses récents supports techniques. Le cours de change du dollar, lui, est en forte hausse.
9ème jour de blocage gouvernemental (shut down) aux Etats-Unis, 4ème jour de vacance gouvernementale en France, et 1er jour de paix au proche Orient. L’EUR/CHF n’est toujours pas remonté.
La paix au proche orient promet une embellie des cours de bourse et redonne de l’oxygène au dollar américain qui n’avait plus la côte.
L’EUR/CHF en repli
Si la paire EUR/CHF va si mal, c’est bien le cours de change de l’euro qui se déprécie, tant face au franc suisse que face au dollar. Les marchés semblent déjà avoir intégrés les incertitudes de la gouvernance française et gratifient le CAC40 français d’une progression honorable au vu de la situation budgétaire. Le gouverneur de la Banque de France lui-même, s’insurge et proteste contre l’irresponsabilité des politiciens (SIC).
Gagnants et perdants
L’or, n’en finit plus de battre des records, tout comme les valeurs liées à l’intelligence artificielle qui bénéficient d’investissements exponentiels sur la seule promesse de bénéfices futurs. Lesquels commencent à laisser une légère place au doute mais ne dissuadent pas les investisseurs. L’économie suisse, quant à elle subit les premiers contre coups des droits de douane américains du fait des annonces d’un nombre répété d’entreprises suisses, qui vont délocaliser tout ou partie de leur production aux Etats-Unis pour y échapper. Le cours du franc suisse se maintient pourtant très haut et stable.
Le franc suisse, une valeur refuge
Ces départs et rumeurs de départs au premier rang desquels on peut citer UBS, inquiètent mais ne suffisent pas à abattre le franc suisse. Bien au contraire. Comme si le cours de change du franc suisse était décorrélé des valeurs et tendances de l’économie suisse dont il devrait dépendre. C’est là le propre d’une valeur refuge. Les analystes de nombreuses banques suisses avaient prédit un cours de change de l’EUR/CHF aux alentours de 0.9300 EUR/CHF : Nous y sommes. Pour l’heure, le cross conserve des positions proches d’un support technique affleurant ce taux de change, influencé par le chaos politique en France et par les incertitudes budgétaires qui en découlent. Cette situation menace toute la stabilité européenne régie par des règles strictes. Dans cette conjoncture pour la plupart des experts, tout rebond de la paire EUR/CHF à court terme semble limité. Ces derniers recommandent donc un range inclus entre 0,9290 et 0,9340 EUR/CHF pour prendre des positions longues.
Convertir des francs suisses en euros
Depuis janvier, le franc suisse s’est apprécié de 16% face au dollar et de seulement 1,5% face à l’euro. Ces chiffres sont à comparer avec une progression de 34% en 8 ans. Le fort cours de change d’un franc suisse converti en dollars ou en euros pénalise les exportations suisses et s’additionne aux effets des taxes douanières américaines. Les Etats-Unis, rappelons-le, sont le premier partenaire à l’export de la Suisse, devant l’U.E.
Un avantage à risques
Les transfrontaliers recevant leur salaire en franc suisses et les ménages suisses achetant des biens en euros se réjouissent de cet état de fait mais cette situation si elle perdurait pourrait créer une hausse du chômage et peut-être en conséquence un recul du nombre de frontaliers. Seule une hausse des PMI européens et des prises de décisions politiques en France, générant une ligne directrice solide, pourraient faire progresser durablement la paire EUR/CHF. Réduisant ainsi la pression sur les exportations suisses.
US dollar sur le devant de la scène
Mais il en faudra plus pour enrayer la fuite des moyens de production suisses vers les Etats-Unis qui se fait jour, et sauvegarder l’emploi dans sa globalité.
Pour la paire USD/CHF : Le chiffre PCE des USA (indice des prix à la consommation) et les chiffres du chômage ont limité les rebonds du dollar contre le franc suisse. Le billet vert très dévalué a quand même franchi la barre des 0,8000 USD/CHF cette semaine et progresse fortement face à l’euro. La pression de l’administration Trump pour inciter la FED à baisser les taux d’intérêt américains a également pour but de faire baisser le dollar américain. Mais depuis hier, le billet vert est en hausse et la FED n’a pas infléchi sa politique monétaire.
