Ne vendons pas la peau du franc suisse, avant de l’avoir converti

Les marchés financiers ont fort bien réagi à la baisse de ses taux d’intérêts par la FED, la banque centrale américaine mercredi, et le cours du franc suisse a entamé son recul face aux principales devises étrangères. Les tensions géopolitiques sont pourtant inquiétantes en cette fin de semaine, mais les marchés semblaient vouloir l’oublier hier. La hausse des places boursières se poursuivra-t-elle ? La hausse des taux de change de l’euro face au franc suisse continuera-t-elle ? Qu’est ce qui se prépare au proche orient et cela risque-t-il de gripper l’économie globale ? Nous parcourrons ces sujets, entre autres, dans notre analyse de cette semaine.

Cours de l’EUR CHF suspendu aux baisses de taux

Avis contraires :

Janet Yellen, ancienne présidente du conseil des gouverneurs de la FED et désormais secrétaire au trésor, parle de l’atterrissage en douceur de l’économie américaine, tel qu’il était escompté par l’autorité monétaire. La FED est parvenue faire baisser l’inflation sans provoquer ni récession ni hausse du chômage. Tandis que pour D.Trump, la forte baisse des taux démontre que l’économie va mal et que les responsables de la réserve fédérale se conforment aux exigences des politiques, ce qu’a nié Jerome Powell, l’actuel président de la FED. Les marchés semblent, eux, considérer que les perspectives sont excellentes et que les prises de risques sont de nouveau de mise.

Taux d’intérêts contre cours du franc suisse

Rappelons que la Banque Nationale Suisse se réuni la semaine prochaine, le 26 septembre. Voilà qui pourrait encore peser sur le cours de change du franc suisse. Monsieur Jordan, son président, déclarait encore le 20 aout, que la force du franc suisse était essentielle pour maintenir l’inflation à un niveau acceptable. Cette assertion est-elle encore d’actualité un mois plus tard avec une inflation à 1,1% ? Nous verrons plus loin qu’il a pu changer d’avis. (Et de chemise).

A moins d’une conflagration dans la guerre qui se déroule au proche orient, et qui aurait des répercussions sur les approvisionnements en hydrocarbures et sur les 20% du trafic maritime mondial passant par le canal de Suez, l’EUR CHF pourrait bien continuer sa progression si la BNS ne déjoue pas les pronostics, la semaine prochaine, et abaisse finalement ses taux d’intérêts à 1%. Et non en dessous.

Surprise suisse ?

La surprise serait que contre toutes attentes, la BNS décide de ne pas baisser ses taux d’intérêts directeurs, mais rien n’indique une telle inflexion dans sa politique monétaire, bien au contraire. D’autant qu’un récent rapport du secrétariat d’état à l’économie ainsi que le groupe d’experts de la confédération pour les prévisions conjoncturelles ont confirmé cette inflation à un taux de 1,1% pour 2024. Et ils prévoient désormais une inflation moyenne de 0,7% pour 2025. Ce qui est extrêmement faible. Nulle raison donc pour que la BNS ne fasse pas un geste envers l’économie suisse et n’infléchisse sa politique monétaire en sacrifiant les cours du franc suisse au profit de la compétitivité et de l’emploi.

Sont-ils sérieux ?

30%, 50 points, et un EUR CHF en flèche ?

D’après J Cross d’Investing, les marchés monétaires tablent sur une probabilité de 30% pour une baisse de taux virulente à hauteur de 50 points, à l’instar de la FED. Cette éventualité reposerait sur la déclaration récente de Monsieur Jordan qui stipulait, contrairement à sa position du mois précèdent, qu’un franc suisse trop vigoureux nuirait aux exportations suisses. Une telle baisse du taux d’emprunt aurait pour effet, dans l’ambiance actuelle, de revigorer à la fois le Swiss Market Index, et le cours de change de l’EUR CHF. Si une telle inflexion était entreprise par la Banque Nationale Suisse, les paires de devises EUR CHF et USD CHF pourraient subir un bond de plusieurs centaines de pips, et le taux de change du franc suisse pourrait franchir la parité dès octobre, au détriment des frontaliers qui convertissent leurs francs suisses en euros, et dans une moindre mesure, des suisses qui achètent des devises étrangères pour faire des achats hors de Suisse.

