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Comment faire baisser l’EUR CHF en une phrase (*)

Comment faire baisser l’EUR CHF en une phrase (*)

Publié le 12 April 2024 Temps de lecture < 21 min.

Nous nous retrouvons après une pause de deux semaines et alors qu’aucun évènement économique majeur n’est venu perturber la dynamique de l’évolution des taux de l’EUR CHF, jusqu’à hier !

Bonjour à tous,

Il y a quinze jours, un coup de théâtre orchestré par l’autorité monétaire suisse, qui ouvrait le bal jugeant avoir vaincu l’inflation, avait conduit l’EUR CHF au-delà de 0.9850 francs suisses pour un euro. Devançant en cela toutes les grandes banques centrales, elle abaissait ses taux d’intérêts directeurs, faisant chuter le franc suisse.

On entrevoyait la parité entre euro et franc suisse.

Dans une dynamique qui se précisait de manière linéaire, malgré des soubresauts, et ce depuis un début d’année entamé sur un taux de conversion de l’euro face au franc suisse à 0.9300 EUR CHF, rien ne semblait entamer la baisse inexorable du franc suisse, la bonne humeur des marchés et les performances de l’économie mondiale, Etats Unis en tête, l’économie chinoise restant seule à la traine. Le président de la Banque Nationale Suisse avait même jugé qu’un franc plus faible ferait bien l’affaire des secteurs de l’export.

Revirement

Mais les marchés actions perdent du terrain depuis quelques jours alors que l’or, thermomètre de la croissance, et les crypto monnaies, symboles de volatilité mais refuges aussi, battent tous les records. Pour exemple, souvenez-vous de notre calendrier de l’avent. La pièce d’or que Ben S Solutions de Change avait offert à un chanceux parmi vous un peu avant noël et qui valait alors 330 francs suisses en fin d’année, en vaut aujourd’hui 400. Est-ce le signe d’une instabilité des marchés ?

Les banques centrales elles-mêmes se dédisent de leurs résolutions de nouvel an, alors qu’elles laissaient espérer des baisses de taux d’intérêt dès le mois de mars pour tenter d’accélérer la croissance. La conjoncture ne leur laisse pas le choix. L’inflation résiliente non plus.

Seule la banque Nationale suisse a eu cette audace, cette possibilité aussi, grâce à une inflation maitrisée. Et avait fait chuter le taux de change du franc suisse de 120 pips en une séance face à l’euro. Si l’on demande leur avis aux suisses, ils s’interrogent sur ces 1,2% d’inflation qui ont servi de base à cette action, alors que les loyers augmentent sensiblement, tout comme le carburant et les cotisations des assurances maladie. Mais les chiffres sont là. Et pour les calculer, beaucoup de facteurs rentrent en ligne de compte

Quoi qu’il en soit :

Si avant vos activités du week-end, vous comptiez convertir des francs suisses en euros vous les changerez à un taux de change bien plus avantageux que ce lundi dernier à l’ouverture des marchés. Mieux, si vous partez au Japon, vous profiterez du taux de change du yen japonais, au plus bas depuis 35 ans, à 152 yens japonais pour un dollar, 168 pour un franc suisse. Les cerisiers y entament leur fameuse floraison. Voilà pour l’anecdote. Dozo, yioi tabi yo, (alors bon voyage) en japonais dans le texte. (merci à Google translate)

La BCE a fait plonger le taux de change de l’euro

4% un point c’est, pas tout :

Hier, jeudi, la Banque Centrale Européenne a conservé ses taux directeurs à 4%. Contrairement aux prévisions de certains analystes qui estimaient que l’institution pourrait faire preuve d’audace, face à l’attentisme des autorités américaines lorsque l’on aborde le sujet des taux d’intérêts et de l’inflation.

Hausse des salaires modérée, tassement de l’inflation européenne, y compris sous-jacente, autant d’arguments additionnés aux bons résultats des entreprises qui auraient fait prévoir à tous les spécialistes une réduction des trois taux d’intérêt de la BCE ce jeudi. Elle n’a pas eu lieu.