Des données économiques ou un PCE en recul peuvent brider les rebonds du dollar. Les récents mouvements sur le dollar resteraient gérables si l’inflation ou l’emploi présentaient des chiffres plus solides. A l’heure actuelle, les doutes sur la gestion de l’économie portent l’ensemble des métaux précieux, or platine, palladium, de records en records. Les valeurs de l’IA qui soutenaient les places financières depuis des mois semblent désormais décorrélées du reste de l’économie, et agissent au sein d’un entre-soi, dans un cercle qui se fait jour et ne semble plus limité par les besoins en investissements. Il pleut des dollars sur les valeurs de l’IA.
Mais pour un investissement plus sûr, dans le temps, faut-il acquérir ou conserver des francs suisses ?
Un mois avec l’EUR/CHF
EUR/CHF
Le franc suisse performe avec une remontée cette semaine, inversement proportionnelle aux tendances des marchés financiers. L’EUR/CHF a effleuré un support technique mercredi matin à 0,9303 EUR/CHF. Depuis, la paire de devise se maintient autour d’une moyenne pivot à 0,9320 EUR/CHF. Le cours de change de l’EUR/CHF pourrait évoluer en fonction de la situation gouvernementale française et avec les résultats des entreprises et les chiffres du troisième trimestre la semaine prochaine. Convertir des francs suisses en euros reste extrêmement attractif, avec un franc suisse qui vaut de l’or, parmi les principales devises étrangères, notamment grâce au recul de la confiance accordée au dollar. Le pire moment pour convertir ses francs suisses en euros était le 1er octobre au soir, avec un cours de change à 0,9370 EUR/CHF. Ou le meilleur moment pour convertir ses euros en francs suisses à bon compte si vous préférez.
La tendance générale est à la baisse des taux de l’EUR/CHF sur le mois, mais un consensus se dégage pour indiquer que les cours de change du franc suisse devraient reculer. A voir si la situation géopolitique se maintient, avec l’euphorie d’hier, si la France elle aussi trouve une solution à ses déboires politiques, et si les résultats et les chiffres économiques attendus ces prochains jours sont aussi positifs que le montre le sentiment général. Ajoutez à cela une dose de FED et un soupçon de sel, et nous obtiendrons un cocktail EUR/CHF à la hausse. A consommer sans modération.
A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, le cours de change interbancaire de l’EUR/CHF se situe autour des 0,9323 EUR/CHF. Il n’a pas dépassé les 0,9331 EUR/CHF ces dernières 24 heures.
USD/CHF
C’est la paire gagnante de l’annonce faite hier d’une paix au proche orient, si elle tient. Il s’agit tout de même d’une poudrière. Le bombardement israélien d’un objectif au Qatar et les attaques en mer Rouge avaient démontré que le risque d’extension du conflit et donc les craintes, fondées ou non pour les approvisionnements en hydrocarbures concernaient toute la région. Et donc le monde. Le cours du pétrole a subi la bonne nouvelle avec une baisse de 2%. Mais le dollar a pris le chemin inverse. En une semaine, le dollar parti de 0,7950 USD/CHF a buté sur une résistance à 0,8070 USD/CHF. A présent la paire se repli sous ce niveau, dans l’attente de bonnes nouvelles, avec la réunion de la FED fin octobre dont le marché attend une baisse de taux de 0,25 points.
Actuellement, le taux de change pour convertir un dollar en francs suisses est de 0,8060 USD/CHF.
Marchés et commodités influents sur l’environnement de l’EUR/CHF
Inquiétant ou anodin ?
L’information qui retient notre attention est la décision de la Chine de suspendre la libre exportation de terres rares. Les industries Européennes et Américaines de la défense, ne recevront plus de terre rare chinoises dont Pékin détient le quasi-monopole. Donald Trump pour mémoire, se démène pour trouver d’autres sources d’approvisionnement. Apparemment présentes au Groënland et en Ukraine. La Chine dispose ainsi d’une longueur d’avance dans ce domaine essentiel à tous les outils de la vie moderne, y compris l’armement.
Cette information qui aurait dû résonner comme un coup de tonnerre sur les places financière ne semble pas plus attirer l’attention que l’arrivée du ou de la COVID en 2020. L’évènement ne semble pourtant pas anodin.