La mesure serait bien sûr une manne pour les secteurs de l’économie orientés à l’export. Et par ricochet pour le marché suisse du travail.

Mais ne nous emballons pas : Les analystes des marchés financiers n’accordent que 30% de probabilité pour une mesure aussi extrême. Tout de même, nous considérons la capacité de la BNS à surprendre tout le monde. Comme elle l’a fait au début de l’année, lorsque contre toute attente, la Banque Nationale Suisse fut la première à baisser ses taux d’intérêts. Les traders avisés auront raison gardée de se couvrir contre les risques de change.

Les cours du franc suisse sont donc suspendus à tous ces impondérables.

Les analystes de Raiffeisen tablent, eux par exemple sur une baisse des taux directeurs de la BNS, sauf pour les hypothèques à taux fixe sur le long terme.

Après la FED

Au lendemain des annonces faites outre-Atlantique par Jerome Powell, le vénérable dirigeant de la Réserve Fédérale Américaine, l‘EUR CHF qui était resté stable depuis le début de la semaine face à l’euro se négociait 70 pips de plus que la veille. L’édile a toutefois refroidi les ardeurs baissières des marchés avides de bonnes nouvelles en déclarant qu’il n’y aurait pas d’autres baisses de 50 points lors des prochaines réunions. Mais il n’a pas affirmé que les taux n’allaient pas encore continuer à baisser. Donc le retour de « l’argent pas cher » devrait aider à amorcer la reprise économique déjà bien en route, et éloigner le spectre d’une récession. Le moteur artificiel ou non de cette reprise qui dure depuis des mois est concentré sur les valeurs technologiques, dont certains experts craignent qu’elles ne constituent une bulle.

Compte à rebours

Le suspens, quant au sort de l’évolution immédiate du taux de change de l’EUR CHF va donc perdurer jusqu’à jeudi prochain. Les actionnaires et investisseurs suisses sont pareillement dans l’attente du verdict de la BNS. On peut se demander si c’est ce qui a freiné la hausse du SMI sur la séance boursière d’hier, là où toutes les bourses européennes affichaient un rattrapage honorable. La plupart des experts tablent sur une baisse des taux de la BNS de 0,25% qui mènerait le taux d’intérêt directeur suisse à 1%. Ce chiffre est considéré par les économistes comme le taux d’intérêts neutre et ne nécessiterait pas, en théorie, d’être franchi une nouvelle fois. Les paris sont donc ouverts entre les investisseurs, la place financière de Zürich ayant peu progressé par rapport à ses consœurs dans la journée de jeudi 19 septembre.

La semaine de l’EUR CHF

EUR CHF

Nous nous sommes quittés la semaine passée avec une conversion euro contre franc suisse à 0,9393 EUR CHF. Depuis, et jusqu’à l’ouverture des marchés hier matin, le cours de change de l’EUR CHF oscillait autour et non loin des 0.9400 EUR CHF. Mercredi à 13h00, jour de l’annonce de la baisse des taux américains en fin de soirée (GMT), la paire de devises a bien atteint un pic à 0.9384 EUR CHF, avant de remonter autour de son axe de résistance de début de semaine.

Hier, jeudi, à l’ouverture des marchés financiers, le cours de l’euro a commencé à progresser jusqu’à 0.9463 EUR CHF à 15h00 mais s’est heurté à cette résistance avant de perdre 30 pips

A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, l’EUR CHF s’échange à 0.9483 EUR CHF sur le marché des changes !

USD CHF

Le dollar, lui, d’abord en perte de vitesse à l’annonce de la banque centrale américaine, a finalement atteint une résistance à 0.8500 USD CHF dans la nuit du 18 septembre. La baisse des taux aurait pu rendre le billet vert moins attractif, mais il partait de 0.8542 la semaine précédente, les pronostics des experts tablant sur une baisse non pas de 0,50% mais 0,25% des taux d’intérêts.  Le dollar a donc rattrapé une partie de ses pertes.