Mais une petite phrase a tout changé, ainsi paraphrasée :

Si les chiffres confirment le ralentissement de l’inflation, le conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne précise, je cite :

« Il serait opportun de réduire le caractère restrictif actuel de la politique monétaire »

Cette simple phrase qui laisse entendre que, sauf surprise inflationniste, la BCE est bien disposée à lâcher du lest lors de sa prochaine réunion plénière, et à baisser ses taux d’intérêt, a suffit pour provoquer un décrochage dans les minutes suivantes des taux de change de l’EUR CHF. Rien d’aussi impressionnant que lors de l’annonce de baisse des taux directeurs de la Banque Nationale Suisse, mais tout de même une chute de 50 pips, successive à une baisse de 20 pips, puis 30 de mieux depuis ce matin, provoquée par les rumeurs de baisses des taux en juin par la BCE.

Les traders étaient donc suspendus aux lèvres des gouverneurs. L’euro s’est ensuite un peu repris face au franc suisse avant de décrocher aujourd’hui.

C’est bien l’euro qui décroche

Même courbe et même conséquence pour l’USD CHF. Le franc suisse a pris l’ascendant sur le dollar, avec une chute de 50 pips de l’USD CHF et un redressement dans les mêmes proportions, puis rechute. On peut constater la ressemblance entre les deux graphiques, EUR CHF et USD CHF. Cela pourrait bien ne pas durer, vu que pour la troisième fois consécutive, les chiffres de l’inflation américains sont plus médiocres qu’attendu. La FED risque donc de ne pas pouvoir baisser ses taux d’intérêt d’ici l’été. Le marché qui y croyait tant n’y crois plus vraiment. Certains analystes se demandent même si l’on ne risque pas une hausse de taux cette année mais la plupart ne veulent pas y songer.

Les économistes de City Group tablent sur une baisse de taux d’intérêt de 60 points sur les 150 promis par la FED, et en Europe, de 3 réductions au lieu des quatre envisagées. Ceux de Nomura, spécialisés sur les questions européennes, ne voient pas la réserve Fédérale américaine baisser ses taux cet été, ni les grandes banques centrales européennes prendre l’initiative d’être les premières au risque de dévaluer leurs devises au-delà du raisonnable.

La preuve par 4,5 (%)

Pour preuve, les taux obligataires américains qui sont remonté bien au-delà des 4% à l’annonce des chiffres décevants et répétitifs de l’inflation US cette semaine. Et le taux de change du dollar a repris sa progression face à l’euro. L’économie des Etats Unis est vigoureuse avec 3,4% de croissance en 2023, alors qu’en Europe, la crainte d’une récession demeure vivace. Et la suisse en pâtie, malgré la bonne gestion des entreprises et des autorités monétaires.

Au risque de se répéter

L'EUR USD, après les déclarations des gouverneurs de la banque centrale européenne hier, a donc suivi le même chemin que le franc suisse, après l’annonce « dovish » de la BCE, l’euro plongeant encore de 50pips supplémentaires face au dollar US, comme pour les autres paires. Mais sans vraiment reprendre de hauteur toutefois comme l’a fait le franc suisse. Assis sur une économie réputée plus solide.

USD CHF et maintien des taux

Pour le devenir de l’USD CHF, une majorité de trader estiment donc que la FED sera la dernière des grandes banques centrales à baisser ses taux. D’ou la vigueur du dollar qui reste ferme face à l’euro et au franc suisse. L’USD CHF si l’on part de ce principe, pourrait se rediriger lentement vers les 0.9500 USD CHF. Le rendement des bons du trésor américains a atteint lundi son plus haut niveau depuis le début de l’année, à 4,50%. L’euro s’est fortement replié cette semaine face au dollar, les velléités de baisse des taux étants plus importantes en zone euro qu’aux Etats-Unis, et cela pèse sur le ratio euro dollar. Mais au-delà des dates auxquelles les banques centrales baisseront leurs taux d’intérêts, (on a vu récemment l’impact de la baisse des taux de la BNS sur le franc suisse), l’ampleur de ces baisses accompagnera l’amplitude de l’évolution du taux de change des devises.