IA à l’honneur
C’est donc encore et toujours l’intelligence artificielle qui domine l’actualité avec 500 milliards de dollars de levée de fond par open AI, vous savez, Chat GPT ? Le S&P 500 a enfoncé ses records à l’instar de l’EUROSTOXX 500 porté lui par les valeurs pharmaceutiques et d’autres plus traditionnelles. Record battu là aussi. Cette année encore, la bourse peut être un bon remède contre l’inflation. L’IA s’invite à tous les plats. Le géant Microsoft par exemple investi 90 milliards dans ce secteur cette année, et prévoit pareillement pour les deux suivantes. Le pari de ces géants de l’IA, consiste à tout faire pour garder une longueur d’avance dans le but de dominer le futur marché et les marges qui en découleront. Pour le moment, ce sont les fournisseurs de matériel, de semiconducteurs, de puces et de serveurs qui engrangent d’indicibles bénéfices. Nombre d’entre eux en passant sont à Taïwan, pour revenir au chapitre précèdent.
Comme disait ma grand-mère…
Lorsque des orpailleurs trouvent une mine d’or et décident de l’exploiter, certains deviennent riches. Mais ceux qui s’enrichissent à coups sur, ce sont les fournisseurs de matériel d’orpaillage et de forage. Pour les autres, les bénéfices promis viendront plus tard s’ils viennent. Sinon, ils en seront pour leurs frais.
Sur les autres marchés
Les investisseurs ont intégré la baisse des taux de la FED. Si cette dernière venait à les décevoir, le marché serait susceptible de subir une correction. Les cours ont tant progressé ces derniers mois, que les marchés attendent les résultats trimestriels la semaine prochaine.
Le Dow Jones ces 30 derniers jours a progressé de 45600 à 46300 points. Le Nasdaq a pris 1100 points de 21900 à 23000. En Europe, l’Euro Stoxx 500 a commencé mi-septembre à 5380 et stagne aux alentours de 5600 depuis début octobre.
Smi
Nous avions laissé le SMI le mois dernier à 12200 points. Après une chute 300 points plus bas fin septembre à l’annonce de défection de sociétés exportatrices vers les Etats Unis, l’indice de la place de Zürich a suivi la tendance générale et atteint 12600 points. Swiss RE et Roche, avec 8% et 9,5% de hausse en un mois tiennent le haut du classement. Le groupe pharmaceutique a bénéficié des accords avec Pfizer en promettant des délocalisations de production aux USA. (Aïe, nos emplois). Je serais curieux de connaitre les implications sur le taux de chômage suisse à la fin de l’année.
Roche obtient d’ailleurs l’autorisation d’utiliser un protocole contre le cancer du poumon aux USA. Un beau contrat.
Sika et Partner’s Group ont reculé de 5% et 4%. Pour Sika, l’industriel chimique fourni la construction, l’automobile et les énergies renouvelables. Des secteurs qui se contractent aux Etats-Unis. Les commandes se tarissent et des recommandations d’analystes sont à la baisse.
Pétrole
Pour l'instant, la nouvelle d’une paix au Proche-Orient se répercute sur les prix du pétrole comme nous l’avons vu, qui baissent face à la perspective d'un apaisement des tensions.
A 64,70 dollars le baril, le cours du Brent, brut en mer du nord se contracte vers son plus bas sur 30 jours. De plus, l’Agence Internationale de l’Energie signale que la production de brut pourrait être supérieure aux prévisions ces prochains mois.
Les professionnels du secteur et les producteurs restent dans l’attente de la consolidation d’une paix durable qui impliquerait également d’après le chef des houtis du Yemen la fin des attaques en mer Rouge. Seule une hausse de la croissance mondiale peut à présent relancer les cours.
Le saviez vous ?
Les revenus des Emirats Arabes Unis, état pétrolier du golf, destination de vacances prisée de certains d’entre vous, ne sont plus assurés que pour 20% par les revenus de l’or noir. Les investissements en matière d’IA notamment, et dans tous les domaines, couvrent les 80% restants. Les E.A.U. se préparent à un avenir décarboné.
Or
Voilà l’autre star des marchés, qui a largement détrôné le franc suisse en matière de rentabilité ces jours-ci.
De nombreux analystes prévisionnistes estiment, à l’instar de ceux de Goldman Sachs, que l’once d’or peut poursuivre à la hausse au-delà de 4500 dollars. Cependant, la journée d’hier a vu l’or repasser la barre des 4000 dollars avec 2% de baisse ! A présent il s’y maintient. Depuis 2 semaines, le métal jaune voyait sa cote renforcée par l’incertitude géopolitique et les risques consécutifs au shut down américain notamment. La perspective d’une paix au Proche orient ramène l’espoir de stabilité pour les approvisionnements en hydrocarbures même si ceux-ci ne paraissaient pas très menacés.