Au moment auquel nous couchons ces lignes sur le papier, le billet vert s’échange à 0.8478 USD CHF. Soit 0.8478 francs suisses pour 1 Georges Washington ( nom du personnage figurant sur le billet de 1 dollar) Mais qui est celui qui siège au centre du billet de 100 dollar ? Vous donnez votre langue à Ben S ? c’est Benjamin Franklin.

Marchés financiers et commodités

Ce sont les secteurs technologiques, qui ont profité de l’embellie des marchés. Nvidia, la star des valeurs technologiques a progressé de 4% hier, à 117 dollars américains, loin de ses records de juin à 135 dollars ! Les places financières européennes ont suivi la tendance avec plus de 2% pour l’eurostoxx50 et le CAC 40 français. Zürich était à la traine avec la moins bonne performance de la zone Europe.

Les marchés étaient dans l’attente des décisions de la FED, et après une hésitation, suite au discours très optimiste de son président, le sont devenus eux même.

SMI, une mer d’huile

Ou presque. Les stars du Swiss Market Index de Zürich nous avaient habitué à des +10% et -10% sur les semaines encours. Voilà que les valeurs du SMI se contentent de plus ou moins 2 ou 3%. Seule Holcim a atteint les 4% sur la semaine, dont 2 sur la seule journée euphorique d’hier. Et une baisse modeste aujourd’hui. Aucune actualité particulière n’a pourtant concerné le géant des matériaux de construction qui s’était adjoint au groupe français Lafarge en début d’année. Richemont, Lonza, Nestlé et Kuhne Nagel ont plombé l’ambiance et ralentis la hausse du SMI, en perdant tous les quatre pas loin de 2% depuis la semaine passée

L’indice boursier Zürichois plafonne à 12020 points sans avoir hier pu atteindre les 12100.

Hydrocarbures

Les automobilistes dépendants des hydrocarbures verseront une larme d’essence sur la facture de leur plein à la pompe : Si les perspectives des marchés s’améliorent, les cours du brut suivent généralement. A 74,60 dollars le baril, l’or noir remonte un peu la pente grâce à la baisse des taux d’intérêt de la FED. Mais souffre sur le trimestre du recul des importations Chinoises. Ceci additionné au risque géopolitique de la semaine et le cours du brut a repris 4% depuis lundi.

Au sujet d’une pénurie à venir, nous recommandons la vidéo d’Idriss Aberkane (fausse panique, vrai business) sur les prédictions concernant le pic pétrolier, jamais atteint jusque-là, et sur les nouvelles capacités technologiques extractives qui repoussent toujours plus loin les risques d’un début de pénurie.

Les doutes sur l’accession des particuliers au tout électrique se font jour. Les automobilistes résistent majoritairement aux objectifs et aux deadlines, et si la plupart des industries du continent retrouvent leur rythme, celles de la France voisine tournent à 50% de leur capacité. Le secteur en proie à la conversion fait face à la concurrence chinoise dumpée, selon l’UE et aux changements de législation. Il peine à dégager de la rentabilité.

Les cours du gaz naturel n’ont pas profité de ce mouvement de la FED puisqu’ils ont perdu 1% sur la semaine. Avez-vous constaté des évolutions sur vos factures de gaz et d’électricité des deux côtés de la frontière ?

Matières premières agricoles

Le beurre, les patates se sont renchéries de 8 et 11% cette semaine, la demande n’étant pas couverte par les mauvaises récoltes, (réchauffement climatique oblige ?) Le café continu son ascension en s’arrogeant 2% dans la semaine.  J’ai acheté des chocolats à Genève cette semaine, et du fait du triplement du cours de la tonne, j’en ai ingurgité 3 fois moins car je les ai payé à prix d’or. d’où la transition :

OR et métaux précieux

Tout va bien sur les marchés mais tout peut aller moins bien si un conflit déborde au proche orient. L’or bat tous ses records à 2607 dollars l’once, loin devant le platine à 990 dollars l’once, et le palladium à 1085 dollars l’once. Nous nous souvenons que plus tôt dans l’année, le cours avait concurrencé celui du bitcoin.