La quinzaine de l’EUR CHF

Nous nous sommes quittés le 28 mars en nous interrogeant sur la parité, avec un euro valant 0.9750 francs suisses. Après quelques tentatives de la paire paraissant pousser vers la parité, nous nous retrouvons 8 pips au-dessus du taux d’il y a 15 jours, suite aux déclarations hier, des banquiers centraux européens. Mais, si l’on trace une courbe moyenne de l’évolution de l’EUR CHF depuis le début de l’année, et alors que le franc suisse avait touché un plus haut historique entre noël et nouvel an, pour des raisons techniques, tout semble indiquer, malgré les évènement d’hier, que la paire de devises se dirige vers la parité.

Quid de l’EUR CHF et la parité

Ce matin, le franc suisse résiste bien.

Si l’on trace cette courbe moyenne sans tenir compte des impondérables qui confèrent au franc suisse son caractère de valeur refuge, le franc sera égal à l’euro dès le mois de juin. La hausse de la paire semble inéluctable. Difficile à croire aujourd’hui dans un temps micro-économique.

Au plus haut de cette quinzaine qui nous a ramené hier au même taux de change que lors de notre dernière parution, l’EUR CHF a atteint jeudi dernier 0.9845 EUR CHF. Puis la paire a chutée brusquement hier suite à la petite phrase des dirigeants de la BCE, jusqu’à 0.9752 EUR CHF.

A l’heure à laquelle nous rédigeons ces lignes, la paire EUR CHF s’échange aux alentours de 0.9724 EUR CHF au taux interbancaire sur le marché des changes. Rien n’indique une intervention de la Banque Nationale Suisse dans l’immédiat pour tenter de la relancer vers cette parité qui parait se dessiner sur le semestre.

L’USD CHF revient de loin…

Si l’on trace une autre courbe moyenne depuis les fêtes de fin d’année, l’USD CHF suit la même direction avec cependant plus de chemin parcouru et à parcourir. L’USD CHF qui avait fini l’année 2023 à 0.8400 francs suisses pour un dollar vaut actuellement 0.9125 USD CHF, soit 700 pips de mieux. A ce rythme, il lui faudra toutefois plus de temps qu’à l’euro pour égaler la valeur du franc suisse. Il serait remarquable que les trois devises atteignent une parité au même moment. L’élection américaine du 5 novembre pèsera sans doute dans la balance.

En cet instant, le cours de change de l’USD CHF est donc de 0.9125 pour un franc suisse.

Petit tour hebdomadaire des grands marchés financiers et matières premières

Novartis, Roche et quelques autres géants suisses défraient l’actualité avec des centaines de licenciements annoncés en Suisse, le taux de chômage est en hausse alors que l’économie va bien, des mots même du président de la banque nationale, Thomas Jordan. Norvartis compte reconcentrer l’activité en Inde, et dans les pays ou son activité est la plus importante. Quelques embauches auront tout de même lieu sur son site historique, à Bâle. Mais alors, l’économie suisse va-t-elle si bien ?

Les valeurs mobilières du SMI qui avaient modérément suivi les hausses de celles des autres places financières ont reculé ces quinze derniers jours. Le scénario selon lequel la réserve fédérale américaine soutiendrait la hausse des indices boursiers depuis des mois a pris du plomb dans l’aile. Pourtant, les investisseurs veulent garder espoir. Ils font peser une lourde responsabilité sur les épaules de Jérome Powell, le président de la FED, de moins en moins enclin à assouplir sa politique monétaire devant les chiffres de l’inflation américaine qui ne veut pas s’éteindre.