A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, l’once d’or survole les 4000 dollars à 4020. Le lingot d’un kilo plafonne. Le vreneli passe les 600 francs suisses à la bourse de Londres tout comme le napoléon. Le kilo est lui à 103500 francs suisses.
Cryptomonnaies
Avec ses 121000 dollars, qu’il nous faut convertir en francs suisses, le bitcoin vaut ce jour, au cours de change actuel, 97800 francs suisses. L’or digital a été battu à plate couture par l’or physique, dans la course traditionnelle qu’a établi Ben S Solutions de Change. Le marché digital pèse tout de même 4,13 trillion de dollars sur 255 en circulation dans le monde, tous pays et toutes valeurs confondues. Soit 1,7% de la masse monétaire en circulation dans le monde. Rien à voir avec les stocks d’or qui sont limités.
La masse des crypto monnaies pourrait encore décupler si les investisseurs le voulaient, absorbant tel un trou noir des quantités plus importantes de fonds. Mais la volatilité impliquerait une bulle susceptible de provoquer une crise financière majeure. Heureusement, les sommes investies de l’économie réelle passées dans l’univers des crypto monnaies sont bien adossée aux ETF et intégrée dans l’économie globale.
Les banques centrales boudent elles le dollar ?
Un nombre croissant de banques centrales réduisent la part du dollar américain dans leur portefeuille de devises. Le billet vert qui faisait office de devise de réserve, au même titre que le franc suisse, souffre d’une perte de confiance. Donald Trump ne cache pas sa volonté dans un premier temps d’affaiblir le dollar pour relancer la compétitivité américaine. Les gestionnaires des banques centrales ont leur part dans le recul du dollar.
Exemple suisse et cours de change du franc suisse
Sans aucun rapport avec les taxes imposées par ce dernier à la Suisse, l’exemple de la Banque Nationale Suisse est un cas d’école. L’institution de Berne est intervenue sur les marchés cette année pour soutenir l’économie nationale.
La Banque nationale suisse (BNS) fait figure de cas particulier, mais si l'on cherchait un changement dans le comportement des gestionnaires de réserves des banques centrales en matière de préférence monétaire, l'exemple suisse est un cas d'école révélateur. Le dollar n'est plus à l'ordre du jour. Après une lutte visant à soutenir l’économie suisse la BNS a converti 5 milliards de francs suisses en devises étrangères cette année. La surprise est qu’au printemps, la banque a acquis lors de ses dernières interventions des euros avant toute autre devise étrangère pour faire face au choc tarifaire américain. Le stock de devises étrangères est reparti à la hausse avec 780 milliards de devises étrangères et un recul des stocks de dollars en conséquence. (Source : mise à jour du bilan trimestriel)
Avec une inflation annuelle négative, elle se doit de stopper la hausse du franc suisse sur les marchés.
Plus d’euros, moins de francs suisses et de dollars
Ce qui a participé à une hausse du franc suisse face au dollar qui était bien plus marquée que face à l’euro. La tendance semble seulement s’inverser ces derniers jours avec une remontée du cours de change du dollar cette semaine. La part de l’euro dans les réserves de la BNS a dépassé celle du dollar pour la première fois depuis sa création avec 39% des réserves. Faut-il y voir comme les experts de BNP la crainte d’être accusés de manipulation de devises par les américains comme c’était le cas en début d’année ?
Selon le chef économiste Alexis Korber de la banque Société Générale, la banque maintient ses efforts pour soutenir l’euro face au franc suisse, plutôt que le dollar. A raison des trois quarts de ses investissements ces derniers mois. Et ce afin de ne pas raviver les accusations de manipulation de devises dans l’espoir d’infléchir les coûteux 39% de taxes à l’importation décrétés par Washington. 39% pour 39 milliards d’excédents commerciaux en 2024 ? une coïncidence qui a mené la Suisse vers la recherche de toutes les solutions, y compris la délocalisation de ses activités de raffinage d’or vers les Etats-Unis pour tenter d’amadouer le partenaire commercial. Un en-cas pour tenter de distraire le tigre ?