Avec un prix au kilo proche de 70350 francs suisses, le lingot se surpasse. La pièce d’or de 20 francs suisses, vreneli et comme nous aimons l’appeler, son cousin le Napoléon 20 francs français or, s’étiolent à 408 et 416 francs suisses sur la place financière londonienne

Certains bureaux de change qui permettent aux frontaliers de convertir leur salaire en euros, vendent et rachètent l’or. Le problème est que pour se couvrir des risques de change, beaucoup de ces établissements sont contraints de prendre un pourcentage qui parait gourmand. En effet, la volatilité des cours et le besoin de conserver des stocks les amènent à répercuter leurs lourdes charges. Ben’s a préféré se consacrer exclusivement au change.

Crypto monnaies

Le bitcoin qui stagnait sous les 60000 dollars et que nous avions laissé à 58000dollars (49200 francs suisses au cours de change de la semaine passée) à réalisé une performance de presque 10%. La plus célèbre des crypto monnaies vaut cette fin de semaine, 63400 dollars américains, soit 53700 francs suisses convertis au cours de change de ce matin. La plupart des autres capitalisations n’ont pas suivi autant, mais le secteur a repassé allègrement la barre des 2000 milliards de dollars, à 2,18 trillions de dollars américains (1,85 trillion de francs suisses).

EUR CHF : Les marchés financiers s’enflammaient ils hier à raison ?

C’est avec la gueule de bois que les marchés se réveillent ce matin, un peu au son des canons. Pas ceux que l’on boit, Plutôt ceux que l’on entend ou ceux sur l’illustration. Mais l’EUR CHF ne réagit pas encore en conséquence. L’une au moins des parties déclarant qu’elle ne souhaite pas la guerre. Il n’est pas de coutume de commenter ou de relater des évènements guerriers dans nos analyses, mais pour bien comprendre les implications pour les cours de change de l’EUR CHF, nous ne pouvions faire l’impasse sur le déroulé des faits de la semaine.

Risques pour l’EUR CHF, d’une escalade au proche orient

Source agence Reuters, AFP, AlJazeera

Mardi, des milliers de bipeurs, apparament piègés, utilisé par le mouvement chiite Hezbollah, ont explosés entre les mains de leurs utilisateurs. Le lendemain mercredi, c’était le tour des talkie walkies de l’organisation. Celle-ci avait renoncé à l’utilisation des téléphones portables jugés trop dangereux, et pouvant être hackés pour se procurer auprès, croyait-elle d’une entreprise taïwanaise, qui nie aujourd’hui avoir fourni les matériels piègés, mais reconnais avoir cédé sa licence de fabrication à une société basée en Hongrie, des milliers d’appareils de communication. L’histoire semble digne d’un film d’espionnage. Des milliers d’appareils piégés ont tué simultanément des dizaines de militants et de civils et en ont blessé des milliers dans tout le sud Liban et à Beyrouth. Le pays est sous le choc. Cette nuit, des bombardements israéliens auraient touché une centaine de lanceurs de missiles au Liban. La bourse et l’EUR CHF   ont  réagi à l’une en baisse, l’autre en hausse pour le moment.

Quels rapports avec les cours de change de l’EUR CHF ?

Comme vous avez pu le constater, à chaque crise, les investisseurs se ruent sur le franc suisse, faisant bondir ses cours de change. Le franc suisse est toujours une devise refuge. Il approchait ses records lors du mini krach de début aout, lors des échanges hostiles au proche orient il y a quelques mois, franchissant chaque fois un taux de change aux alentours de 0.9300 EUR CHF.