Oups, Ubs,

C’est le cours d’UBS, la plus grande banque suisse, qui a marqué la quinzaine en fléchissant de 3% lors de l’annonce par les autorités suisses de nouvelles règles. Celles-ci comptent imposer des règles de fonds propres plus stricte aux très grandes banques suisses. Actuellement, les banques suisses dites « too big to fail », dont la masse critique est trop importante pour risquer de les laisser s’effondrer sont tenus de détenir de quoi couvrir 60% de leurs capitaux détenus à l’étranger. Pour UBS, ce sont 1700 milliards de fonds propres qui devront être renforcés. Il n’est pas surprenant que face à de telles sommes l’action fléchisse.

SMI, de 11700 à 11500

En deux semaines, le SMI a perdu presque 2%. L’action UBS est passée de 28,80 francs suisse à 26.80. La financière Richemont qui a fait parler d’elle ces derniers temps se maintient sur la quinzaine après publication de résultats plus u moins honorables cette semaine. Le SMI a suivi la tendance baissière des deux dernières semaines en cédant du terrain, les secteur pharmaceutiques et chimiques maintenant leurs niveaux d’activité malgré les annonces de licenciements dans les domaines recherche et développement. Faut-il voir dans ces suppressions d’emploi un effet de l’utilisation de l’intelligence artificielle ou une économie et des délocalisations ? Ou les deux…

Au chapitre des valeurs pétrolières

La hausse des cours du pétrole ces 15 derniers jour est de 5%. L’OPEP maintient ses perspectives accrues de consommation en 2024, notamment dans le secteur de l’aérien qui reprend de plus belle. Les attaques contre les raffineries russes de pétrole ont fait craindre une hausse des cours, et un dollar fort face au franc suisse et à l’euro, a fait grimper les prix à la pompe. Goldman Sachs envisage un baril renforcé au-delà des 100 dollars cette année. Le cours a progressé ces 15 derniers jours de 86 dollars le baril à 90 dollars.

L’offre de pétrole brut sur les stocks américains était en excèdent de près de 6 millions de barils la semaine passée, ce qui a un peu enrayé la hausse inexorable des cours du baril de brut, mais n’a pas suffi à la stopper. Si vous n’avez pas de titres sur des sociétés pétrolières ou que vous roulez en full électrique ou en vélo, il y a fort à parier que vous resterez insensible à tous ces arguments.

Le tout, corrélé à la progression du dollar, monnaie transactionnelle de l’or noir, face à des devises comme le franc suisse et l’euro, risque de faire augmenter la facture d’ici la fin de l’année pour remplir le réservoir de nos véhicules traditionnels.

Additionné aux risques géopolitiques, actuels au proche orient, l’or noir pourrait bien dépasser le niveau précité par les analystes de Goldmann Sachs.

L'Or (la ruée vers)

Toujours dans les records, le prix de l’once d’or est sujet à des acquisitions toujours plus volumineuses par les banques centrales et les particuliers souhaitant diversifier et sécuriser leurs capitaux. Les experts de la Banque d’Angleterre désignent la Banque Centrale de Chine comme le 2ème principal acheteur l’an dernier, avec 220000 kilos d’or soit 14 milliards de francs suisses. La Banque Nationale polonaise la suivait de peu, ce qui vu les proportions des deux pays est surprenant, et a vu sa devise, le zloty polonais se renforcer de 10%. Son but était d’adosser sa monnaie nationale à une valeur solide et tangible pour traverser les crises.

Les investisseurs chinois et russes, suite aux gel de certains avoirs russes et aux mauvaises performances des marchés chinois, se sont rabattu sur le métal jaune pour sécuriser eux aussi leur capital. Traditionnellement, les particuliers d’autres pays acquièrent une réserve d’or, en continu.

Enfin l’or est techniquement plus cher lorsque les taux baissent. D’où l’importance des baisses de taux des banques centrales, la FED en particulier.