Scoop de la semaine : De la BNS et du franc suisse
Le message qu’on voulut faire passer le trésor américain, la BNS et le ministère des finances Suisse dans une déclaration commune ce mois-ci était inattendu. Les trois institutions ont affirmé que les achats et les ventes de devises étrangères de la BNS n’avaient pas pour autre objet que la stabilité des conditions monétaires dans le cadre de son mandat. Un tout autre traité de paix en somme que celui qui mobilise l’actualité.
Le message ainsi délivré semble laisser désormais une marge de manœuvre plus confortable à la BNS dans la sélection des mouvements de ses paires de devises. Il met en évidence la sensibilité des américains sur les questions de flux monétaire et l’influence de la puissance financière suisse. A une époque à laquelle Donald Trump mise sa politique en partie sur les cours de change du dollar américain que son administration estime sur évalué. A moins qu’il ne s’agisse de l’instrumentation d’un bluff dans le cadre du bras de fer des taxes douanières.
Petit apparté
Le Président américain qui menace à présent les majors pharmaceutiques suisses de droits de douane de 100% si elles ne construisent pas des usines aux USA. Encore un risque pour l’emploi en Suisse. Roche et Novartis ont essuyé cette semaine un revers face à l’américain Pfizer, qui bénéficie désormais de droits de douane plus faibles versus la promesse de médicaments moins chers aux USA. Et décidés de s’y conformer
Pour en revenir à l’annonce conjointe sur les devises de la BNS
Selon la Société Générale, les interventions de la BNS viseront donc désormais principalement l’euro et d’autres devises étrangères en conséquence. Comme cela a été observé précédemment. Malgré la giffle infligée à Berne avec l’accord entre Pfizer et l’administration Trump, la BNS aura à cœur de ne pas envenimer le dialogue avec Washington en intervenant massivement sur les cours de change du dollar américain. L’EUR/CHF n’a qu’à bien se tenir puisque les intérêts de la Suisse et de l’Europe en la matière semblent concordants.
Nouveaux billets de banque suisses
La Banque Nationale Suisse toujours, qui a annoncé mercredi les 6 finalistes de son concourt de futurs billets de banque de la confédération. Voici les billets que vous aurez en main si vous venez convertir vos francs suisses en euros chez Ben S Digital Change, si vous payez plus volontiers en espèces ou si votre carte de paiement vous fait défaut.
Les nominés sont :
Un grand merci à la RTS pour son article. Il est remarquable d’apprendre que 100000 votants ont participé au tirage au sort des finalistes, soit un résident suisse sur 90 ! C’est dire si les suisses se sentent concernés et tiennent à leurs billets de banque libellés en francs suisses. Le sentiment aujourd’hui de convertir des francs suisses qui bientôt deviendront peut-être des objets de collection montre que la valeur n’attend pas le nombre des années. De qui déjà était cette citation ?
Suggestions d’activités à Genève et alentour ce week-end
Les amoureux de la petite reine pourront profiter de la bourse aux vélos à la Place de la Taillanderie à carouge pendant la Grande braderie de Carouge.de 11.30 à 14H00. Des réparations gratuites seront offertes, les pièces détachées restants à votre charge. Vous pourrez profiter du vide grenier à cette occasion.
Yousuke Yukimatsu, DJ de l’année 2025 est l’invité du palladium dans le cadre du festival électron club D’autres célébrités suivront ce 11 octobre à 23 heures.
La10ème édition des Not’omnales à ville la Grand avec des concerts de musique classique, incluant notamment l’orchestre à cordes de la garde républicaine française, samedi à 20 heures, et dimanche dès 17h00 avec l’orchestre de l’opéra de Lyon. L’évènement tiendra place à Ville la Grand. Les places sont à réserver en mairie.
Enfin, tout ce week-end, à la halle des sports de Saint Julien en Genevois, la bourse aux skis peut vous permettre de préparer ce qu’il vous manque pour la saison de neiges à venir.
Il est temps pour nous de vous quitter alors que le soleil est au zénith au proche orient. Toute l’équipe de la rédaction de Ben S Solutions de Change se joint à moi pour vous souhaiter un excellent week-end, ensoleillé également. Nous nous retrouverons dans un mois pour faire le point sur l’évolution de la paire EUR/CHF et de son environnement, dans un monde, nous l’espérons, dans lequel les colombes auront retrouvé de leur place.
X.C.