Le mouvement chiite libanais et l’Iran, dont l’ambassadeur a été blessé ont promis de riposter. Les Israéliens ont d’ailleurs commencé à déplacer des troupes vers la frontière libanaise. Et bombardés copieusement cette nuit les rampes de lancement de roquettes. Il pourrait s’agir du prélude à une offensive, selon certains médias, bien que le mouvement libanais très choqué et affaibli par cette attaque qui a grandement diminué ses capacités de communication soit encore un adversaire sérieux pour l’état hébreux. L’Iran pourrait également utiliser les capacités offensives de son allié Houti pour s’attaquer de plus belle aux navires marchands traversant la mer rouge. Le traffic est déjà passablement perturbé par ces attaques. Toutes les options sont possibles, malgré que la plupart des belligérants en mauvaise position pour entamer un conflit de haute intensité et n’aient pas intérêt à aller au bout de l’escalade. Est-ce la raison pour laquelle les marchés, habituellement inquiets du moindre bruit de bottes progressaient hier sur toutes les principales places financières, dans l’euphorie des baisses de taux américains qui sonnent comme un plan de relance ?

Qu’une offensive majeure ai lieu d’un côté comme de l’autre, et la crainte d’une crise pétrolière, d’une envolée des cours du brut, et d’une rupture logistique de l’approvisionnement par la mer rouge pourrait provoquer une sérieuse correction boursière. S’en suivrait alors comme à chaque soubresaut une hausse du franc suisse, face à l’euro, au dollar américain et aux autres devises étrangères.

Affaire à suivre.

Plus légèrement pour l’esprit

Nous l’ignorions (pour changer du :le saviez-vous)

Un million de francs suisses tient dans seulement 10cms d’épaisseur et pèse moins d’un kilo. En billets de 1000 francs bien sûr. Comparé à un million de dollars américains qui pèsent dix kilogrammes et ne tiennent pas dans une valise. C’est la raison pour laquelle la question a été posée à la BNS de l’éventualité stopper la production de ces coupures, à l’instar de la BCE qui a cessé la production des billets de 500 euros, suites aux trafics entre le sud de l’Espagne, la Belgique et un banquier Suisse jusqu’à la fin de la décennie 2000. Mais la BNS a finalement renoncé car les autorités n’ont pas relevé de cas suspect d’utilisation de grandes quantités de billets de 1000 francs suisses. Il y a 84 milliards de francs suisses en billets de banque en circulation dans le monde dont 57% sont composés de billets de 1000 CHF. C’est parfait pour acquérir une montre suisse qui sera autant un bel investissement qu’un instrument de haute précision pour arriver à l’heure.

En parlant d’horlogerie

Selon l’AFP, les exportations suisses sont en hausse mais les clients asiatiques se détournent de ces investissements qui pour eux étaient traditionnels (cf : fédération horlogère suisse). Avec une progression cet été de près de 7%, (deux milliards de francs suisses), le secteur reste en recul de 1,4% sur 2024. Il stagne dans l’expectative d’une meilleure visibilité pour investir et embaucher. Il n’est pas certain qu’une hausse même significative des cours de change de l’EUR CHF et de USD CHF, ai un impact sur le secteur de l’horlogerie et soon attractivité.

L’horloge tourne et Il est l’heure pour nous de clore ce chapitre mais avant de nous quitter :

Que faire à Genève et dans les environs ce week-end.

Au parc Navazza oltramare 1212 Lancy, de 10H à 18 H, se déroulera la fète de l’abeille et du terroir. De nombreux stands vous attendent promouvant une alimentation saine et durable. Vous y découvrirez le célèbre vélo à jus, avec lequel vous presserez votre jus de saison revigorant.

Journées européennes du patrimoine : Le musée château d’Annecy ouvre gratuitement ses portes. https://la-yaute.fr/que-faire-en-haute-savoie-ce-week-end/

Découvrez la préfecture, les archives municipales…

Peut-etre préfèrerez vous le vide grenier des sportifs pour y faire de bonnes affaires ;  ce dimanche de 8h à 17h.

Plus loin, profitez des derniers jours d’ouverture des bisses du Valais, à tout de même 2h30 de Genève, au-dessus de Sion, la balade vertigineuse du bisse de torrent neuf vous mènera de passerelles en ponts suspendus. Attention aux ours sur le parcours…

X.C.