Depuis quelques mois nous observons une course fictive entre le cours du lingot d’or d’un kilo, et le cours de l’or digital : le bitcoin. Tantôt l’un, tantôt l’autre caracole en tête.

Et cette semaine le gagnant est : Le lingot d’un kilo qui vaut 68110 francs suisses contre 64600 francs suisses pour un bitcoin de 0 grammes. La crypto-monnaie rejoint ici ses records.

Crypto-monnaies

On a beaucoup fait cas de l’autorisation des fonds en ETF, Bitcoin cash notamment, et leur apparition en masse sur les marchés a propulsé les crypto monnaies vers leurs records, avant un repli. Mais les volumes totaux de ces fonds bancaires et financiers basés sur les crypto-monnaies représentent 4 pourcents seulement de l’ensemble du volume total de ce marché. Les acteurs de l’économie traditionnelle, banques et fonds de pensions montrent néanmoins par ces acquisitions qu’ils ont intégré les crypto monnaies dans l’économie traditionnelle, en mettant ces produits à disposition de tous ceux qui souhaitent investir dans ce secteur sans avoir à détenir eux même les cryptos. Et cet intérêt participe à l’envolée du bitcoin et des altcoins.

De même, le « halving » à venir influe sur le cours du bitcoin d’abord en repli devant la perspective de l’évènement, et qui à présent propulse l’or digital à 70600 dollars. Ce halving qui intervient tous les quatre ans environs depuis la création du bitcoin divise par deux la rémunération des mineurs de bitcoin. Il aura lieu le 18 avril et sera le 4ème depuis la création de la monnaie numérique. Cet évènement coïncide généralement avec une forte augmentation du cours dans les mois qui suivent, mais d’autres évènement rentrent en ligne de compte.

L’ethereum, lui, se maintient sous son record de 4000 dollars, à 3500 dollars l’unité.

Baisse à court terme, hausse à long terme de l’EUR CHF

Comme nous avons pu le voir et le constatons sur le graphique en contrebas, l’EUR CHF suit une courbe irrégulière mais ascendante depuis le début de l’année. Nul besoin d’une courbe de Bollinger : Nous avons tracé sommairement deux droites, l’une montrant la moyenne des cours de change de l’EUR CHF depuis le début de l’année, l’autre débutant le 1er février, et frôlant les résistances basses de la paire de devises.

Cette dynamique se brise sur les évènements de cette semaine. Cette cassure représente un signal fort qui montre que les données techniques ont leurs limites. La résistance à 0.9700 EUR CHF serait un signal fort qui ramènerait l’EUR CHF vers la tendance de fond à la hausse proche de la parité voulu par la BNS. Trader contre cette tendance serait risqué. Au taux de change actuel, on peut s’attendre à une correction des excès baissiers à court terme.

Pour conclure,

La forte baisse de l’EUR CHF cette semaine appuyée sur la perspective d’une baisse des taux d’intérêts de la Banque Centrale Européenne réduisant l’écart avec ceux d’autres banques centrales a eu pour effet de briser les limites inférieures des résistances de la paire EUR CHF. Cela ne remet en question ni l’écart excessif entre les taux d’intérêt des banques centrales suisses et européennes, ni la volonté de l’autorité monétaire suisse de maintenir le franc dans des limites supportables pour l’économie et les exportations suisses. Le franc vient encore de prouver cette semaine qu’il est une monnaie forte, et pourrait très bien remonter à ses niveaux records en cas de crise grave, financière par exemple.

Nous vous quittons sur cette conclusion dans la perspective nous retrouver pour une nouvelle analyse de l’environnement de la paire EUR CHF dès vendredi prochain et de voir si la paire EUR CHF s’est maintenue sur ses moyennes basses. D’ici là toute l’équipe de la rédaction de Ben S Digital Change vous souhaite un excellent week-end. Avec ou sans crème solaire

* Rédaction garantie sans intelligence artificielle ni édulcorants. Traces de fautes d’orthographe possibles

X.C.

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